Le commandant de l’Armée canadienne souligne la Journée des vétérans autochtones

Le 8 novembre 2022 - Nouvelles de la Défense

En tant que champion des peuples autochtones de l’Équipe de la Défense, j’ai le privilège d’être le porte‑parole du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes (FAC) alors que nous soulignons la Journée des vétérans autochtones.

Bien que certains noms soient bien connus – Francis Pegahmagabow, Mary Greyeyes Reid, Tommy Prince – l’image complète de la façon dont les peuples autochtones ont contribué à la défense du Canada tout au long de son histoire n’est pas toujours entièrement reconnue.

Ils ont joué un rôle de premier plan dans la défense du territoire qui est devenu le Canada, de la Nouvelle‑France à la guerre de 1812.

Plus tard, lors des deux guerres mondiales, des milliers d’Autochtones se sont engagés pour servir leur pays – même lorsqu’ils n’étaient pas considérés ou traités comme des égaux.

En Corée, dans les Balkans et en Afghanistan, ils ont continué à servir fièrement.

Ces antécédents sont au cœur des motifs pour lesquels nous soulignons les efforts des vétérans autochtones de façon distincte lors de la Semaine des vétérans. Leurs contributions particulières nécessitent une commémoration particulière.

Il est important d’honorer l’histoire des peuples autochtones, mais nous pouvons également les honorer en nous tournant vers l’avenir.

Comme l’a si bien dit l’ancien président de la Commission de vérité et de réconciliation Murray Sinclair, « L'éducation est la clé de la réconciliation. L’éducation nous a mis dans ce pétrin, et l’éducation va nous en sortir ».

Je crois que la sensibilisation et le dialogue demeurent les meilleurs outils pour veiller à ce que notre pays continue de progresser et d’offrir la meilleure qualité de vie à tous, peu importe leurs origines.

L’éducation et les possibilités qu’elle offre sont essentielles pour améliorer la qualité de vie de nombreux Autochtones. J’ai eu le plaisir de rencontrer et de discuter avec des participants de plusieurs programmes des FAC à l’intention des Autochtones cette année. 

En eux, je vois les leaders de demain, que ce soit dans les FAC ou ailleurs. Chaque année, un nouveau groupe termine le programme avec des compétences – leadership, pensée critique, travail d’équipe – et des connaissances pouvant contribuer à l’épanouissement de leur communauté.

Le savoir autochtone est au cœur de ces programmes. Les diplômés profitent des enseignements d’experts dans des domaines allant de la spiritualité à l’artisanat traditionnel.

Les appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation comprennent notamment l’éducation, la préservation et la revitalisation des langues autochtones. La réconciliation est complexe et exige quelque chose de chacun de nous, mais je suis convaincu que ces programmes apportent une contribution.

Aujourd’hui, prenons connaissance des aspects positifs et des erreurs du passé afin de travailler ensemble pour créer un environnement plus inclusif pour les générations à venir. Accueillons la diversité ensemble, poursuivons le dialogue, gardons l’esprit ouvert et concentrons‑nous sur ce qui nous unit plutôt que ce qui nous divise.

Comme je le dis souvent, les FAC sont l’une des multiples familles auxquelles j’appartiens, et je crois que plus il y a de liens familiaux en tant que pays, mieux c’est. En intégrant les meilleurs aspects de ces liens, nous pouvons continuer d’apporter des changements positifs.

Lieutenant‑général Jocelyn Paul, commandant de l’Armée canadienne et champion des peuples autochtones de l’Équipe de la Défense

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