Causerie lors de l'Échange sur la compétitivité des Amériques : Les femmes en STIM

Discours

Notes d'allocution

L'honorable Kirsty Duncan, C.P., députée
Ministre des Sciences

Toronto (Ontario)

Le 27 septembre 2016

La version prononcée fait foi


Merci.

Je suis ravie d'être ici aujourd'hui pour discuter d'un enjeu important avec ma distinguée collègue, la première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne.

[Madame la Première ministre], je vous remercie pour tout le soutien que vous apportez aux femmes. Vous êtes un modèle à suivre, c'est remarquable!

Comme femme et ancienne scientifique, je crois fermement que les filles devraient se tourner vers des études en sciences, en technologie, en ingénierie et en mathématiques — les STIM.

En plus des responsabilités que le premier ministre m'a confiées, je m'emploie, à titre de ministre des Sciences du Canada, à inciter les jeunes femmes à entreprendre une carrière dans ces domaines.

Selon le Conseil des académies canadiennes, les femmes représentent près de la moitié des détenteurs de baccalauréat dans des domaines scientifiques.

Traditionnellement à dominance masculine, ces domaines bénéficient de plus en plus de l'équilibre entre les hommes et les femmes.

Il faut toutefois souligner que la représentation féminine est toujours aussi faible dans le domaine de l'ingénierie.

En fait, un seul diplôme universitaire sur quatre en génie est attribué à une femme.

Le nombre de femmes poursuivant des études supérieures en STIM est encore moins élevé.

Il y a encore beaucoup à faire, mais avec de la persévérance, du travail et de la coopération, nous pouvons atteindre l'équilibre dans le domaine des sciences.

Depuis son élection, notre gouvernement a adopté des mesures pour soutenir les groupes traditionnellement sous-représentés en STIM, notamment les filles et les jeunes femmes, mais aussi les jeunes Autochtones et les minorités visibles.

Dans le budget de 2016, par exemple, notre gouvernement s'est engagé à verser un montant supplémentaire de 95 millions de dollars aux trois conseils subventionnaires de la recherche. Ce financement n'est pas assorti de conditions. Il s'agit là du plus grand investissement additionnel destiné à la recherche axée sur la découverte et à la recherche appliquée en plus d'une décennie.

L'un des conseils subventionnaires, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, finance présentement Actua, un organisme de bienfaisance national qui offre des activités scientifiques à plus de 6 000 filles par année.

J'ai eu le plaisir de rencontrer des jeunes femmes qui ont participé aux divers programmes d'Actua et je peux vous assurer qu'elles ont un grand intérêt pour les sciences.

Nous devons nous assurer qu'elles conservent leur bel enthousiasme tout au long de leurs études, de leur carrière et de leur vie.

Nous pouvons également faire mieux en ce qui concerne l'égalité des sexes dans le monde scientifique.

Il s'agit là d'un enjeu complexe qui touche tout le monde, pas seulement les femmes.

L'avancement des femmes dans le monde scientifique est un problème de société, qui requiert les efforts de tout un chacun pour arriver à le résoudre.

Au cœur de la solution, il y a le dialogue. Nous sommes ici aujourd'hui pour parler, écouter et échanger.

J'ai vraiment hâte de commencer.

Merci.


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