Les femmes plus nombreuses dans l’ARC qu’au sein d’autres contingents militaires participant aux missions de l’ONU

Article de nouvelles / Le 11 mars 2022

Adjudante-maître Sue McGoldrick

Les femmes des Forces armées canadiennes (FAC) continuent d’impressionner, non pas en raison de leur sexe, mais plutôt en raison de leurs compétences, de leur ténacité et des normes qu’elles s’imposent.

Récemment, dans le cadre de l’opération PRESENCE Roto 22-1 basée à Goma, en République démocratique du Congo, l’Aviation royale canadienne (ARC) a montré une fois de plus à nos partenaires internationaux que les femmes dans les FAC sont un élément clé de l’exécution d’effets opérationnels dans les théâtres internationaux.

Avec 30 % de femmes au sein du détachement aérien de la mission, l’ARC devance ses partenaires internationaux en matière de représentation des sexes dans les missions de l’ONU. En 2020, sur les quelque 95 000 Casques bleus, les femmes ne représentaient que 4,8 % de l’ensemble des contingents militaires. Les FAC dépassent déjà de 15 % l’objectif fixé par l’ONU pour le taux de femmes dans les contingents militaires d’ici 2028.

Chaque membre de l’équipe a apporté une riche expérience et de vastes connaissances. Les aviatrices et le personnel féminin de soutien de cette rotation détenaient des grades allant de caporale à majore. Elles ont assumé les fonctions de techniciennes spécialisées chargées de faire en sorte que les avions soient opérationnels, ont géré le fret et les passagers et ont agi à titre de commandantes de sections, de superviseures de contrats, d’officières des opérations, de pilotes et de commandantes adjointes de la force opérationnelle.

En fait, cinq des huit postes clés de commandement et de conseil étaient occupés par des officières chevronnées et par une MR supérieure. De plus, les femmes du détachement ont été très nombreuses à recevoir des distinctions honorifiques et des récompenses de fin de mission pour leur travail acharné, leur compétence professionnelle, leur éthique et leur bienveillance à l’endroit des autres membres du détachement.

Les femmes sont très respectées par leurs pairs des FAC, certes, cependant, le déploiement n’a pas été sans rappeler le chemin parcouru et celui qu’il reste encore à parcourir. Les autres contingents et les membres de la diaspora locale n’étaient manifestement pas habitués à voir tant de femmes en service ni à travailler à leurs côtés.

Bien que les FAC s’efforcent concrètement d’opérer un changement culturel afin de garantir que les politiques et les pratiques intègrent les perspectives de genre et qu’elles créent un climat plus équitable pour les femmes, le fait que nous devins rédiger un article pour souligner les réalisations des femmes en particulier signifie que nous n’avons pas encore atteint l’égalité à laquelle nous aspirons.