Demandez-moi n'importe quoi : Le harcèlement en milieu de travail

Le 19 janvier 2023 - Nouvelles de la Défense

Mettant en vedette :

Magalie Brabant, Susan Pickrell, Norma Domey, et Ausama Alsousi

Mots d’ouverture par :

Adele Racine

Co-animé par :

Quinn Arruda et Lamare Robinson

Date et l’heure :

mercredi le 25 janvier de 13h00 à 14h30 HNE

Public :

Ouvert à tous les employés du gouvernement du Canada

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Légende

Demandez-moi n’importe quoi

Une conversation courageuse sur le harcèlement en milieu de travail

Heure : 13h00 HNE | Date : le 25 janvier 2023

Hôtes : Lamare Robinson – Défense Nationale, Quinn Arruda – Garde côtière canadienne

Panelistes : Magalie Brabant – Pèches et Océans Canada, Norma Domey – Fonction publique du Canada, Ausama Alsolusi – Commission de l’immigration et du statut de refugie du Canada, Susan Pickrell – Garde côtière canadienne, Adele Racine – Sante et bien-être

Description de l'événement

En janvier, la scène Demandez à n'importe quoi met l'accent sur la sensibilisation à l’harcèlement en milieu de travail. Selon une étude menée par Emploi et Développement social Canada intitulée Harcèlement et violence sexuelle sur le lieu de travail, 60 % des personnes sondées ont été victimes d’harcèlement en milieu de travail.

Ce mois-ci, les membres de notre panel partagerons avec nous ce qu'il faut faire si vous croyez avoir vécu de l’harcèlement. À qui nous tourner pour demander de l’aide? À qui devons-nous nous adresser? Quelles sont les étapes à suivre? Nous reconnaissons que le harcèlement en milieu de travail est un sujet à la fois particulièrement difficile et nécessaire.

Rejoignez-nous ce mois-ci sur la scène Demandez-moi n'importe quoi pour en apprendre plus sur les ressources à votre disposition en matière d’harcèlement en milieu de travail.

À propos de la série Demandez-moi n'importe quoi

Cette séance fait partie d’une série de séances « Demandez-moi n’importe quoi » qui nous sert de plateforme afin de partager des histoires, d’écouter, de poser des questions de façon respectueuse et de poursuivre notre parcours en vue de devenir une organisation plus inclusive.

En tant qu’individus, vous ne pouvez pas nécessairement changer l’endroit où vous vivez, vous ne pouvez décidément pas changer votre passé, mais vous pouvez modifier ce qui informe votre quotidien – par les auteurs que vous lisez, la musique que vous écoutez, les films que vous regardez et les interactions au sein de votre communauté. La série « Demandez-moi n’importe quoi » vous offre la possibilité d’élargir votre point de vue, d’apprendre des expériences vécues par des personnes qui partagent leurs histoires avec courage, ceci afin d’aider à éduquer et à faire évoluer la fonction publique vers une culture où l’équité est bien ancrée.

La série vous donne également l’occasion de savoir que vous n’êtes pas seul. Ces expériences, particulièrement les expériences négatives, sont systémiques et se produisent trop fréquemment dans l’ensemble de la fonction publique. En mettant en lumière ces expériences, on vise à accroître de façon continue le réseau de fonctionnaires prêts à agir ainsi qu’à progresser vers une culture inclusive et d’appartenance.

Mots d’ouverture par Adele Racine

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  Adele est une fille, une sœur, la mère d’un adulte vivant et de quatre bébés maintenant au ciel. Les événements dans la vie d’Adele lui ont appris beaucoup de choses. Elle a commencé son parcours officiel dans le domaine de la santé et du bien-être il y a près de 30 ans, lorsque le mot « bien-être » était encore tout nouveau. Il y a de cela maintenant 20 ans, elle a fait faire son tambour et s’est reconnecté à son héritage métis. Au fil des ans, Adele a été porteuse de tambour et animatrice de cercle de tambour et a partagé la médecine autochtone avec des milliers de cœurs.

  Adele est également une guide de médecine de cheval et a sauvé deux chevaux en 2016. Jusqu’à la COVID-19, elle a travaillé pour aider de nombreuses personnes à communiquer avec leur propre intuition et leurs super-pouvoirs. Adele connaît notre capacité en tant qu’humains de guérir pour enfin mieux se sentir dans sa peau.

  Au cours des deux dernières années, Adele s’est concentrée sur sa propre guérison à travers le travail spirituel et les chansons. Adele a surmonté de nombreux défis de la vie, y compris la violence sexuelle pendant son enfance, la violence familiale, l’addiction et le harcèlement en milieu de travail. Travailler sur soi-même est un parcours de vie continu et elle a entrepris un voyage de guérison spirituelle depuis le début de la COVID-19 pour poursuivre la guérison des ses traumatismes passés.

Rencontrez nos formidables panélistes

Ausama Alsousi (il/lui) Directeur, Plaintes à l’endroit des commissaires, Bureau de l’ombudsman, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada

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  Ausama Alsousi est directeur des Plaintes à l’endroit des commissaires au Bureau de l’ombudsman à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié depuis mai 2021. Ses antécédents professionnels et sa passion se retrouvent dans les domaines des enquêtes administratives et des valeurs et de l’éthique. Plus récemment, il a occupé un poste de directeur des Services de planification et de gestion dans la Direction générale des appels à l’Agence du revenu du Canada. Auparavant, M. Ausama a occupé divers postes de gestion à Emploi et Développement social Canada, notamment à la tête du Bureau des valeurs et de l’éthique, où il s’est efforcé d’instaurer une culture axée sur les valeurs du Ministère. Ausama est titulaire d’une licence en sciences politiques de l’Université d’Ottawa et d’une maîtrise en éthique publique de l’Université Saint-Paul.

Magalie Brabant, Directrice générale des milieux de travail sains, Secteur des Personnes et de la culture, Pêches et Océans Canada

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  Magalie se joint à nous en provenance de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) où elle occupait le poste de Ombud de la santé mentale depuis mars 2021. Dans ce rôle, Magalie était responsable d'offrir un lieu sûr, indépendant, impartial et informel aux employés qui éprouvaient le besoin de parler de situations nuisant à leur santé mentale. Son bureau agissait comme point central pour les programmes et les services d’appui de SPAC. Il se penchait également sur les enjeux de santé mentale en présentant au sous-ministre des recommandations ministérielles sur les améliorations à apporter à cet égard.

  Auparavant, elle était directrice générale des services de développement des personnes à la Direction générale des ressources humaines (RH) à SPAC également. Elle y a notamment dirigé la modernisation des services destinés à appuyer le perfectionnement des talents, en mettant l’accent sur l'amélioration de l'expérience des employés de l'embauche à la retraite. Magalie possède une vaste expérience en ressources humaines (RH), qu'elle a acquise en dirigeant des programmes dans divers domaines liés aux RH alors qu’elle occupait des postes de direction de plus en plus importants. Elle est une grande collaboratrice qui a une passion pour les gens.

  Magalie s'est aussi beaucoup impliquée dans les communautés de pratique et les réseaux d'employés au fil des ans. Elle a notamment présidé le Conseil national de la dotation pendant quatre ans.

  Magalie détient un baccalauréat en commerce avec spécialisation en ressources humaines de l'Université d'Ottawa, ainsi qu'une maîtrise en gestion de projet de l'Université du Québec.

Susan Pickrell, Directrice principale, Flotte, Garde côtière canadienne, région de l’Ouest

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  La capitaine Pickrell a obtenu, en 1990, un diplôme avec mention cum laude du Collège de la Garde côtière canadienne à Sydney, en Nouvelle-Écosse, et a été immédiatement affectée à la région du Pacifique. Susan a gravi les échelons à bord de divers baliseurs, de cotre de recherche et sauvetage (SAR) et de navires de pêche, occupant des postes allant de celui de troisième officier à celui de commandant. En 1996, elle a été affectée à l'unité d'aéroglisseurs de la Garde côtière à Sea Island, à Vancouver, et a exploité les aéroglisseurs de la première génération (navires à turbine à gaz SRN-6) ainsi que les nouveaux véhicules à coussin d'air AP1-88. Le capitaine Pickrell a exploité ces navires en tant que commandant et a été reconnu pour plusieurs incidents SAR majeurs tout au long de sa carrière, comme le Pacific Charmer, le Cap Rouge II et l'Incisor.

  En 2010, la capitaine Pickrell a fait la transition vers la terre ferme en tant que superviseure régionale de la recherche et du sauvetage maritimes (RSMS) du Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage (JRCC) de Victoria. Elle a ensuite participé à d'autres programmes tels que l'intervention environnementale et le tout nouveau programme de la Garde côtière, les navires préoccupants (VOC), avant de revenir à sa première passion, la recherche et le sauvetage, en tant que surintendant, SAR en 2019.

  La capitaine Pickrell a été confrontée à un grand nombre d'incidents critiques au cours de sa carrière et a été membre de l'Équipe de pairs chargée du stress lié aux incidents critiques pendant 14 ans. Pendant cette période, elle a apporté son soutien aux employés, notamment à ceux qui ont été touchés par la tragédie de Swiss Air et de L'Acadien II. Elle est une ardente défenseure de la santé mentale et a suivi une formation sur la résilience face aux traumatismes.

  En 2012-2013, Susan a navigué jusqu'en Nouvelle-Zélande et en est revenue avec son mari et ses trois enfants sur leur voilier de 42 pieds, affinant ainsi ses compétences en matière de navigation maritime et de relations familiales. Elle et sa famille continuent de profiter des eaux de la côte ouest.

Norma Domey, vice-présidente, Direction nationale de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada

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  Norma Domey est la première femme, et vice-présidente noire élue et récemment réélue à la direction de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada depuis plus de 100 ans. À ce titre, la vice-présidente Domey est la représentante de plus de 70 000 fonctionnaires au Canada.

  À ce titre, la vice-présidente Domey a récemment été nommée au Comité consultatif sur la santé mentale dans le milieu de travail de la fonction publique fédérale. Norma est également coprésidente du Women’s Federal Black Employee Caucus. La vice-présidente Domey était une ardente défenseure de la plus importante délégation canadienne à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies à New York, où le harcèlement était au centre des discussions.

  Au cours des 30 dernières années au sein de la fonction publique fédérale à titre de scientifique principale, Norma est bien connue pour son engagement à apporter des changements à la fonction publique et, en outre, à servir les autres.

  La vice-présidente Domey a obtenu un diplôme de premier cycle en biochimie et une maîtrise en toxicologie de l’Université Western Ontario. Elle est mère de trois diplômés universitaires et mentor pour beaucoup.

  Des décennies de sondages auprès des fonctionnaires fédéraux confirment ce que nous savons être vrai : le racisme, la discrimination et le harcèlement sont des problèmes graves au sein de la fonction publique canadienne. Le leadership continu de la vice-présidente Domey sera essentiel pour faire progresser nos employés de la fonction publique.

Rencontrez nos co-animateurs

Quinn Arruda, analyste principale de la navigation maritime, Garde côtière canadienne

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  Quinn a commencé sa carrière avec la Garde côtière canadienne en 2007, avec les Services de communications et de trafic maritimes à Port-aux-Basques, à Terre-Neuve. Elle a ensuite travaillé au Centre des opérations de sécurité maritime à Niagara-on-the-Lake, en Ontario, où elle est également devenue conseillère bénévole de la ligne d'écoute téléphonique pour le Niagara Sexual Assault Centre. Cette expérience en tant que conseillère a été à la fois très instructive et profondément importante pour elle. Alors qu'elle travaillait au Centre des opérations régionales de Montréal, au Québec, Quinn a vu une occasion de transmettre une partie de sa formation et d'aider la Garde côtière canadienne à soutenir ses membres. Elle a rédigé du matériel de formation, des procédures opérationnelles et des listes de ressources à distribuer à la flotte. Le projet pilote dans la région du Centre a été bien accueilli et Quinn a reçu le Prix d'excellence 2020 du ministère des Pêches et des Océans pour les valeurs en milieu de travail pour ce travail. Quinn est actuellement de retour avec le programme des Services de communications et de trafic maritimes à l'Administration centrale et a hâte de retourner à la ligne d'écoute téléphonique lorsqu'elle et sa femme déménageront à Ottawa à la fin de 2023 ou au début de 2024.

Lamare Robinson, conseillère en planification, DG du changement de culture (DGCC), Défense nationale

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  Lamare Robinson est fonctionnaire depuis plus de dix ans et a occupé divers postes à Parcs Canada. Elle est maintenant à la Défense nationale. Dans l’exercice de ses fonctions, elle a eu le grand privilège de visiter la plupart des régions du Nunavut. Son amour perdure pour le territoire, sa population, sa culture, ses langues et sa terre. C’est une conteuse, d’abord et toujours. Elle est une éternelle étudiante, survivante et optimiste. Elle voit, par un travail en collaboration, à instaurer un changement significatif et durable dans nos lieux de travail et nos collectivités, de sorte que chaque personne se sente libre d’être elle-même et éprouve une véritable appartenance dans un contexte prônant l’inclusion, la diversité et l’équité. Sa vision : Un jour, les gens regarderont en arrière et penseront que nous sommes ridicules et tragiques. Ils diront : « Bien sûr, la diversité est notre force. Bien sûr, nous avons notre place ici. »

Mission de la série Demandez-moi n’importe quoi

Nous reconnaissons que les individus sont dotés de multiples facettes qui font de nous ce que nous sommes. Nous ne sortons pas tous du même moule et nous ne correspondons pas à des catégories bien définies. Nous représentons la mosaïque du Canada.

Il est important d’apprécier les expériences, les différences et les caractéristiques uniques de chacun. Lorsque nous développons nos compétences culturelles, nous sommes en mesure de mieux travailler ensemble au sein de nos équipes et d’agir les uns envers les autres avec pertinence, empathie et compassion. En célébrant et en partageant notre authenticité, nous nous apprécions davantage les uns les autres, de même que la diversité qui nous entoure.

Nous savons que grâce à la diversité, les lieux de travail et les communautés sont plus forts, plus résilients et obtiennent plus de succès. La diversité crée surtout des espaces d’inclusion et favorise un milieu de travail d’appartenance où les personnes se sentent estimées.

#DéfiDMNQ

Nous encourageons les autres à prendre part à des conversations courageuses avec leurs pairs. Profitez des séances Demandez-moi n’importe quoi comme occasions de dialoguer franchement avec vos équipes dans vos milieux de travail.

Voici ce que vous devez faire :

• Inviter les dirigeants et les collègues de votre organisation à un rassemblement pour visionner une séance Demandez-moi n’importe quoi, suivez une séance en direct et regardez-la ensemble. Assurez-vous de l’inscrire à leurs calendriers.
• Avant le visionnement, planifiez une « séance en équipe – après la séance Demandez-moi n’importe quoi » d’une durée de 30 à 60 minutes avec votre équipe immédiate la journée après l’événement. Diffusez le guide des ressources et ayez en main ces questions à des fins de discussion.

Après la séance Demandez-moi n’importe quoi – questions pour la discussion de la séance en équipe

1. Qu’est-ce que je retiens principalement? Approfondir et partager une citation, une histoire ou un moment exceptionnel.
2. Qu’est-ce qui m’a rendu mal à l’aise/une chose dont je n’étais pas conscient?
3. Quel est un exemple de discrimination systémique dont j’ai conscience dans ma vie?
4. Qu’est-ce que je ne ferai plus?
5. Comment puis-je utiliser ma voix et mon influence, ouvertement et de façon plus discrète?
6. Sur quelle question vais-je me pencher et en apprendre plus?
7. Comment vais-je continuer ce dialogue?

Il est important d’apprécier les expériences et les caractéristiques uniques de chacun. En développant nos compétences culturelles, nous sommes en mesure de mieux travailler ensemble au sein de nos équipes et d’agir les uns envers les autres avec pertinence, empathie et compassion. En célébrant et en partageant notre authenticité, nous nous apprécions davantage les uns les autres, de même que la diversité qui nous entoure.

Remerciements à nos collaborateurs

Nous remercions nos collaborateurs de toute la fonction publique du Canada - Garde côtière canadienne, Défense nationale, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, Pêches et Océans Canada, Institut professionnel de la fonction publique du Canada.

Animateurs :

Quinn Arruda et Lamare Robinson

Panélistes :

Magalie Brabant, Susan Pickrell, Norma Domey et Ausama Alsousi

L'équipe DMNQ :

Terri-Ann Hurst, Tara Lockhart, Shelby Racine, Michel Mainville, Melissa Michaud, Chyanna Belaire, Liliya Ishkaeva, Lamare Robinson, Kelly Brewer-Balch, Theresa Graham, Katherine Hogan, Bernadeth Betchi, Lyrique Richards, Danielle MacKinlay, Terri Graham

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