Être instructeur – un métier névralgique des Forces armées canadiennes

Le 2 mars 2022 - Nouvelles de la Défense

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Sgt Vézina lors de son arrivée à l’ELRFC

Instructeur de l’année, Sgt Alex Vézina

Chaque année, un instructeur de grade matelot-chef/caporal-chef et de grade maître de 2e classe/sergent se voient remettre le prix d’instructeur de l’année pour s’être le plus distingués de leurs collègues en s’avérant être des modèles pour les candidats et leurs pairs dans l’incarnation et l’application du crédo de l’instructeur. Portrait du chemin atypique d’un des récipiendaires de 2022, Sgt Alex Vézina.

Sgt Vézina a fait le choix de s’enrôler comme soldat d’infanterie en 2012 et fait le saut dans l’Ouest canadien pour atterrir à la BFC Wainwright pour le cours d’infanterie et joindre les rangs du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI). Cette décision l’obligera à devoir redoubler d’ardeur pour faire ses preuves auprès de ses frères et sœurs d’armes du PPCLI et il aura réussi à relever le défi entre 2013 et 2020 avec détermination, dépassement de soi et rigueur.

Relever de nouveaux défis à l’ELRFC

Se sentant prêt à relever un nouveau défi, hors de sa zone de métier, Sgt Vézina a quitté Edmonton pour devenir instructeur à École de leadership et de recrues des Forces canadiennes (ELRFC). Il s’est porté volontaire, voyant au sein de l’unité de la garnison Saint-Jean une opportunité de développer de nouvelles compétences et d’aider la relève des FAC à passer de la vie civile à la vie militaire. C’est une opportunité d’aider à forger le caractère, à établir le standard et à transmettre des années d’expérience dans l’uniforme à une nouvelle génération qui a soif d’apprendre. Homme de famille, il pouvait également apprécier la stabilité qu’une affectation sur la base de la Rive-Sud de Montréal permet et n’a pas hésité à prendre cette décision.

En apprivoisant l’ELRFC, les candidats et le métier d’instructeur, Sgt Vézina a eu la chance de vivre des moments extraordinairement humains, de voir l’impact positif que peut avoir le métier, non pas sur la carrière militaire à venir des candidats, mais également sur leur vie personnelle en dehors de l’uniforme. Il existe tant d’histoires d’impacts positifs et d’apports concrets du métier sur la vie des jeunes femmes et jeunes hommes qui franchissent les portes de l’ELRFC.

Être instructeur et connaître du succès

Il va sans dire que le succès est une récompense des grandes qualités que possèdent les instructeurs. Ce qui distingue le Sergent Vézina des autres : ses standards élevés, sa rigueur, le respect, être ferme et équitable et réceptifs à apprendre autant que les candidats. En établissant pour lui-même des standards excessivement élevés, il prêche par l’exemple et établit un niveau de base élevé auquel se soumettent les candidats.

Choisir le chemin moins commun

À l’ELRFC, chaque jour est différent et présente de nouveaux défis. À l’ELRFC, l’expérience diffère des bataillons, diffère des régiments, diffère des autres unités de métiers que l’on retrouve dans les Forces armées canadiennes. À l’ELRFC, on contribue à élever les standards des forces canadiennes, on se développe sur le plan du leadership, de la communication et du travail d’équipe. Finalement, à l’ELRFC, on relève des défis qui nous préparent encore plus pour l’avenir.

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