Bouclez votre ceinture et découvrez la profession de technicien en physiologie aéronautique

Le 2 novembre 2021 - Nouvelles de la Défense

Le mot « génial » n’est pas assez fort pour décrire le métier du sergent Myles Mohr et ses expériences en tant que technicien en physiologie aéronautique.

Lorsqu’il a commencé sa carrière dans les Forces armées canadiennes (FAC) en tant que technicien médical en 2010, le sergent Mohr a découvert qu’il avait un grand intérêt pour la physiologie. Auparavant, il avait travaillé en tant qu’instructeur et avait aussi tiré une grande satisfaction de cette expérience. Sa passion pour la physiologie aéronautique et son amour de l’instruction ont ainsi pu être réunis lorsqu’on lui a offert l’occasion d’enseigner dans le domaine de la physiologie aéronautique.

La profession de technicien en physiologie aéronautique est un métier spécialisé qui ne regroupe qu’une vingtaine de professionnels. Le sergent Mohr et ses collègues forment donc une petite équipe soudée qui se serre les coudes pour accomplir son travail. En tant qu’instructeur et technicien en physiologie aéronautique à l’École de survie et de médecine de l’air des Forces canadiennes (ESMAFC), le travail du sergent Mohr est non seulement dynamique, mais il signifie également qu’il doit être qualifié pour jouer deux rôles principaux : enseigner et exécuter les tâches de technicien.

Le sergent Mohr et son équipe d’instructeurs enseignent à un public composé de pilotes et de membres du personnel navigant des FAC. Dans leur rôle d’instructeurs, les techniciens en physiologie aéronautique donnent différents cours d’instruction aéromédicale couvrant des sujets tels que l’hypoxie (faibles niveaux d’oxygène), le mal de décompression en altitude, le mal des transports, la vision nocturne et la désorientation spatiale, en mettant l’accent sur les symptômes associés à ces conditions. Les étudiants ont d’ailleurs l’occasion de faire l’expérience directe de ces symptômes au moyen de simulateurs.

Les simulateurs représentent un outil formidable pour les instructeurs. Dans leur rôle de techniciens, les techniciens en physiologie aéronautique accumulent de nombreuses heures d’expérience pratique avec les simulateurs utilisés pour l’instruction aéromédicale. En effet, il leur incombe d’effectuer les réparations de première ligne sur l’équipement, ainsi que l’entretien hebdomadaire pour s’assurer que tout est sécuritaire et en bon état de fonctionnement pour les cours d’instruction aéromédicale.

Les installations des simulateurs sont impressionnantes. Les différents outils de simulation avec lesquels le sergent Mohr et son équipe travaillent comprennent notamment un local pour la vision nocturne, une chambre hypobare, un appareil de respiration à oxygène réduit, un simulateur de vol à réalité virtuelle, une chaise Barany et un entraîneur de désorientation spatiale. Grâce à ces simulateurs, les étudiants en instruction aéromédicale ont l’occasion de ressentir les symptômes divers et intenses associés à la physiologie aéronautique, ce qui leur permettra de savoir à quoi s’attendre dans des scénarios réels. En particulier, les étudiants acquièrent une expérience de simulateur et se familiarisent avec les effets du vol à haute altitude avec de faibles niveaux d’oxygène ainsi qu’avec les illusions associées à la désorientation spatiale.

Les techniciens en physiologie aéronautique ne cessent jamais d’apprendre. De nombreuses occasions d’élargir leurs connaissances et de poursuivre leur formation s’offrent à eux, dont les cours suivants : formation en langue seconde, survie au sol, survie dans l’Arctique, conduite après la capture et formation SERF (survie, évasion, résistance et fuite). Ils ont aussi la possibilité de participer au soutien des missions de parachutage en haute altitude avec le COMFOSCAN.

Pour en savoir plus sur la profession de technicien en physiologie aéronautique, veuillez communiquer avec le conseiller d’ID SGPM actuel, l’adjudant Brent Conway (brent.conway@forces.gc.ca), et joignez-vous à cette équipe incroyable dès aujourd’hui!

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