Le caporal Tkachyk raconte son histoire, d’une ferme au Manitoba à l’opération UNIFIER

Le 13 juillet 2023 – Nouvelles de la Défense

Par : Le major Christopher Daniel, officier d’affaires publiques principal, Force opérationnelle interarmées – UNIFIER

Le caporal Dylan Tkachyk, un fantassin du 2^e Bataillon du Princess Patricia’s Light Infantry, de la BFC Shilo au Manitoba, était entre deux séances d’enseignement de compétences militaires à des recrues ukrainiennes dans une zone d’instruction urbaine dans le Sud‑Est de l’Angleterre. Il était un des nombreux membres de l’Armée canadienne à être affectés à l’opération UNIFIER pour offrir de l’instruction à des militaires ukrainiens se préparant à défendre la souveraineté, la liberté et l’indépendance de leur pays.

« J’ai été fermier au Manitoba, près d’Elm Creek, toute ma vie, jusqu’à ce que je décide de m’embarquer dans l’aventure d’une vie juste après mon 18^e anniversaire. Je suis allé au centre de recrutement des Forces armées canadiennes, et me voici en Europe, où j’espère faire une différence dans la vie de la population ukrainienne par notre mission d’instruction », explique-t-il.

Le caporal Tkachyk est à moitié Ukrainien et à moitié Canadien français.

« Quand j’ai reçu le message que j’allais participer au déploiement pour l’opération UNIFIER, j’étais très excité et j’étais extrêmement fier et honoré de pouvoir partager mes compétences en infanterie avec mes compatriotes ukrainiens, raconte-t-il. Je suis passé de ma simple vie de fermier au Manitoba à mon premier déploiement où je fais le nécessaire quand c’est important. »

En repensant à quand il s’est trouvé au centre de recrutement, il mentionne que le recruteur lui a montré des vidéos sur le métier d’infanterie. « J’adore être sur le terrain, j’aime ramper dans la terre et être dans la boue », dit-il en souriant.

Les membres de l’infanterie sont les principaux combattants de l’Armée canadienne et sont chargés de s’approcher de l’ennemi et d’engager le combat avec lui. Ils constituent l’élément central de l’équipe des armes de combat.

Il jette un regard vers les recrues ukrainiennes, qui révisent attentivement leur carte du soldat pendant la pause.

« Les Ukrainiens sont très brillants et avides d’apprendre, ils posent beaucoup de questions et ils communiquent très bien entre eux. Chaque jour, je constate leur détermination à maîtriser les compétences que nous leur enseignons et cela m’inspire à faire mon travail. C’est un grand honneur de savoir que je fais partie de leur préparation et de leur instruction pour défendre leur pays », indique-t-il.

Son conseil aux jeunes Canadiens et Canadiennes qui, comme lui, pensent à entrer dans l’Armée est de tout simplement le faire.

« Si vous êtes nerveux ou si vous hésitez à cause de l’inconnu, donnez une chance à l’Armée pour un contrat ou deux. Si ça ne vous convient pas, retournez à la maison. »

Il mentionne qu’il était également nerveux au début, mais qu’il est toujours dans l’Armée et apprécie les aventures que comporte un déploiement expéditionnaire.

« Ce que j’aime le plus dans l’Armée, c’est la camaraderie. Les amis qu’on se fait dans le régiment sont comme notre famille. Ça me rappelle les amitiés solides du secondaire, mais avec un vrai travail qui fait une différence non seulement au Canada mais ailleurs dans le monde aussi. »