Fonds d'investissement stratégique pour les établissements postsecondaires — Annonce d'octroi de fonds à l'Université de Toronto

Discours

Notes d'allocution

L'honorable Kirsty Duncan, C.P., députée
Ministre des Sciences

Toronto (Ontario)

Le 28 juillet 2016

La version prononcée fait foi


Bonjour.

C'est un honneur pour moi de me retrouver à l'Université de Toronto — mon alma mater — pour cette magnifique annonce.

Je remercie mon collègue et ami du Cabinet, le ministre Bains, de ses aimables mots.

Nav, vous avez mon plus grand respect et mon admiration pour tout ce que vous faites pour aider le Canada à innover.

Comme vous l'avez mentionné à juste titre, la première étape en vue d'atteindre nos objectifs en matière d'innovation consiste à investir dans nos établissements postsecondaires, comme l'Université de Toronto.

L'Université de Toronto possède l'une des facultés les plus avancées en recherche et en enseignement d'Amérique du Nord.

Les étudiants qui choisissent cette université y trouveront un environnement intellectuel stimulant.

Je le sais par expérience personnelle, pour y avoir été professeure agrégée pendant un certain temps.

L'un de mes plus grands plaisirs professionnels était d'enseigner à mes étudiants :

  • la santé;
  • la géographie;
  • les changements climatiques;
  • la météorologie;
  • les maladies infectieuses.

Mes étudiants étaient brillants, avides de connaissances et prêts à apporter leur contribution dans ce monde.

J'aimerais remercier la faculté et l'administration de l'Université de Toronto de leurs efforts au chapitre de l'instruction et de la formation des étudiants en vue de les préparer à des carrières qui leur permettront de se bâtir une vie saine et stable au sein de la classe moyenne du Canada.

L'un des principaux objectifs concernant l'investissement qui est fait à l'instant est de permettre aux Canadiens d'acquérir l'instruction et les compétences dont ils ont besoin pour occuper les emplois bien rémunérés de la classe moyenne d'aujourd'hui et de demain.

Par conséquent, j'ai le très grand plaisir d'annoncer que notre gouvernement octroiera à l'Université de Toronto 83,7 millions de dollars pour la rénovation de 546 laboratoires de recherche sur ses trois campus.

Une fois les rénovations achevées, quelque 1 100 chercheurs et 5 500 étudiants seront en mesure d'établir des liens de collaboration entre les différents laboratoires.

Ce soutien financier permettra aux établissements de réaliser de grandes choses dans le futur.

Mais ne perdons pas de vue les retombées de cet investissement en ce qui concerne le présent.

Ces fonds entraîneront une activité économique importante à l'échelon local, grâce à l'embauche de travailleurs spécialisés, de concepteurs, d'architectes et d'entrepreneurs spécialisés qui travailleront à la rénovation et à la modernisation des laboratoires et des locaux que les étudiants, les professeurs et les membres du personnel pourront considérer un jour comme leur chez-soi.

Bref, cet investissement fera d'une excellente université une université encore meilleure.

L'investissement d'aujourd'hui représente l'une des nombreuses mesures que prend notre gouvernement pour appuyer l'excellence dans le domaine des sciences au Canada.

Outre les fonds d'investissement stratégiques octroyés aujourd'hui, le budget de 2016 prévoit également les investissements suivants :

  • 95 millions de dollars pour les conseils subventionnaires, à dépenser à leur discrétion;
  • 237 millions de dollars à Génome Canada;
  • 20 millions de dollars au Fonds canadien de recherche sur le cerveau;
  • 12 millions de dollars au Réseau de cellules souches.

Et la liste s'allonge, mais j'espère que vous voyez clairement où je veux en venir : notre gouvernement accorde beaucoup de valeur à la science et au travail de nos scientifiques.

Pour veiller à ce que nos scientifiques reçoivent le soutien dont ils ont besoin de notre part, j'ai entrepris un examen du soutien à la recherche fondamentale au Canada.

Comme nombre d'entre vous le savent déjà, un comité constitué de neuf éminents spécialistes a été mis sur pied pour mener à bien cet examen, dont :

  • M. David Naylor, ancien recteur de l'Université de Toronto, présidera les activités du comité;
  • Mme Martha Piper, ancienne rectrice de l'Université de la Colombie-Britannique;
  • M. Art McDonald, notre plus récent lauréat d'un prix Nobel.

Ces personnes ne sont que trois des membres accomplis et talentueux qui passeront les six prochains mois à travailler avec le milieu de la recherche et la population en général pour étudier les façons dont nous pouvons améliorer l'appui que nous accordons à la science fondamentale par l'entremise des conseils subventionnaires et des organismes affiliés tels que Génome Canada.

Je suis ravie de pouvoir dire que, depuis sa mise sur pied, le groupe a reçu plus de 300 commentaires.

Je vous invite tous et toutes à accroître ce chiffre en participant à l'examen.

Visitez le site examenscience.ca et faites part de vos suggestions sur la façon dont nous pouvons aider nos scientifiques à poursuivre leur cheminement dans la voie de la réussite.

Nous nous attendons à recevoir les recommandations du groupe d'experts un peu plus tard cette année.

Je suis persuadée que ces recommandations s'inscriront dans le Programme d'innovation dont le ministre Bains a parlé plus tôt.

Le programme nous aidera à déterminer la façon de prendre le fruit de la recherche fondamentale et d'en faire des produits et services novateurs et d'en tirer avantage sur le plan socioéconomique.

Ce ne sont là que quelques-unes des principales mesures prises par notre gouvernement pour redonner à la science la place qu'elle mérite à l'échelon fédéral.

Ainsi, je m'assure que mes collègues au Parlement ont les preuves nécessaires pour prendre des décisions éclairées.

En fin de compte, la science nous aide à être un meilleur gouvernement.

Nous ne sommes pas les seuls à vouloir redorer le blason de la science.

Comme vous allez l'entendre sous peu, les gouvernements provinciaux soutiennent également la science au Canada de manière remarquable.

Je vais laisser l'honorable Deb Matthews le soin de vous expliquer comment.

Entre-temps, permettez-moi de vous quitter en faisant quelques dernières remarques :

  • La science fondamentale est de retour.
  • Nos scientifiques comptent pour beaucoup.

Et l'investissement d'aujourd'hui permettra à l'Université de Toronto de continuer à bâtir sa réputation d'excellence en recherche.

Merci à tous et à toutes du travail extraordinaire que vous faites.

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2016-11-02