L’Aviation royale canadienne et le Commandement spatial des États-Unis signent un accord de coopération spatiale renforcée

Le 27 mars 2023 - Aviation royale canadienne

Le lieutenant‑général Eric Kenny, commandant de l’Aviation royale canadienne, ainsi que le général James H. Dickinson, commandant du Commandement spatial des États‑Unis (United States Space Command), ont signé ce mois-ci un accord de coopération spatiale renforcée. Le brigadier‑général Mike Adamson, commandant de la 3^e Division spatiale du Canada, était également présent pour la signature.

L’accord permettra d’encadrer une collaboration accrue dans le domaine spatial entre les forces armées des deux nations. Il a pour objectif d’accentuer l’échange d’information, de concilier les besoins touchant l’activité spatiale militaire, ainsi que de cerner des études, projets et activités qu’il serait possible de faire conjointement.

« Le Canada entretient une collaboration de longue date avec les États‑Unis dans le domaine spatial. Pensons par exemple à sa participation initiale aux opérations spatiales du NORAD, puis à ses contributions au Réseau de surveillance spatiale dirigé par les États‑Unis, ainsi qu’au travail des deux nations dans le cadre de l’Initiative d’opérations spatiales conjointes. Ce nouvel accord vient élargir un partenariat durable, et s’inscrit dans notre démarche de renforcement des mesures de dissuasion et de nos capacités spatiales, de même que d’optimisation des ressources dans nos deux pays », dit le lieutenant‑général Kenny.

L’espace joue un rôle unique, car il veille au mode de vie des Nord‑Américains, leur permettant d’avoir accès aux télécommunications, à Internet, à la télévision par satellite et par câble, et au GPS, parmi de nombreux autres services. Alors que d’autres accords et ententes englobent les opérations spatiales quotidiennes menées entre les centres d’opérations spatiales militaires des États‑Unis et du Canada, ce nouvel accord définit d’autres domaines de coopération spatiale militaire.

« Un réseau mondial d’alliés et de partenaires demeure l’une des plus grandes sources de force et de protection de notre nation. Le partenariat entre le Commandement spatial des États‑Unis et le Canada renforce l’assurance mutuelle de préserver nos intérêts communs dans tous les domaines », a souligné le général Dickinson de la United States Army.

Cet accord contribue également à l’atteinte des objectifs des Forces armées canadiennes, tels qu’ils sont énoncés dans la politique de défense du Canada, Protection, Sécurité, Engagement (PSE). Plus précisément, PSE fait état de la nécessité de défendre et de protéger les capacités spatiales militaires, de travailler avec des partenaires pour promouvoir les intérêts nationaux du Canada en matière d’espace, d’investir dans une gamme de capacités spatiales et de les utiliser, et de mener des activités de recherche et de développement de pointe sur les nouvelles technologies spatiales en étroite collaboration avec les alliés, l’industrie et le milieu universitaire.

Cet accord reconnaît la longue histoire de coopération militaire entre le Canada et les États‑Unis, ainsi que leur intérêt commun pour l’utilisation pacifique de l’espace. Il permettra aux deux pays de mieux se positionner pour travailler ensemble en réponse à un domaine spatial qui évolue rapidement.

« À mes yeux, notre approche collaborative des activités spatiales en est une d’“alliance naturelle”, car il nous apparaît évident qu’aucune nation ne peut poursuivre à elle seule des activités indépendantes dans ce domaine. Les partenariats, comme le nôtre avec les États‑Unis, constituent un tout bien plus grand que la somme de ses parties. Cet accord illustre notre ferme intention de poursuivre, dès aujourd’hui et pour l’avenir, la collaboration et le travail déjà excellents dans le domaine spatial avec le Commandement spatial des États‑Unis », dit le brigadier-général Adamson..