Conférence de Technologie du développement durable Canada

Discours

Notes d'allocution

L'honorable Navdeep Bains, C.P., député
Ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique

Ottawa (Ontario)

Le 20 avril 2016

La version prononcée fait foi


Introduction

Votre Honneur, Monsieur le Ministre Moridi, Messieurs les Députés, Jonathan, Terry et David, chers collègues et amis.

C'est un plaisir pour moi d'être ici aujourd'hui, en compagnie des principaux stratèges, intervenants, praticiens et pionniers du Canada en matière de technologies propres.

Nous serons tous amenés à collaborer au cours des mois et des années qui viennent pour aider le Canada à réaliser son plein potentiel en matière de technologies propres. Nos objectifs seront :

  • d'améliorer la qualité de nos écosystèmes et notre qualité de vie;
  • d'assurer une prospérité durable, de bons emplois et une croissance propre;
  • d'améliorer notre compétitivité mondiale;
  • de créer des conditions qui permettent au Canada d'être reconnu mondialement comme marché de premier choix pour les produits et services, ainsi que l'expertise et les solutions dans le domaine des technologies propres.

Le point important derrière tout cela, c'est que nous avons décidé de délaisser le modèle traditionnel selon lequel il faut choisir entre la responsabilité environnementale et le développement économique.

Nous avons choisi une nouvelle voie, une voie qui reconnaît que l'innovation — qu'il s'agisse du développement de nouvelles technologies, de nouveaux procédés ou de nouveaux modèles d'affaires — est essentielle dans l'économie mondiale d'aujourd'hui.

Autrement dit, l'innovation peut grandement contribuer à améliorer l'existence des citoyens du Canada et du monde entier qui doivent sans cesse composer avec les tendances mondiales marquées par la rupture et le changement.

Grandes tendances mondiales

Premièrement, nous constatons, à l'échelle mondiale, une nouvelle volonté d'agir en ce qui a trait aux changements climatiques et d'accélérer la transition vers un avenir axé sur l'émission de faibles quantités de carbone au moyen du développement et de l'adoption de technologies propres et numériques. Un environnement sain et une économie forte vont de pair; et le Canada peut en tirer un nouvel avantage concurrentiel et une résilience accrue.

Deuxièmement, le climat économique mondial est affaibli par la léthargie de la demande et la volatilité persistante des marchés financiers. L'ajustement mondial qui en résulte est motivé par des perspectives de croissance moins rapides et un potentiel de croissance inférieur. Le Canada doit donc revoir son approche traditionnelle en matière de compétitivité, de prospérité durable et de bien-être.

Troisièmement, le monde est entré dans une nouvelle ère industrielle. La technologie a complètement transformé la façon dont les gens obtiennent leur information, achètent des biens et des services, interagissent et vivent dans leurs collectivités et leurs villes. L'Internet des objets, les véhicules autonomes, la fabrication additive, les technologies propres et les nouveaux domaines prometteurs, comme la médecine régénérative et les technologies quantiques, ont un effet transformateur sur tous les secteurs de l'économie, ainsi que sur l'emploi et la vie des gens.

Quatrièmement, on remarque dans le monde une préoccupation grandissante au sujet des inégalités croissantes au sein des nations et entre elles. Les appels pour une utilisation des technologies et de l'innovation pour le bien social se font aussi plus pressants.

Les agents sociaux créent de nouveaux modèles d'entreprise et d'affaires et utilisent les technologies pour faire des progrès dans l'atteinte des objectifs de la société civile.

Nous sommes à un tournant historique marqué par les transformations. Nous pouvons prendre ce virage en mettant à profit les connaissances et l'expérience que nous avons dans des domaines comme le développement des ressources traditionnelles. Nous pouvons aussi le prendre en faisant nôtre l'esprit d'innovation qui anime toute notre économie pour favoriser le développement des nouvelles technologies et en réaffirmant la position de chef de file du Canada sur les marchés internationaux.

Cadre pancanadien en matière de croissance propre et de changement climatique

Des possibilités s'offrent à nous, mais nous allons devoir travailler très fort et collaborer pour réussir. En effet, la collaboration est le thème principal qui est ressorti du sommet des premiers ministres à Vancouver en mars dernier. D'autres points en sont également ressortis :

  • Nous devons nous doter d'un cadre pancanadien en matière de croissance propre et de changement climatique. Il est urgent d'agir.
  • Tous les Canadiens ont un rôle à jouer dans l'atteinte d'une prospérité durable et le développement économique responsable.
  • Et nous mobiliserons tous les Canadiens — le public, l'industrie, les Premières nations et d'autres intervenants — dans le cadre de l'élaboration de ce plan.

Le premier ministre du Canada et les premiers ministres des provinces et des territoires ont été fortement interpellés par cette question. Il s'agit d'une priorité gouvernementale qui nous touche tous.

La ministre McKenna et ses homologues provinciaux et territoriaux ont reçu comme mandat d'élaborer des solutions à inscrire au programme de lutte contre les changements climatiques, programme que nous devons définir de toute urgence. Ils travailleront de concert avec le ministre Morneau et ses homologues aux Finances sur la question de la tarification du carbone.

Pour ma part, je travaillerai avec mes homologues des provinces et des territoires chargés des dossiers de l'innovation et du développement économique qui supervisent les travaux visant à stimuler la croissance économique, la création d'emplois et l'innovation dans tous les secteurs de manière à favoriser la transition vers une économie à faible bilan de carbone.

En outre, le ministre Carr et ses homologues provinciaux et territoriaux chargés du dossier de l'énergie se concentreront sur les mesures spécifiques qui sont prises dans le cadre de la Stratégie canadienne de l'énergie.

Ces divers travaux, une fois conjugués, fourniront des pistes clés pour l'élaboration du programme d'innovation du Canada.

Programme d'innovation et budget de 2016

Un des rôles qui m'a été confié consiste à élaborer un programme d'innovation exhaustif. Or, l'adoption des technologies propres dans tous les secteurs et l'établissement d'une économie axée sur la croissance propre sont au cœur de mon mandat. L'engagement à l'égard de la créativité, de la diversité et de la collaboration sera le socle de ce nouveau programme d'innovation.

Depuis mon entrée en fonction, j'ai longuement réfléchi sur ce que nous pouvons faire pour que le Canada devienne une nation innovante. J'en ai parlé à maintes reprises. J'ai aussi discuté, quotidiennement, avec des groupes d'entreprises canadiens et internationaux, des experts et des penseurs clés, de ce que nous pouvons faire pour développer une culture d'innovation et de prise de risques.

Et j'ai examiné la question de manière à m'assurer que le Canada puisse devenir un chef de file mondial en matière de technologies propres. Le nouveau programme d'innovation du Canada fera fond sur nos forces en recherche fondamentale et en sciences et sur notre main-d'œuvre hautement éduquée et qualifiée. Il mettra à profit nos investissements dans les réseaux numériques et les cadres commerciaux qui facilitent le démarrage d'entreprise.

Je veux qu'au Canada, nous puissions saisir les occasions où nous sommes prêts à livrer concurrence, comme dans le domaine de l'informatique quantique, un domaine dont a parlé avec éloquence le premier ministre Trudeau récemment.

Il ne s'agit pas de répéter le passé. Et je ne ferai pas faire d'études supplémentaires sur les défis liés à l'innovation que nous devons relever. La question a été suffisamment fouillée. Le programme que je propose mettra l'accent sur l'innovation englobante et fera appel à l'engagement et aux efforts conjugués de tous. Nous devons continuer de mettre sur pied des entreprises — un domaine dans lequel nous excellons —, et de leur faire prendre de l'expansion pour en faire des moyennes et grandes entreprises à impact élevé, bien intégrées dans la prochaine génération d'entreprises de calibre mondial.

Surtout, je veux m'assurer que nos efforts en matière d'innovation sont le fait de Canadiens, au profit des Canadiens. Le gouvernement n'est qu'un partenaire de l'effort national qui devra être fourni. Nous aurons aussi besoin du leadership du secteur privé, des autres gouvernements, du milieu universitaire et de la société civile pour que notre nation puisse évoluer et faire place à une culture d'innovation.

Notre gouvernement a consenti pour sa part des investissements initiaux importants dans l'innovation, les technologies propres et la croissance propre dans le cadre du budget fédéral de 2016 :

  • Le budget de 2016 prévoit des investissements substantiels à l'appui de l'innovation, dont 800 millions de dollars pour soutenir les réseaux et les grappes d'innovation. Ceux-ci pourront ensuite regrouper la masse critique d'intervenants pour faciliter la commercialisation de leurs idées.
  • Le budget prévoit 400 millions de dollars pour le développement des technologies propres et l'innovation. Cet investissement permettra aux producteurs actuels et émergents de technologies propres de s'attaquer aux problèmes environnementaux les plus pressants et de créer des débouchés pour les travailleurs canadiens.
  • Le budget prévoit aussi 1 milliard de dollars sur quatre ans pour appuyer l'innovation et l'utilisation des technologies propres et faire fructifier le riche patrimoine de notre secteur des ressources. Ces fonds serviront notamment à soutenir les secteurs de la foresterie, des pêches, des mines, de l'énergie et de l'agriculture, pour qu'ils puissent adopter des produits, des approches et des solutions faisant appel aux technologies propres en vue de devenir plus durables, de créer des emplois et de rester compétitifs sur la scène internationale.
    D'autres détails suivront dans les mois qui viennent au sujet de l'allocation de financement dans le cadre du programme d'innovation.
  • Le budget de 2016 propose également d'octroyer 2 milliards de dollars sur deux ans pour appuyer la création du Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone.
  • Le budget de 2016 annonce aussi que le soutien annuel total offert par les six organismes de développement régional aux technologies propres doublera pour atteindre 100 millions de dollars par année.
  • Une somme additionnelle de 50 millions de dollars sera versée à Technologies du développement durable Canada, un organisme que je suis ravi d'avoir dorénavant dans mon portefeuille. Ces ressources permettront à l'organisme d'appuyer le développement et la démonstration de nouvelles technologies pour lutter contre les changements climatiques et améliorer la qualité de l'air, ainsi que la propreté de l'eau et du sol.

Capacités et débouchés en matière de technologies propres

Je le dis en toute franchise, la question des technologies propres ne se limite pas à la poursuite d'objectifs environnementaux. Il faut aussi prendre des décisions commerciales et économiques judicieuses. Il faut miser sur notre compétitivité et maximiser notre savoir industriel et commercial pour que le Canada devienne un chef de file des technologies propres dans tous les secteurs de l'économie.

C'est pourquoi notre approche à l'égard de l'innovation doit être englobante. Elle doit porter sur les produits et les processus. Elle peut demander des transformations majeures ou de simples ajustements. Et elle doit toucher toute la chaîne d'approvisionnement, de la recherche fondamentale à la recherche appliquée, en passant par le développement, la démonstration, la diffusion et le déploiement, et même l'apprentissage et l'adaptation.

Nous devons prendre des mesures décisives si nous voulons devenir des leaders sur le marché mondial de plus en plus concurrentiel des technologies propres, un marché qui devrait atteindre 2,5 billions de dollars d'ici 2022.

Le Canada possède des atouts importants en matière de technologies propres — dans des domaines tels que le transport, le recyclage, la récupération, l'assainissement, l'efficacité énergétique et les technologies de construction écologiques.

Le rapport publié hier par Analytica indique qu'il y avait en 2015 au Canada près de 800 entreprises spécialisées en technologies propres, soit autant que dans certains de nos secteurs traditionnels les plus importants.

Le rapport souligne la croissance de l'emploi dans ce secteur qui compte maintenant 55 000 travailleurs et révèle que le secteur des technologies propres est l'un de nos secteurs de R-D les plus intensifs, le plaçant sur le même pied que la biotechnologie, la pharmaceutique et les technologies de l'information et des télécommunications. De plus, 87 % des entreprises de ce secteur sont des exportateurs. C'est le genre d'orientation générale que nous voulons voir dans tous les secteurs de l'économie.

Et, nous savons que ce n'est qu'un élément de l'ensemble, et qu'il y a dans les autres secteurs plusieurs types d'entreprises qui développent au Canada des technologies propres dans le cadre de leurs gammes de produits. Des sociétés canadiennes développent des technologies propres dans des secteurs très diversifiés comme ceux de l'automobile, des produits chimiques, des produits de consommation, de la machinerie et des logiciels.

Selon les données les plus récentes dont dispose Statistique Canada, 8 500 entreprises ont offert en 2004 des produits et des services environnementaux et ont généré au cours de cette année-là seulement des revenus de 18 milliards de dollars.

Oui, j'ai bien dit des données de Statistique Canada de 2004, qui ont été compilées il y a plus de dix ans. Pour que les gouvernements investissent et soutiennent le développement et l'adoption des technologies propres dans l'ensemble de l'économie, nous devons avoir les connaissances et les données nécessaires pour prendre des décisions éclairées en matière de politiques, de programmes et de services. C'est pourquoi le budget de 2016 a prévu de nouveaux fonds pour soutenir les travaux de Statistique Canada dans ce domaine.

Mesures de rendement et performance

En ce qui a trait à l'invention de technologies propres, nous sommes plutôt performants.

La Fédération mondiale de la faune classe le Canada au 10e rang sur 40 pays pour ce qui est de l'innovation en matière de nouvelles technologies propres.

C'est une bonne nouvelle.

Mais nous obtenons une note moyenne pour la commercialisation et l'exportation des technologies propres.

Dans ce domaine, le FMF nous classe au 14e rang sur 40 pays.

Fait encore plus troublant, nous obtenons une note encore plus faible pour ce qui est de l'adoption des technologies propres.

C'est un paradoxe. Nous nous débrouillons bien pour créer des choses, mais moins bien pour les commercialiser. Et nous sommes encore plus faibles au chapitre de l'utilisation.

Faire des progrès / élaborer des solutions

Cela doit changer. C'est pourquoi l'une de nos priorités doit être d'accroître la demande au pays pour les technologies propres. Pourquoi?

D'abord, parce que si nous sommes parmi les premiers à adopter les technologies propres et les solutions qui en découlent, cela favorisera la compétitivité de nos industries sur la scène internationale.

De plus, une hausse de la demande au pays pourrait susciter de nouveaux débouchés pour nos producteurs et fournisseurs de technologies propres, en les amenant à mettre au point et à fabriquer des solutions et des produits que nous pourrons ensuite faire valoir et commercialiser mondialement.

D'autres outils peuvent aussi être utilisés à notre avantage.

Par exemple, si les gouvernements — par la réglementation qu'ils imposent et les biens et services qu'ils acquièrent directement — contribuent à inspirer les créateurs de solutions de technologies propres et incitent les entreprises à innover et à prendre les devants dans l'adoption de ces technologies.

Après tout, le secteur public est l'employeur, le client et le propriétaire foncier le plus important du pays. Nous pouvons donner l'exemple pour stimuler la demande en matière de technologies propres, appuyer les entrepreneurs et créer des emplois propres.

Groupe de travail sur les technologies propres, l'innovation et l'emploi : Appel à l'engagement

Lors du sommet de Vancouver, les premiers ministres ont convenu d'établir quatre groupes de travail intergouvernementaux — le Groupe de travail sur les mécanismes d'instauration d'un prix sur le carbone, le Groupe de travail sur les possibilités d'atténuation spécifiques, le Groupe de travail sur l'adaptation et la résilience climatique et le Groupe de travail sur les technologies et l'innovation propres et sur les emplois. Les rapports de ces groupes me seront remis ainsi qu'à mes homologues responsables de l'innovation et du développement économique dans les régions.

Ces quatre groupes de travail ont reçu comme mandat de mener de vastes consultations avant de soumettre leurs recommandations à l'automne sur l'élaboration d'un cadre pancanadien solide sur la croissance propre et les changements climatiques.

Dans les jours qui viennent, nous lancerons un nouveau site Web de mobilisation interactif pour recueillir l'opinion de la population. L'information recueillie contribuera à éclairer les délibérations des quatre groupes de travail. Le site servira également de point de ralliement et de mobilisation sur les changements climatiques et la croissance propre.

Je vous invite à participer activement à ce processus d'étude, de dialogue et de réflexion — et à faire connaître vos besoins, vos priorités et vos préférences — parce que cette initiative nous concerne tous.

Tous ont un rôle à jouer

Nous devons être très clairs là-dessus : le programme des technologies propres est une initiative qui requiert la participation de toute la société et nécessite un changement de paradigme. Heureusement ce changement est déjà amorcé, en partie grâce au leadership de ceux qui sont dans cette pièce. La collaboration, à tous les niveaux et entre tous les acteurs, sera la clé.

Les consommateurs peuvent et doivent contribuer à stimuler la croissance du secteur en insistant que l'on adopte des technologies propres et en exigeant que l'industrie et les gouvernements adoptent et utilisent davantage ces technologies.

Les Canadiens doivent être en mesure de prendre des décisions éclairées et d'évaluer les conséquences environnementales de ce qu'ils achètent ou de ce qu'ils consomment.

Et si nous adoptons les mesures incitatives adéquates, les Canadiens pourront aussi appuyer le secteur en ouvrant les cordons de leur bourse pour investir dans des entreprises nouvelles ou bien établies, à l'avant-garde de la révolution des technologies propres.

Nos universités, nos collèges et nos centres de recherche — tant au secteur public que privé — ont aussi un rôle à jouer. Nous devons faire en sorte que l'infrastructure et le financement sont en place pour appuyer le genre d'innovation dont le secteur des technologies propres aura besoin.

Nous devons aussi préparer les diplômés qui constitueront la prochaine communauté de chercheurs et la main-d'œuvre de demain, et veiller à ce qu'ils possèdent les compétences et le savoir techniques, la créativité et l'esprit d'entrepreneuriat nécessaires pour faciliter l'expansion de ce secteur.

Les entreprises de tous les secteurs de l'économie doivent favoriser l'adoption des technologies propres pour promouvoir la croissance durable et livrer concurrence mondialement. Les regroupements de défense de l'environnement, des entreprises et des consommateurs doivent aussi exercer un rôle de premier plan pour faire valoir les avantages de la croissance propre.

Par exemple, la Fédération mondiale de la faune, dans son approche à l'égard de la certification écologique et son rôle dans la diffusion du rapport Global Cleantech Innovation Index, va au-delà du simple appel à l'intendance responsable. Elle procure aussi des outils pratiques et concrets.

Ici, chez nous, nous avons l'initiative IntelliProspérité, qui a été fondée par un groupe de leaders issus de divers horizons : le milieu des affaires, les groupes de réflexion, les syndicats, les peuples autochtones, les jeunes et les organismes non gouvernementaux. L'initiative vise à élaborer un plan d'action pour susciter une réflexion nouvelle et accélérer la transition du Canada vers une croissance économique plus solide et plus propre.

Les peuples autochtones sont des partenaires clés dans cette aventure. Nous avons la possibilité d'apprendre de leur savoir écologique traditionnel, de leurs pratiques et de leurs stratégies d'adaptation pour atténuer les risques des changements climatiques. Nous devons aussi comprendre comment les peuples autochtones peuvent davantage s'engager en faveur des technologies propres et comment ils peuvent aussi mieux en profiter.

Comme je l'ai dit : cela nous concerne tous.

Conclusion

Je suis sûr que le Canada atteindra les objectifs principaux établis lors du sommet de Vancouver en matière de technologies et de croissance économique propres. Comment?

  • En sensibilisant davantage les entreprises et la population au sujet du potentiel qu'offre la croissance propre, de manière à augmenter la demande et à stimuler l'expansion des entreprises canadiennes axées sur les produits et les solutions technologiques de remplacement.
  • En aidant les entreprises canadiennes de technologies propres à prendre de l'expansion à l'échelle nationale et internationale, et en encourageant les entreprises de toutes tailles à investir dans la R-D d'importance;
  • En adoptant des politiques d'encadrement du marché avant-gardistes qui favorisent et récompensent la R-D en matière de technologies propres, ainsi que l'innovation et la modernisation.
  • En mettant en valeur des normes et une réglementation intelligentes qui incitent les entreprises canadiennes à créer, à commercialiser et à adopter des technologies propres.
  • En investissant dans l'infrastructure technique, physique et sociale qui appuiera le secteur des technologies propres.
  • Et en faisant du Canada — de nos entreprises, de nos établissements, de nos collectivités et de notre population — une vitrine pour démontrer au reste du monde les changements positifs qui peuvent être engendrés par l'adoption de technologies propres et d'une croissance propre.

Détails de la page

2016-11-02