Le caporal Colin Lall du 2e Régiment du génie de combat partage son expérience de l’Op UNIFIER

Le 22 janvier 2024 - Nouvelles de la Défense

Rédigé par la capitaine Breanne Brezinski, officière des Affaires publiques, Force opérationnelle interarmées-Ukraine

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Les recrues des Forces armées de l’Ukraine mènent un dernier exercice qui confirme l’instruction reçue des membres des Forces armées canadiennes pendant la Rotation 16 de l’opération UNIFIER au Royaume-Uni.

« En grandissant, je me suis beaucoup intéressé à l’histoire militaire. En visitant constamment l’armurerie locale de ma ville natale et en passant devant le centre de recrutement sur le chemin de l’école, j’ai décidé que mon avenir était dans les Forces armées canadiennes », déclare le caporal (cpl) Colin Lall, un sapeur du 2e Régiment du génie de combat de Petawawa, en Ontario.

Le cpl Lall a récemment été déployé dans le cadre de l’élément d’instruction de la rotation 16 de l’Opération UNIFIER au Royaume-Uni. Il faisait partie de l’équipe qui donnait une instruction en génie aux militaires des Forces armées ukrainiennes (FAU).

Pendant son déploiement, le cpl Lall a enseigné des techniques de survie du génie afin que les militaires des FAU puissent opérer en toute sécurité dans des environnements explosifs. Il a expliqué que sur le champ de bataille, les rôles principaux des ingénieurs de combat sont la mobilité, la contre-mobilité et la survivabilité.

« Nous permettons aux forces amies de vivre, de se déplacer et de combattre sur le champ de bataille tout en empêchant l’ennemi de faire de même, » indique le cpl Lall.

Pour le Cpl Lall, le déploiement lui a donné l’occasion d’avoir un impact significatif en aidant les FAU à reconquérir leur pays.

« Travailler avec les FAU est très gratifiant et c’est une leçon d’humilité », déclare le cpl Lall. « Ces candidats sont arrivés en tant que boulangers, pasteurs et enseignants. Ils quittent tous cette instruction en tant que militaires. On peut lire dans leurs yeux la détermination de récupérer leurs maisons et de repousser les envahisseurs illégaux hors du pays. »

En réfléchissant à son temps de déploiement dans le cadre de l’Opération UNIFIER, le cpl Lall explique que ce qu’il a retenu de ce déploiement, c’est que la force d’un militaire vient de ses coéquipiers.

« À un moment donné, on cesse de se battre pour rester en vie, mais on se battra toujours pour protéger ses amis avec qui on a vécu l’enfer. C’est une leçon que j’ai apprise en voyant les FAU tout au long de ces cours », indique-t-il.

Lorsqu’on lui demande pourquoi les gens devraient envisager de devenir ingénieurs de combat, le cpl Lall recommande le métier à tous ceux qui aiment soulever des objets lourds ou les explosions.

« Les militaires du génie sont les meilleurs ouvriers de l’armée de terre. Nous faisons tout, de l’ouverture de portes à la navigation d’assaut. Nos spécialités comprennent l’équipement lourd, la plongée de combat, la neutralisation des explosifs et quelques autres. »

Cependant, le cpl Lall souligne que l’aspect le plus important du métier d’ingénieur est la camaraderie.

« Lors de la construction d’un pont, il faut beaucoup de confiance et de cohésion d’équipe; il en va de même lorsque nous installons des charges explosives ou que nous ouvrons des brèches. Peu importe ce que je fais, je peux toujours compter sur mes collègues sapeurs pour me soutenir. »

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