La caporale-chef Britany Desmarteau partage son expérience à titre d’adjointe médicale dans le cadre de l’Opération UNIFIER
Le 2 février 2024 - Nouvelles de la Défense

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La caporale-chef Britany Desmarteau, adjointe médicale de la 51e Ambulance de campagne de Montréal, a été déployée dans le cadre de la rotation 16 de l'Opération UNIFIER en tant que membre de l'élément d'instruction du Royaume-Uni de la Force opérationnelle interarmées – Ukraine.
Rédigé par le major Christopher Daniel, officier principal des Affaires publiques, Force opérationnelle interarmées – Ukraine
« J'étais très enthousiaste lorsque mon unité m'a annoncé que j'allais être déployée dans le cadre de l'Opération UNIFER. C'était la première occasion de déploiement outre-mer pour laquelle j'ai pu poser ma candidature et je suis très reconnaissante d'avoir été choisie pour enseigner la médecine de combat aux militaires ukrainiens », déclare le caporal-chef (Cplc) Britany Desmarteau, une adjointe médicale de la 51e Ambulance de campagne à Montréal. La Cplc Desmarteau a été déployée dans le cadre de la rotation 16 de l'Opération UNIFIER en tant que membre de l'élément d'instruction du Royaume-Uni (UKTE) de la Force opérationnelle interarmées – Ukraine.
La Cplc Desmarteau s'est enrôlée dans les Forces armées canadiennes (FAC) à titre d'adjointe médicale parce qu'elle a toujours eu un intérêt pour le domaine médical. « Je viens d'une famille de militaires et, en grandissant, j'ai toujours eu de l'admiration pour nos militaires. Je veux rendre la pareille et soutenir les personnes qui ont consacré leur vie à servir le Canada », indique-t-elle.
Ce que la Cplc Desmarteau apprécie dans son métier, c'est qu'elle est toujours employée de façon significative dans son unité d'appartenance et lors de ses déploiements. Avant l'Opération UNIFIER, elle a participé à deux opérations nationales pendant la pandémie de COVID-19 dans le cadre de l'Opération LASER et de l'Opération VECTOR.
À propos de son rôle au cours de l'Opération UNIFIER, elle déclare : « J'ai eu plusieurs tâches différentes depuis le début de cette mission. J'ai assuré la couverture médicale pendant les journées d'instruction de l'infanterie et du génie, et j'ai également enseigné la médecine de combat pendant les journées d'instruction médicale. J'étais toujours occupée et j'ai adoré ça! »
Selon la Cplc Desmarteau, « les militaires ukrainiens sont très polis et ont des normes très élevées en ce qui concerne la façon dont ils traitent les femmes. Certains d'entre eux avaient une expérience médicale et ont pu expliquer en quoi certaines choses que nous enseignions étaient différentes des leurs, nous avons donc ajusté notre présentation en fonction de ces commentaires. »
Ce qu'elle retient de ce déploiement, c'est la camaraderie. « C'était une bonne occasion de nouer des amitiés et de travailler avec d'autres militaires de pays partenaires, ce qui m'a permis d'approfondir mes connaissances sur leur façon d'enseigner aux militaires ukrainiens, ainsi que sur leurs protocoles médicaux. »
Le conseil qu'elle donne aux Canadiens qui envisagent de s'engager dans les FAC est de relever le défi et d'essayer. Selon elle, la vie dans les FAC est une expérience formidable. Il existe de nombreuses possibilités d'acquérir de nouvelles compétences et de créer des amitiés pour la vie.
« Mon travail consiste à aider les gens lorsqu'ils en ont le plus besoin. J'aime beaucoup ce travail, surtout dans l'armée. Il me met au défi et me place dans des situations différentes que je ne rencontrerais pas en dehors de l'armée. Si vous aimez relever des défis et aider les gens, je vous conseille ce travail! »