Les femmes excellent dans des métiers spécialisés à l’IMF Cape Scott

Le 5 septembre 2019 — Nouvelles de la Défense

La Marine royale canadienne (MRC) contemporaine prend des mesures dans le but de promouvoir une main-d’œuvre de plus en plus diversifiée sur le plan des sexes. Des femmes et des hommes servent fièrement les uns aux côtés des autres, tous grades et tous groupes professionnels militaires confondus. Et, même si des femmes exercent déjà toutes les fonctions à bord de navires de la MRC, on déploie aussi ces efforts dans la coulisse et au sein d’équipes composées majoritairement de civils à l’Installation de maintenance de la Flotte de la Marine.

À l’IMF Cape Scott à Halifax, Angela Bezanson, mécanicienne industrielle ayant la certification Sceau rouge, est l’une des nombreuses femmes parmi les quelque 1 200 employés spécialisés qui soutiennent la Flotte de l’Atlantique. Elle travaille à l’IMF depuis douze ans et, en tant que technicienne en mécanique navale, elle est chargée de l’entretien des systèmes d’armes sous-marins que l’on trouve à bord de navires et sous-marins canadiens de Sa Majesté.

« Ce qu’il y a de mieux dans l’exercice d’un métier au sein de la MRC, c’est la fierté tirée du travail que nous accomplissons », affirme Mme Bezanson.

« Ce travail joue un rôle dans la protection de notre pays, et il permet d’optimiser le rendement des équipages de navire et de rentrer au bercail, sain et sauf. »

C’est un emploi exigeant et souvent stressant qui présente chaque jour de nouveaux défis. Dans l’exercice de ses fonctions, Mme Bezanson a même quitté le pays afin d’aider à entretenir l’équipement de navires au sein d’un détachement mobile de réparation. Par ailleurs, le fait de collaborer avec des collègues chevronnés et de tirer des leçons d’eux lui ont inspiré de la confiance et l’ont incitée à s’acquitter de nouvelles responsabilités au fil des ans.

« Si je suis restée au sein de l’organisation, c’est parce qu’elle continue de me proposer des défis. Mon travail inspire la confiance et favorise la croissance personnelle », ajoute-t-elle.

Tout comme la MRC est fière de créer des occasions pour les femmes d’exceller dans ses rangs, l’organisation fait également montre d’un engagement à soutenir les femmes qui exercent un métier. Voilà quelque chose qui profite aux employés à Cape Scott.

« C’est bien connu qu’il s’agit toujours d’un domaine composé majoritairement d’hommes, comme il l’a toujours été. Cependant, nous voyons vraiment un nombre grandissant de femmes qui gravissent les échelons et remplissent de nouveaux rôles au sein de l’organisation. Je pense que d’abondantes possibilités s’offrent aux personnes qui les veulent », précise Mme Bezanson.

« Votre carrière peut suivre de nombreux parcours différents, ce qui constitue un avantage d’être ici. C’est quelque chose que j’ignorais avant mon arrivée à Cape Scott, et je tente de le faire savoir aux gens. C’est une importante organisation qui renferme beaucoup de possibilités de croissance, selon vos aspirations. »

Ayant récemment tiré parti d’une de ces occasions pour faire progresser sa carrière, Narissa Crawford-Daniels fait écho aux commentaires. Après avoir soutenu l’IMF pendant plus de dix ans en s’acquittant de tâches administratives associées dans son emploi de bureau, elle a récemment fait son entrée dans l’atelier, où elle entame son apprentissage. Elle déclare n’éprouver aucun regret six mois après avoir effectué ce changement.

« C’était effrayant d’arriver dans un nouvel environnement après avoir eu les mêmes habitudes de travail pendant treize ans, mais j’ai reçu beaucoup de soutien à ce jour. »

En tant qu’apprentie en réparation de navires, elle s’est vue confier comme premières tâches la confection de bâches et de revêtements à l’épreuve des intempéries nécessaires pour recouvrir l’équipement à bord de navires, et d’après Mme Crawford-Daniels, l’achèvement du premier projet dans son nouvel atelier a été un moment marquant.

« Le fait d’entamer un projet à l’aide d’un patron, de rassembler les matériaux et, au bout du compte, de le créer et de le terminer diffère largement du travail que je réalisais autrefois. Le fruit du travail, un objet tangible que j’ai créé de mes propres mains, sera utilisé à bord d’un navire. C’était un sentiment merveilleux. »

Les deux femmes affirment qu’elles considèrent leur milieu de travail comme étant une option attrayante pour les femmes qui cherchent à entamer une carrière dans un métier spécialisé ou à faire progresser leur carrière dans un environnement respectueux et favorable.

« Vous ne le regretterez pas. Les possibilités auxquelles on a accès ici vous permettent de poursuivre une carrière aussi diversifiée que vous le souhaitez », affirme Mme Bezanson.

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