Le sergent-major la 1re Division du Canada prend sa retraite après 37 années et demie de service

Le 20 juillet 2021 - Nouvelles de la Défense

Légende

Le sergent-major de la 1re Division du Canada, l’adjudant-chef Robert Beaudry, dans le champ de tir au fusil C7 de la Base des Forces canadiennes Kingston, le 21 mai 2021. Photo du MDN/des FAC présentée par le sergent Faye Worthy.

Kingston - Le 31 août 2021, après avoir transmis le poste de sergent-major de la 1re Division du Canada à l’adjudant-chef Jeffrey Aman dans les semaines précédentes, l’adjudant-chef Robert J. Beaudry accrochera son uniforme pour de bon. Il prend sa retraite après 37 années et demie de bons et loyaux services au Canada, aux Forces armées canadiennes (FAC) et au Régiment royal de l’Artillerie canadienne (RRCA).

Né à Cheticamp (N.-É.), l’adjuc Beaudry s’enrôle dans les FAC en mars 1984. Sa riche carrière a de quoi inspirer tout soldat nouvellement arrivé. Ses pairs voient en lui un modèle incroyablement positif pour les militaires des FAC.

Après avoir suivi l’instruction de base à l’École des recrues des Forces canadiennes Cornwallis et une instruction à l’École de combat de l’ARC à la BFC Shilo, l’adjuc Beaudry est affecté en août 1984 à la Batterie B du 1 RCHA à Lahr, en Allemagne, où il restera sept ans. En 1985, il prend une décision qui va changer sa vie : il se porte volontaire pour participer à la marche de Nimègue aux Pays-Bas, la première des six qu’il effectuera. À cette occasion, il rencontre son épouse Henny, avec qui il est marié depuis 32 ans.

Atteindre le rang d’adjuc est une réalisation en soi, mais la diversité des expériences vécues par l’adjuc Beaudry est une véritable source d’inspiration pour tous les Canadiens. Après avoir quitté l’Allemagne pour le Canada, il est affecté aux BFC Petawawa, Kingston, Ottawa, Valcartier, Gagetown et Halifax. Il participe à sept déploiements, notamment à Chypre (1991), en Bosnie (1994-1995, 1996, 2001), en Afghanistan (2003-2004, 2010) puis au Sinaï, en Égypte (2017-2018). À cela s’ajoutent les opérations nationales auxquelles se joint : contrôle des avalanches dans les Rocheuses, tempête de verglas au Québec et en Ontario, lutte contre les incendies forestiers, inondations en Ontario et au Québec et plus récemment, l’opération LASER, réponse des FAC à la pandémie du COVID-19. Malgré toutes ces réalisations, à entendre l’adjuc Beaudry s’adresser aux troupes, sa famille semble rester sa plus grande fierté.

Lorsqu’on lui demande de parler de sa carrière et de ses souvenirs les plus mémorables, il mentionne sans hésiter « le fait d’exercer le métier de soldat en compagnie des remarquables militaires canadiennes et canadiens rencontrés en cours de route. » 

L’adjuc Beaudry est reconnaissant pour les occasions exceptionnelles qui lui ont été offertes durant sa carrière militaire, mais, par-dessus tout, il est reconnaissant pour les amis et les collègues qu’il a eu le privilège de rencontrer et auprès desquels il a servi année après année.

Quand il repense à ses 37 années de service, voici ce que l’adjuc Beaudry a à dire aux militaires des FAC d’aujourd’hui et de demain : « Travailler dans les FAC est bien plus qu’un emploi, c’est une profession et un mode de vie. La force des FAC réside dans ses marins, ses soldats, ses aviateurs et ses opérateurs des services spéciaux que nous devons protéger, entraîner, encadrer et accompagner. Je vous demande à tous, et avec insistance, de vous traiter les uns les autres avec dignité et dans le respect, et d’agir rapidement si quelqu’un autour de vous s’éloigne de cette voie. »

Biographie de l’adjuc Beaudry.

Détails de la page

Date de modification :