Faire tomber les barrières et atteindre de hauts sommets : Célébrons l’impact positif des femmes dans les opérations aéroportées de l’OTAN

Le 25 mars 2024 - Nouvelles de la Défense

Auteur : Major Alexandre Munoz, Officier des affaires publiques senior pour la Formation Europe

La Force aéroportée d’alerte lointaine et de contrôle de l’OTAN (NAEW&CF) située à Geilenkirchen, en Allemagne, a célébré son premier vol féminin d’un avion E-3A AWACS, le 9 février 2024.

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La caporale-chef Tara Gale travaille aux côtés d'équipages danois et italiens pour surveiller le ciel polonais à bord de leur avion E-3A du système aéroporté de détection et de contrôle (AWACS). (La mission des activités de vigilance renforcée de l'OTAN a fait appel à un équipage féminin de 22 personnes (sur 24) provenant de huit pays membres de l'OTAN. Ce vol met en lumière les aviatrices et leur contribution à la défense aérienne de l'OTAN).

Source : OTAN

Au départ, c’est la toute nouvelle équipe d’initiative féminine qui a voulu organiser ce vol pour non seulement abattre les barrières, mais aussi pour montrer ce que les femmes réalisent quotidiennement dans l’unité.

« L’idée était toute simple – juste une façon de souligner la Journée internationale des femmes. Nous devions trouver autant de femmes que possible pour effectuer ce vol et montrer ce que les femmes accomplissent ici au quotidien », explique la lieutenante-colonelle (Lcol) canadienne Melissa Dupuis, en formation pour devenir directrice tactique de l’aéronef, en plus de remplir les fonctions de représentante principale nationale et de commandante du contingent canadien de l’OTAN (CC-Force NAEW&C).

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Des femmes affectées à la Force aéroportée de détection lointaine et de contrôle de l'OTAN se rassemblent pour une photo de groupe après avoir effectué le premier vol AWACS de l'OTAN féminin, le 9 février 2024, à la base aérienne de l'OTAN de Geilenkirchen, en Allemagne. Photo OTAN par le sergent d'état-major (OR-5) Andrew Sarver.

Un équipage régulier comprend trois membres du personnel navigant et un équipage de mission de 12 personnes à l’arrière, lequel peut être modifié selon le type de mission. Pour ce vol-ci, l’équipage total était composé de 22 femmes provenant de huit pays alliés, ainsi que de deux hommes. Le Canada y était représenté par la lieutenante-colonelle Mélissa Dupuis, la majore Marianne Godbout ainsi que la caporale-chef Tara Gale.

Alors, comment c’est passé le vol?

« C’est une expérience très enrichissante d’avoir fait partie d’un événement comme celui-ci. On a pu voir à quel point il a suscité l’enthousiasme parmi tout le monde. Mais le vol en soi était bien normal. Et je pense que c’est le point à retenir : il s’agissait simplement de femmes effectuant leur travail. Chaque personne remplissait son rôle et tout s’est déroulé comme d’habitude. Ayant déjà servi dans cette composante pendant quatre ans, cette mission m’a semblé comme celles auxquelles j’ai participé dans le passé, explique la Lcol Dupuis. Si on tient vraiment à trouver une différence entre ce vol et les autres, certaines des femmes présentes ont mentionné que l’ambiance était différente, et nous avons eu beaucoup de plaisir! »

Au retour, une réception a été organisée et des gens attendaient pour féliciter l’équipage d’avoir franchi un jalon important avec la réalisation du premier vol féminin à bord de l’avion AWACS à l’occasion de la Journée internationale des femmes. La réception avait lieu non seulement pour le vol, mais aussi pour souligner le premier événement officiel organisé par l’équipe de l’initiative féminine de la Force NAEW&C.

« Des activités comme celles-ci ont des effets et des objectifs à long terme. Je pense que nous aimons vraiment notre travail, et c’est aussi très important d’encourager les jeunes femmes et peut-être les filles qui envisagent de faire quelque chose de semblable, mais qui sont intimidées parce que c’est typiquement un domaine dominé par les hommes », conclut la Lcol Dupuis.

 

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2024-03-25