Pour en finir avec les mythes sur la classification
Le 14 décembre 2020 - Nouvelles de la Défense
Vous êtes-vous déjà demandé comment votre poste est classifié? Dans le cadre de la classification, on évalue les caractéristiques de votre poste par rapport à celles des autres postes dans votre organisation. Finissons-en avec quelques mythes répandus sur la classification!
Mythe no 1 – La classification est liée au rendement.
Exemple : Tom est un employé exceptionnel et son rendement surpasse constamment celui de ses collègues qui font le même travail dans un autre secteur de la fonction publique.
Question : Est-il temps de reclasser le poste de Tom?
Réponse : C’est faux! Le poste que vous occupez ne peut être reclassifié à un niveau supérieur simplement parce que vous faites un bon travail. Pourquoi? La classification se rapporte à la « valeur » des tâches attribuées au poste et non à la « valeur » de l’employé occupant le poste. Tom est maintenant hautement compétent dans ses fonctions. Il est peut-être temps pour lui de chercher un nouveau poste qui lui permettra de relever de nouveaux défis ou qui sera mieux adapté à ses compétences.
Mythe no 2 – La classification est fondée sur les compétences de l’employé.
Exemple : Diane travaille au service des communications à titre de rédactrice. Elle est également une analyste exceptionnelle qui peut travailler avec des statistiques, en plus de préparer des feuilles de calcul, des tableaux et des graphiques. Le supérieur de Diane aime les rapports qu’elle prépare, et d’autres membres de son équipe sont d’avis que ses données sont utiles et contribuent à l’efficacité.
Question : Diane devrait-elle maintenant se voir confier des tâches d’analyse? Est-il temps de reclasser son poste?
Réponse : C’est faux! Des compétences précises sont exigées pour chaque poste. Un employé peut avoir une compétence particulière qui n’est pas nécessairement requise pour son poste, mais le travail ne peut pas dépendre de l’employé qui occupe le poste.
Si le gestionnaire juge que l’analyse statistique est importante pour le fonctionnement de l’unité de travail, il est peut-être temps de créer un nouveau poste et de sélectionner une description de travail normalisée (DTN) qui reflète cette fonction. La tâche pourrait faire partie du poste, mais elle doit s’inscrire logiquement dans le flux de travail de la section; elle ne doit pas dépendre des compétences particulières de Diane. Si Diane quitte son poste, les tâches ne changeront pas; il faudra alors remplacer Diane par une personne ayant les compétences exigées.
Mythe no 3 – La classification est liée à la charge de travail.
Exemple : Claude et David sont des spécialistes de l’entretien des aéronefs (GL-AIM) qui font le même travail. Claude travaille à Bagotville et David, à Winnipeg. En raison d’un horaire de formation plus chargé, il y a une pénurie de main-d’œuvre à Winnipeg. Par conséquent, David travaille de longues heures à un rythme supérieur à la moyenne.
Question : Le poste de David devrait-il être classé à un niveau supérieur à celui de Claude?
Réponse : Vous avez raison, c’est également faux! La classification des postes est fondée sur la nature des tâches et des responsabilités et non sur la charge de travail. Le seul fait que David travaille dans des circonstances différentes et à un rythme plus élevé que la moyenne ne justifie pas la reclassification de son poste à un niveau supérieur. Comme les deux employés ont les mêmes tâches et les mêmes responsabilités, leur paye et leur classification doivent demeurer inchangées.
La charge de travail et le nombre d’heures n’ont rien à voir avec la classification. Pour récompenser David, le meilleur outil est la rémunération des heures supplémentaires, voire un prix instantané ou une mention Bravo Zulu.
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le manuel Classification 101 (accessible uniquement sur le réseau de la Défense nationale) ou envoyez un courriel à E-Class.
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