Événement sur la Stratégie en matière de compétences mondiales

Discours

Notes d'allocution

L'honorable Navdeep Bains, C.P., député
Ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique

Toronto (Ontario)

Le 30 novembre 2016

La version prononcée fait foi


Merci, John [ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, l'honorable John McCallum], et gros merci à Nick Green et à son équipe de nous recevoir aujourd'hui.

C'est toujours un plaisir d'être de passage chez moi à Mississauga.

C'est ma deuxième visite de Therapure depuis que j'ai été nommé ministre de l'Innovation il y a un an.

Je suis très fier de voir Therapure se transformer en réussite bien de chez nous.

De fait, il n'existe pas de meilleur endroit au monde que Mississauga pour parler d'innovation.

Cette ville a une économie diversifiée, et elle possède une base d'activités de fabrication moderne bien établie.

Plus de 70 compagnies figurant sur la liste de Fortune 500 sont présentes à Mississauga.

Et on y trouve plus de 400 entreprises dans le secteur des sciences de la vie uniquement, dont Therapure.

Au total, ces entreprises emploient 25 000 travailleurs.

Presque tous les secteurs de l'économie sont représentés à Mississauga.

La ville est une réplique à petite échelle de l'économie canadienne.

Cela veut dire que le succès de notre pays dépend à bien des égards de la santé économique de la région.

Si Mississauga croît, le Canada croît du même coup.

Pour cette raison, nous devons veiller à ce que notre pays ait suffisamment de personnes ayant les compétences voulues pour stimuler la croissance économique par l'innovation.

En fait, plus la technologie deviendra accessible à chacun, plus les pays — et les entreprises — devront s'en remettre au talent et à la créativité de leurs gens pour avoir un avantage concurrentiel.

Et lorsque les entreprises cherchent à investir, elles ne recherchent pas nécessairement l'endroit où il leur en coûterait le moins cher.

Au contraire, de nombreuses entreprises recherchent les économies les plus novatrices, c'est-à-dire là où se trouvent les personnes les plus créatrices et celles qui ont l'esprit d'initiative et peuvent transformer des idées en solutions.

C'est pourquoi nous devons faire du Canada une destination de choix pour les candidats les plus brillants du monde entier.

La Stratégie en matière de compétences mondiales de notre gouvernement permettra aux entreprises canadiennes de recruter plus facilement des travailleurs ayant une formation de pointe et les compétences les plus recherchées.

Des chefs d'entreprise — dont beaucoup parmi vous — m'ont dit qu'attirer les meilleurs talents du monde entier au Canada est une approche qui favorise la création d'emplois pour les Canadiens.

Une embauche clé en entraîne de nombreuses autres. Cette masse critique de talents sert de moteur au démarrage de nouvelles entreprises ou à l'expansion des entreprises existantes. Elle entraîne donc la création d'un grand nombre d'emplois pour les Canadiens.

Je suis fier que notre gouvernement ait été à l'écoute des préoccupations du milieu des affaires du pays.

En puisant dans un vaste bassin de personnes hautement qualifiées, à la fois au Canada et à l'étranger, notre pays se positionnera comme chef de file de l'innovation.

De cette manière, les entreprises canadiennes à forte croissance pourront se développer encore plus rapidement et s'imposer face à la concurrence mondiale.

C'est un élément clé du Programme d'innovation, le plan de notre gouvernement pour créer des emplois bien rémunérés pour la classe moyenne et pour ceux qui travaillent fort pour en faire partie.

Il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour agir.

Pourquoi?

Parce que le vieillissement de la population fait en sorte que le Canada aura de moins en moins de personnes en âge de travailler.

En fait, nous devons composer avec cette période de transition démographique à un moment où nous avons besoin de former plus de personnes en les aidant à acquérir des compétences bien précises, notamment dans les domaines des sciences, des technologies, du génie et des mathématiques.

Le nombre d'emplois nécessitant des compétences dans ces disciplines au sein de l'économie continuera de croître.

Il n'est pas une seule industrie qui ne soit touchée.

À lui seul, le secteur des technologies de l'information aura quelque 180 000 emplois vacants d'ici 2019.

Le Canada est tout simplement incapable de répondre à la demande.

Pour cette raison, nous devons faciliter l'embauche de candidats de l'étranger pour les entreprises canadiennes.

Par la même occasion, nous devons investir davantage dans le perfectionnement de nos gens.

Et, surtout, nous devons préparer les talents de chez nous à un marché de l'emploi qui évolue rapidement.

Et il faut que plus de femmes et plus d'Autochtones participent pleinement à l'économie numérique mondiale d'aujourd'hui.

Je crois fermement que nous avons le devoir moral de promouvoir la diversité et l'inclusion.

Ces valeurs s'appliquent également à la conduite des affaires, pour la bonne raison que l'innovation dépend de bonnes idées, et que ces idées peuvent venir de n'importe qui et de n'importe où.

Je vous mets au défi, vous tous ici présents, d'investir davantage dans les gens qui, grâce à leur ingéniosité, vont propulser notre pays vers un avenir prospère.

Voilà, j'ai maintenant le grand honneur de vous présenter le directeur général du Conseil des innovateurs canadiens, Benjamin Bergen.


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