L’ARC : une présence durable dans le Nord

Article de nouvelles / Le 11 août 2014

Par les Affaires publiques de l’ARC

Depuis 90 ans, la Force aérienne du Canada mène des opérations et maintient une présence dans le vaste territoire du Nord canadien.

Au fil des décennies qui ont suivi la fondation de l’Aviation royale canadienne, en 1924, les aviateurs et aviatrices ont étudié et cartographié le territoire nordique du Canada. Ce faisant, ils ont largement contribué à l’accroissement des connaissances sur cette région où les conditions difficiles et rigoureuses sont la norme, de sorte que nous sommes maintenant en mesure d’y opérer avec plus d’aise.

À l’époque de la guerre froide, dans le cadre de la création du NORAD, le Canada a élargi ses moyens de défense aérienne en raison du risque croissant qu’une guerre nucléaire éclate entre les États-Unis et l’Union soviétique.

Le Lancaster, le Canso, le Norseman, l’Otter, le Dakota et le Flying Boxcar, parmi bien d’autres, dominaient alors l’espace aérien du Grand Nord. Ils ont contribué à rendre le Canada plus sûr en menant des activités de cartographie, de réapprovisionnement et de surveillance, et en se tenant prêts à défendre le territoire.

Visionnez une vidéo sur les opérations de l'ARC dans le Nord dans la Galerie des vidéos de l'Aviation royale canadienne.

Au cours des dernières années, des changements importants ont eu lieu dans le Nord. Tout en maintenant de solides moyens de défense aérienne, l’ARC a dû s’adapter à une nouvelle réalité.

« La navigation, le tourisme et l’exploitation de nouvelles ressources s’accentueront assurément à mesure que fond la couverture glaciale dans le Nord », indique le lieutenant-général Yvan Blondin, commandant de l’ARC.

Comme les changements climatiques ont pour effet d’augmenter le niveau d’activité dans les régions nordiques du Canada, il est à prévoir que le pays devra composer avec de nouveaux enjeux de sécurité. Outre l’activité internationale déjà en cours, un accès plus facile au Nord pourrait se traduire par une augmentation des activités illégales comme l’immigration clandestine et la contrebande, ainsi que par une présence accrue de matières polluantes.

Le passage de navires construits inadéquatement ou conçus pour naviguer dans des conditions météorologiques moins difficiles pourrait nuire au fragile écosystème. Par ailleurs, l’augmentation des vols commerciaux dans le Nord canadien pourrait y augmenter le risque d’accidents aériens majeurs.

« L’Aviation royale canadienne doit maintenir sa présence dans le Nord. On attache beaucoup d’importance aux opérations expéditionnaires, et dans l’ARC, ces opérations sont d’abord et avant tout menées au Canada. Et qui dit Canada, dit le Nord », souligne le lieutenant-général Blondin.

La Force aérienne maintient une présence considérable et permanente dans le Nord, notamment à la Station des Forces canadiennes Alert (Nunavut), au 440e Escadron de transport à Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest), dans les emplacements d’opérations avancés du NORAD d’Inuvik et de Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest), de Rankin Inlet et d’Iqaluit (Nunavut), et au Système d’alerte du Nord du NORAD, le long de la côte arctique.

La Force aérienne du Canada travaille à l’amélioration de ses capacités dans le Nord afin d’être en meilleure posture pour surmonter les difficultés associées aux changements climatiques et à l’activité accrue dans cette région.

« Forte de ses nouvelles flottes d’aéronefs, dont le Globemaster, l'Hercules de modèle J et le Chinook de modèle F, l’ARC dispose des aéronefs polyvalents dont elle a besoin pour opérer dans toutes les régions du Canada », affirme le lieutenant-général Blondin.

Au cours des prochaines années, l’ARC continuera de parfaire sa capacité d’opérer dans le Nord en profitant des percées technologiques et en intégrant complètement ses flottes d’avions et d’hélicoptères aux missions dans l’Arctique.

Les forces armées canadiennes contribuent à tous les aspects de la Stratégie pour le Nord du Canada, en particulier à la protection du territoire. Pour soutenir cette priorité, l’ARC exécute des patrouilles aériennes de souveraineté, de reconnaissance et de surveillance, mène des opérations de recherche et de sauvetage, veille au transport du matériel en cas de catastrophe aérienne majeure, appuie les exercices annuels et les opérations de souveraineté, et assure le transport aérien et le réapprovisionnement dans des régions éloignées.

« L’ARC s’est engagée à soutenir le gouvernement et à travailler avec ses partenaires militaires, civils et gouvernementaux dans le but d’assurer une présence sûre et solide dans le Nord », conclut le lieutenant-général Blondin.

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