Un répulsif à oies respectueux de l’environnement

Le 24 septembre 2019 — Nouvelles de la Défense

Auteur : Peter Mallett

Des lumières stroboscopiques solaires ont été installées dans cinq endroits à la base dans le cadre des efforts continus déployés pour repousser les bernaches du Canada non migratrices et prévenir l’accumulation d’excréments de ces oiseaux.

L’éclairage de nuit clignote rapidement et s’apparente aux gyrophares placés sur le toit d’un véhicule de police ou camion d’incendie. Les lumières ont tout d’abord été installées à titre d’essai par le personnel d’administration de la base en février, après que des plaintes aient été déposées relativement aux désagréments causés par les oies qui nichent devant le bureau de l’aumônier de la formation et les traces d’excréments à l’intérieur du bâtiment.

L’éclairage s’est avéré un répulsif efficace aux oies, affirme le capitaine de corvette (à la retraite) Jeff Thomson, officier de projet, Administration de la base. Des lumières ont également été installées pour protéger la pelouse et les allées piétonnes devant la caserne Nelles, la piste de course et le terrain de volleyball près du Centre sportif Naden, l’aire de pique-nique derrière la salle des armes de Work Point, ainsi que les terrains de baseball du chemin Colville.

« L’éclairage n’a pas d’effets sur les personnes, mais il agace vraiment les oies, car leurs yeux sont extrêmement sensibles. À ce jour, l’éclairage s’est avéré une façon très efficace de remédier au problème, ajoute M. Thomson. C’est une solution à la fois humaine et respectueuse de l’environnement. »

Les six lumières coûtent environ 2 000 $. Celles-ci émettent une série de clignotements rapides toutes les deux secondes, comme une lumière stroboscopique, et elles offrent une couverture de 360 degrés pendant la nuit. Les lumières visent à déranger les oies qui nichent, explique M. Thomson, ce qui les fait douter de la sécurité des lieux.

Thomson travaille en étroite collaboration avec Sécurité et environnement de la Formation (SEF), dont le personnel surveille l’efficacité de l’éclairage dans les zones d’essai. Celui-ci recueille des données quantitatives afin de déterminer s’il y a une réduction de la densité d’excréments d’oies dans les sites choisis pour la mise à l’essai près des lumières. Si les résultats montrent une diminution de la population d’oies et de leur incidence sur les lieux, l’éclairage pourrait s’avérer un autre outil précieux que l’on peut utiliser pour résoudre des problèmes liés aux oies dans les zones les plus touchées.

Les bernaches du Canada exotiques ont été introduites il y a plus de 50 ans dans les régions du sud de l’île de Vancouver à des fins de chasse; cependant, des changements apportés aux règlements relatifs à la chasse et un manque de prédateurs naturels ont permis à leurs populations de croître de façon exponentielle. La densité élevée d’excréments se retrouvant sur les allées piétonnes et les zones à forte circulation, comme les espaces verts, constitue une préoccupation continue pour la santé et la sécurité du public dans l’agglomération de Victoria.

Les bernaches du Canada migratrices et non migratrices sont protégées sous le régime de la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs d’Environnement et Changement climatique Canada.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la stratégie de gestion des populations d’oies du district régional de la capitale, consultez le site Web www.crd.bc.ca/project/past-capital-projects-and-initiatives/goose-management.html (en anglais seulement).

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