Aider les enfants de membres de l’ARC ayant des besoins spéciaux : l’histoire de Melissa

Article de nouvelles / Le 14 mai 2021

Défenseure de la Famille pour l’ARC

Lorsque Melissa Harrison a appris que sa famille était affectée à la 19e Escadre Comox, en Colombie-Britannique, elle n’aurait pas pu prévoir l’aide qu’elle obtiendrait pour son fils autiste.

Melissa, 25 ans, et son mari Trevor, technicien d’armement aérien, sont parents de Declan, un jeune garçon autiste âgé de cinq ans. Ses besoins spéciaux, conjugués aux incertitudes de la vie militaire, ont rendu les premières années de sa vie encore plus difficiles pour sa famille.

Melissa a d’abord soupçonné que son fils avait des besoins spéciaux alors qu’il n’avait que deux ans.

« Il avait beaucoup de retard dans le langage et il était vraiment explosif », dit Melissa. « C’était un cas classique d’un enfant de deux ans autiste. »

L’organisme Autism Speaks définit l’autisme ou le trouble du spectre autistique comme « une gamme de conditions caractérisées par des défis liés aux compétences sociales, aux comportements répétitifs, à la parole et à la communication non verbale ».

Declan a été diagnostiqué pour la première fois comme autiste lorsque Melissa et sa famille ont été affectées à la Base des Forces canadiennes Borden. Mais lorsqu’ils ont été affectés à la 19e Escadre, ils ont appris que la province de la Colombie-Britannique n’accepte pas de diagnostic externe d’autisme.

« Nous envisagions de devoir recevoir un nouveau diagnostic, ce qui représentait encore 12 à 16 mois sur la liste d’attente », dit Melissa. « Il n’y avait que deux pédiatres à Comox. J’ai donc fait ce que je savais faire et je suis allée sur Facebook. Je me suis dit : “Je vais faire une vidéo et quelqu’un va être capable de nous aider”. »

Sa vidéo est devenue virale et a finalement été vue par l’équipe qui défend les intérêts des familles à la 19e Escadre (à l’unité de son conjoint), qui lui a immédiatement fourni un soutien.

« L’équipe qui défend nos intérêts a été très utile. Elle m’a envoyé tous les noms des centres de développement et des orthophonistes de la région », affirme-t-elle.

Melissa explique que c’est Lynnette Crellinn, agente de liaison avec les familles au Centre de ressources pour les familles des militaires (CRFM) de Comox à l’époque, qui lui a fait découvrir les programmes et les ressources locaux pour les familles ayant des besoins spéciaux. Elle dit que dès leur arrivée à Comox, Lynnette lui a donné les noms et les numéros des personnes-ressources à contacter pour obtenir de l’aide.

« Sans Lynnette, le CRFM et les gens merveilleux qui ont été en contact avec nous sur Facebook, nous ne serions pas où nous sommes rendus », dit-elle.

Harrison dit que ce qu’elle s’attendait à être la pire affectation s’est avéré être l’occasion parfaite pour sa famille.

« Il s’avère que c’est le meilleur endroit pour un enfant autiste de moins de six ans », déclare-t-elle. « C’est fantastique d’être ici, un soulagement. Je suis tellement reconnaissante que nous ayons été affectés à Comox. Je sais que l’armée veillait sur nous. »

Lorsqu’on lui demande si elle a des conseils à donner aux autres familles de militaire ayant des besoins spéciaux (mis à part le fait de contacter le CRFM local pour obtenir du soutien et des ressources), Melissa a un seul message à communiquer :

« Faites confiance au processus », dit-elle. « D’après notre expérience, l’armée prend soin de vous pour la majeure partie du processus, même si cela peut sembler le contraire. Elle veille à l’intérêt de votre famille. »

Si vous êtes une famille de l’ARC qui cherche à obtenir de l’aide pour prendre soin de votre enfant ayant des besoins spéciaux, visitez les sites suivants :

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