Avril est le Mois des enfants de militaires : Rencontrez la famille Harding
Le 28 avril 2022 - Aviation royale canadienne
La 14e Escadre Greenwood accueille la famille Harding depuis cinq ans. Le capitaine Richard Harding est un officier de systèmes de combat aérien du 405e Escadron de patrouille à longue portée et pilote un appareil CP‑140 Aurora. Son épouse, la lieutenante de vaisseau Chantal Harding, est instructrice de cadets de la Réserve au sein de l’escadron de cadets de l’aviation royale du Canada 517 F/lt Graham.
Il y a beaucoup d’action chez les Harding. Ils ont deux jeunes filles et Richard part en exercice ou en déploiement pendant environ un tiers de l’année.
« Une fois, il y avait une guerre et papa est allé pour essayer d’aider des gens avec son avion », raconte Alexandra, 6 ans, en décrivant l’un des déploiements de son père.
« Quand papa n’est pas à la maison, je suis triste et il me manque beaucoup. Ça me rend triste à l’heure du dodo. Mais on a un de ses chandails et on le colle quand on va se coucher », explique Cassandra, 8 ans.
Leur mère, Chantal, ajoute : « Nous avons aussi mis des photos sur une carte pour montrer où nous sommes et où se trouve Richard, ainsi que les différents fuseaux horaires, pour que les filles aient une meilleure idée de l’endroit où se trouve leur père ».
Richard souhaiterait être plus souvent à la maison pour assister à des événements comme les concerts à l’école, les remises de diplômes, les anniversaires de naissance et de mariage et des fêtes spéciales, dont l’Halloween, l’Action de grâces et Pâques. Cependant, ses filles apprécient toujours les cadeaux spéciaux qu’il rapporte de lieux exotiques ainsi que les petites surprises de papa.
« Une fois, à Noël, quand papa n’était pas là, il y avait une grosse boîte et papa a surgi de la boîte », raconte Alexandra. « On était vraiment surprises [de voir papa], et ensuite on a joué dans la boîte ». Les filles ne savaient pas que Richard allait revenir à la maison ce Noël‑là jusqu’à ce qu’il bondisse en dehors de la boîte que Chantal avait fabriquée à l’aide de deux boîtes de déménagement en carton. Cet événement restera sans aucun doute gravé dans leur mémoire.
Comme bon nombre de familles de militaires, les Harding font tout ce qu’ils peuvent pour apporter de la sécurité et de la stabilité dans la vie de leurs filles. À cette fin, ils reçoivent fréquemment la visite de membres de leur famille élargie en Ontario, ils ont noué des liens solides avec leurs voisins, qui sont devenus comme des membres de leur famille, et ils s’assurent de rester en contact.
Les filles sont heureuses de donner un coup de main lorsque leur père est absent. « Elles sont d’une grande aide pour leur maman, c’est certain », affirme Richard. « Quand papa n’est pas là, j’écoute maman, je range le linge, on aide à faire la vaisselle et, quand on se réveille, on donne des gâteries de minou à Missy [le chat de la famille] », explique Cassandra.
Même si les Harding sont établis à Greenwood, ils vivent en permanence avec la réalité à laquelle sont confrontées toutes les familles de militaires, à savoir qu’une affectation pourrait se pointer à l’horizon. Heureusement, les Harding bénéficieront d’une certaine stabilité géographique à court terme, car Richard devrait être affecté à une autre unité de Greenwood cet été. Cependant, il sait que, quelques années plus tard, la famille sera confrontée à la décision de déménager loin de Greenwood. À ce moment‑là, les enfants auront vieilli et seront encore plus attachées à leur école et leurs amis, ce qui fait envisager à Richard la possibilité de partir seul afin que les filles puissent rester dans un environnement familier.
« Je serais triste si on devait partir et que je voulais rester », exprime Cassandre au sujet de la possibilité de déménager.
Peu importe ce que l’avenir réserve à la famille Harding, Alexandra et Cassandra grandissent et acquièrent de la résilience ainsi qu’un sens de la curiosité et de l’aventure. « À mesure qu’elles se sont habituées à leur vie d’enfants de militaire, elles se sont assurément adaptées, affirme Chantal. Les premières années ont été difficiles, mais, lorsque Richard part, il est en mesure d’appeler à la maison et de faire des appels vidéo avec les filles, ce qui rend les choses un peu plus faciles. De plus, les retours à la maison sont toujours des événements spéciaux. »
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Cassandra, Richard, Chantal et Alexandra Harding à Greenwood, en Nouvelle‑Écosse.
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Le capitaine Richard Harding et la lieutenante de vaisseau Chantal Harding à Greenwood, en Nouvelle‑Écosse.