Appel à tous les techniciens en physiologie de l’aviation
Le 10 février 2020 - Nouvelles de la Défense

Légende
Une vue intérieure du caisson hypobare (caisson d’altitude), de l’École de survie et de médecine de l'air des Forces canadiennes (ESMAFC) où se déroule l’entraînement à la reconnaissance de l'hypoxie.
Êtes-vous un OP DEA, MÉC B, TECH SITA, TECH AÉRO, TECH AVIO, TECH SA, TECH MOUV, A MÉD, TECH MÉD, OP C AÉRO, TECH SO, ou TECH MÉD PRÉV qui un veut changer de carrière? Le Groupe des Services de santé des Forces canadiennes accepte maintenant des reclassements et des mutations entre éléments au poste de technicien en physiologie de l’aviation (TECH PHYS A).
Les TECH PHYS A effectuent un éventail de tâches : formation du personnel naviguant sur la physiologie aéronautique et les facteurs humains; fonctionnement des simulateurs dont le caisson hypobare (caisson d’altitude), l’appareil respiratoire à alimentation réduite en oxygène, les simulateurs de réalité virtuelle et la centrifugeuse humaine. Des tâches particulièrement intéressantes!
Si votre intérêt est piqué, continuez votre lecture!
Une journée dans la vie d’un technicien en physiologie aéronautique
C’est la dernière journée de l’instruction aéromédicale à l’École de survie et de médecine de l’air des Forces canadiennes pour certains nouveaux pilotes. Aujourd’hui, ils ont la chance de mettre en pratique dans le caisson d’altitude ce qu’ils ont appris en classe.
Les stagiaires sont remplis d’excitation en quittant la séance d’information en classe et en marchant en direction de la salle du caisson. Ils commencent par revêtir leurs casques et leurs masques, qui constituent leur source d’oxygène lorsqu’ils se trouvent dans le caisson hypobare. En tant que TECH PHYS A, je teste l’étanchéité du masque de chacun des stagiaires pour m’assurer qu’il n’y a pas de fuites avant qu’ils n’aillent s’asseoir à l’intérieur du grand caisson bleu. Je les rejoins avant que la lourde porte se referme derrière nous.
L’anticipation augmente pendant que le personnel du caisson effectue le décompte par l’entremise d’un canal de communication privé : « 3-2-1- INITIER ». Une puissante détonation se produit lorsqu’un courant d’air froid quitte la chambre principale et que cette dernière « monte » jusqu’à une altitude de 10 000 pieds en moins d’une seconde. Je suis l’un des membres du personnel de sécurité et j’observe attentivement les stagiaires crier « OXYGÈNE, OXYGÈNE, OXYGÈNE » afin d’indiquer à leurs coéquipiers de tester leur masque respiratoire.
Sous la direction du directeur de vol et dans un environnement sécuritaire, chaque stagiaire pousse sa poignée jaune vers l’avant pour commencer la formation sur la reconnaissance des symptômes d’hypoxie. Les stagiaires respirent maintenant un mélange de 10 % d’oxygène et de 90 % d’azote, ce qui reproduit la sensation de manque d’oxygène qu’une personne ressent à 25 000 pieds d’altitude. Une minute seulement s’écoule avant qu’une première stagiaire ressente des symptômes importants, lève sa poignée jaune et actionne les leviers d’oxygène et de pression d’urgence à 100 %. Un après l’autre, les stagiaires atteignent leur propre niveau de tolérance et recommencent à respirer de l’oxygène à 100 %. La formation se termine lorsque le dernier stagiaire effectue les procédures d’urgence et lorsque tous les leviers jaunes reviennent à la position de départ.
Si cette carrière vous intéresse, veuillez communiquer avec l’officier d’état-major de l’attraction du Groupe des Services de santé des Forces canadiennes au 613-901-1558 pour obtenir plus d’information, et surveillez la diffusion au printemps de 2020 du CANFORGEN sur le Reclassement volontaire pour les officiers et les militaires du rang qualifiés de 2021.
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