On passe à l’action : doses du vaccin à l’intention du personnel des FAC

Le 20 janvier 2021 - Nouvelles de la Défense

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À la fin de 2020, nous avons reçu notre première livraison de 2 400 doses de vaccin contre la COVID-19 de Moderna. Grâce à ces vaccins approuvés par Santé Canada, nous pourrons protéger 1 200 militaires.
Photo: Avr Lanny Jellicoe

Prêt à servir. Prêt à se battre.

Les soldats, les marins et les aviateurs du Canada constituent, sans l’ombre d’un doute, notre arme la plus précieuse, notre équipement à la pointe de la technologie.

Dans le but d’optimiser la disponibilité opérationnelle des membres des Forces armées canadiennes (FAC), la prestation de soins de santé est prévue par la Loi sur la défense nationale. Le ministère de la Défense nationale (MDN) et les FAC ont la responsabilité de veiller à ce que les militaires reçoivent des prestations et des services de santé comparables à ceux offerts aux autres Canadiens dans le cadre des régimes provinciaux et territoriaux sous le régime de la Loi canadienne sur la santé. Ces prestations et services de santé sont adaptés aux exigences opérationnelles et aux besoins particuliers des militaires.

Nous nous acquittons de cette responsabilité jugée sacrée, et nous avons fait d’importants progrès en vue de sa mise en œuvre.

À la fin de 2020, nous avons reçu notre première livraison de 2 400 doses de vaccin contre la COVID-19 de Moderna. Grâce à ces vaccins approuvés par Santé Canada, nous pourrons protéger 1 200 militaires.

Cette livraison constitue un jalon important dans la planification d’éventuelles livraisons à grande échelle du vaccin aux FAC, et d’autres livraisons sont prévues au cours des mois à venir.

« Santé Canada n’autorise l’utilisation des vaccins contre la COVID-19 au Canada qu’au terme d’un examen scientifique indépendant et exhaustif de l’innocuité et de l’efficacité du vaccin, et j’appuie la décision », affirme le major-général Marc Bilodeau, médecin général des FAC. « Chez la plupart des gens, les effets secondaires associés au vaccin sont généralement légers ou modérés; cependant, chez d’autres personnes, le vaccin peut produire des effets indésirables. Le Canada jouit d’un solide système de surveillance de l’innocuité des vaccins, lequel mobilise de façon proactive les professionnels de la santé, les fabricants de vaccins, les gouvernements des provinces et des territoires, l’Agence de la santé publique du Canada et Santé Canada. »

Nos doses du vaccin, qui nous ont été fournies par l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), seront offertes aux militaires par l’intermédiaire des Services de santé des Forces canadiennes, conformément à notre cadre de priorisation de la vaccination contre la COVID-19.

Notre priorité absolue, laquelle s’apparente beaucoup au modèle orienté par l’ASPC que suivent les autorités provinciales, est de vacciner nos fournisseurs de soins de santé de première ligne qui travaillent dans des environnements cliniques à haut risque ou qui ont des problèmes de santé qui les rendent vulnérables aux formes graves de la COVID-19. Cela comprend, par exemple, les cliniciens appuyant les établissements de soins de longue durée ou fournissant des soins médicaux aux résidents vulnérables de collectivités autochtones, ainsi que les militaires offrant des soins médicaux aux membres des FAC qui pourraient avoir contracté la COVID-19. Le 7 janvier, les FAC ont administré la première dose du vaccin contre la COVID-19 de Moderna au soldat (Sdt) Connor Doucette, de la 2e Ambulance de campagne, en raison de sa profession de technicien médical. Le Sdt Doucette est également affecté à une équipe qui pourrait être envoyée en mission pour soutenir les Canadiens et les Canadiennes au pays pendant la pandémie de COVID-19. Diverses bases et escadres des FAC ont déjà administré des centaines de doses du vaccin contre la COVID-19 au personnel de priorité 1.

Le 2e groupe prioritaire comprend les membres des FAC qui travaillent dans des milieux de travail à haut risque semblables à ceux des membres du 1er groupe prioritaire, mais qui n’ont pas reçu le vaccin durant la première attribution. Mentionnons, entre autres, les premiers intervenants et les membres des FAC chargés de livrer ou de soutenir la livraison de vaccins à des collectivités éloignées ou à haut risque. Ces derniers peuvent s’attendre à recevoir leur première dose du vaccin dans un proche avenir.

Au cours des semaines et des mois à venir, nous pouvons nous attendre à des dizaines de milliers de livraisons de vaccins supplémentaires pour vacciner d'autres membres des FAC. En fait, comme d'autres Canadiens, nous nous attendons à ce que le reste de nos doses requises et la majorité des vaccinations individuelles soient terminées d'ici la fin de l'été / début de l'automne 2021.

Le 3e groupe prioritaire comprend les membres des FAC en mission ou qui travaillent pour fournir un soutien essentiel aux fonctions et aux capacités critiques des Forces, comme la recherche et sauvetage, les fonctions de préparation comme la Force opérationnelle terrestre de réaction immédiate, l’entretien des aéronefs, les unités d’intervention immédiate, les navires de garde, l’aide humanitaire, les opérations d’évacuation de non-combattants, la cyberassurance et la gestion du soutien aux victimes. Sont également inclus les membres des FAC qui contribuent aux opérations du NORAD, de l’OTAN et de l’ONU ou qui travaillent directement avec d’autres partenaires internationaux, ainsi que ceux qui apportent un soutien direct aux différents paliers du gouvernement

Les membres des FAC affectés à l’extérieur du Canada (OUTCAN) appartiennent également à ce groupe. La plupart des militaires servant à l’étranger et des personnes à leur charge seront vaccinés par les pays hôtes alliés, mais des dispositions seront prises pour immuniser le personnel lorsque cela s’avère impossible, notamment en leur administrant le vaccin au Canada avant leur affectation à l’étranger.

Le 4e groupe prioritaire comprend les membres des FAC engagés dans des activités de génération de forces, de formation et d’instruction. Cela comprend par exemple le personnel des FAC s’entraînant en vue de missions qui lui sont assignées, ainsi que les instructeurs, le personnel et les étudiants des collèges militaires royaux et de l’École des recrues des FAC.

Bien que nous nous attendions à ce que tous les membres des FAC qui souhaitent recevoir le vaccin soient en mesure de l’obtenir au cours de la seconde moitié de 2021, il importe de souligner que ces groupes prioritaires ne sont pas mutuellement exclusifs; selon la disponibilité des doses et la logistique, les membres de divers groupes prioritaires pourraient être vaccinés en même temps.

Le vaccin contre la COVID-19 est-il obligatoire pour les membres des FAC? Le major-général Bilodeau fournit la réponse suivante : « Tout comme les autres vaccins fournis aux membres admissibles des FAC, le vaccin contre la COVID-19 ne sera pas obligatoire; cela reste une option volontaire pour tous. La décision de rendre ou non un vaccin obligatoire pour une opération ou un poste est prise par les commandants opérationnels, en consultation avec leurs conseillers médicaux. Toutefois, les membres des FAC peuvent exiger la preuve d’une vaccination contre la COVID-19 afin d’opérer dans certains environnements à risque élevé ou avec des populations vulnérables. L’intention reste de nous protéger et de protéger les autres afin de maintenir l’efficacité opérationnelle alors que nous servons le Canada et la population canadienne au pays et à l’étranger ».

Les employés civils du MDN et le personnel de la Force de réserve, y compris les Rangers canadiens et les officiers du Cadre des instructeurs de cadets, pourront obtenir le vaccin contre la COVID-19 auprès de leurs fournisseurs de soins de santé provinciaux et territoriaux lorsque celui-ci sera disponible s'ils ne sont pas couverts par le système des Services de santé des Forces canadiennes.

L’arrivée de doses de vaccin contre la COVID-19 destinées aux membres des FAC est une excellente nouvelle, certes plutôt encourageante, mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir.

Nous devons donc continuer à faire preuve de vigilance et à suivre toutes les mesures de santé publique, comme la distanciation physique et le port de masques, pour réduire le risque de contracter ou de propager la COVID-19.

Bien que la vaccination constitue un moyen efficace de protéger la population canadienne contre le coronavirus, la meilleure option demeure d’éviter d’y être exposé en premier lieu.

Nous avons tous un rôle à jouer pour réduire la pression qui s’exerce sur notre système de santé et garantir que nos forces conservent leur capacité opérationnelle à intervenir au besoin.

La lutte n’est pas encore terminée; continuons le combat ensemble.

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