Josée van den Hoogen, scientifique de la Défense, explore l’évolution de la COVID-19

Le 10 février 2022 - Nouvelles de la Défense

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Josée van den Hoogen, scientifique de la Défense, contribue à la modélisation de la COVID-19 au Centre d’analyse et de recherche opérationnelle de Recherche et développement pour la défense Canada.

Si la pandémie de COVID-19 nous a appris quelque chose, c’est qu’il est difficile de prévoir l’avenir. Pourtant, ce défi fait partie du travail de recherche opérationnelle effectué par Josée van den Hoogen, scientifique à Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC).

Au départ, Josée n’avait pas envisagé une carrière en sciences de la défense, mais elle a été attirée par cette occasion d’appliquer ses compétences en recherche dans l’intérêt public, et au bout du compte, dans l’intérêt du ministère de la Défense nationale (MDN) et des Forces armées canadiennes (FAC).

« Si vous avez la chance de travailler en science de la défense, les gens que vous allez rencontrer et l’expérience que vous allez acquérir vont vous aider à réussir », affirme Josée.

La scientifique a grandi dans une petite ville universitaire de la Nouvelle-Écosse rurale et a fait un baccalauréat en sciences, plus précisément en mathématiques, statistique et informatique, à l’Université St. Saint Francis Xavier d’Antigonish. Après avoir obtenu une maîtrise en sciences – en mathématiques et en statistique – de l’Université Queen’s de Kingston, en Ontario, elle n’a pas pu se retenir de retourner sur la côte Est. C’est ainsi que depuis trois ans, elle travaille à Halifax, en Nouvelle-Écosse, comme scientifique de la Défense de niveau subalterne.

Dans son rôle actuel, Josée développe des modèles et des outils pour faciliter la prise de décisions au sein des FAC. Dernièrement, ce travail de soutien à la prise de décisions s’est transformé en une collaboration avec ses collègues de RDDC afin d’appuyer la modélisation de la COVID-19 et d’estimer la prévalence des infections à la COVID-19. Ce travail de recherche éclaire les décideurs des FAC qui doivent réunir des militaires pour des opérations et des exercices comme l’opération LASER et l’exercice MAPLE RESOLVE. Grâce à son expérience en médecine évolutionniste, une branche de l’épidémiologie mathématique, Josée a pu appliquer sa connaissance des modèles utilisés en épidémiologie à la modélisation de la COVID-19.

Cependant, comme le signale Josée, il n’est pas possible de tenir compte de tous les aspects du mode réel dans un modèle. Étant donné que la COVID-19 est encore relativement nouvelle et qu’elle continue à évoluer, un des principaux défis consiste à adapter continuellement les modèles pour prendre en compte de nouveaux renseignements comme le statut vaccinal et les variants émergents du virus.

Depuis le début de la pandémie, Josée et ses collègues ont été en mesure de se réunir pendant que tous devaient être séparés. L’équipe du Centre d’analyse et de recherche opérationnelle (CARO) de RDDC qui est dispersée géographiquement a trouvé des moyens créatifs de collaborer et de mettre les dossiers en commun. Pendant ce temps, une nouvelle équipe de scientifiques a été constituée au sein du CARO pour appuyer exclusivement et à temps plein les Services de santé des Forces canadiennes (SSFC).

Ce que Josée aime le plus de son travail à RDDC, c’est l’interaction avec diverses équipes de personnes extraordinaires à l’échelle de l’organisation.

« C’est extrêmement gratifiant de travailler avec des gens de tous les coins du Canada et du monde, et de voir l’incidence et la valeur de notre travail pour éclairer la prise de décisions qui se répercutent sur la vie de beaucoup de personnes », conclut Josée.

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