L'aviatrice Liliane Durocher : relever de nouveaux défis au sein des Forces armées canadiennes
Le 23 septembre 2024 - Nouvelles de la Défense

Légende
L'aviatrice Liliane Durocher
Johannaise de souche, l’aviatrice Liliane Durocher s’est jointe aux Forces armées canadiennes afin de s’épanouir.
« J’avais besoin d’un nouveau challenge et je trouvais que mon ancienne job ne bougeait pas assez, » nous a confié l’aviatrice Liliane Durocher
Après ses études secondaires à Joséphine-Dandurand, Durocher complète ses études au Collège Édouard Montpetit et travaillera dans la dentisterie grâce à sa technique en prothèse dentaire. Dans cet emploi, elle espérait être confrontée à de l’adversité, un désir qui ne s’est jamais concrétisé. C’est alors en février 2024 qu’elle décide de s’enrôler en tant que technicienne en gestion du matériel.
C’est une décision qu’elle n’a pas prise à la légère, car la peur de l’inconnu et les difficultés se rattachant à un changement de carrière l’inquiétaient.
« C’était un gros step pour moi d’avoir changé ma carrière, à l’aube de mes trente ans, et d’avoir déménagé loin de ma famille dans une province anglophone, » commente Durocher sur son arrivé en Colombie-Britannique.
Cependant, le support de son conjoint et la forte présence de camaraderie dans les FAC l’ont aidée dans sa décision.
« C’est sûr qu’en ayant un conjoint dans l’Armée aussi, ça m’a poussé à m’enrôler. Je trouvais qu’il avait l’air épanoui dans sa job, qu’il vivait de belles choses, » dit-elle.
Il faut dire que Durocher était familière avec l’environnement militaire puisqu’elle a fait partie des Cadets de l’Armée et que certains de ses amis d’enfance avaient des parents militaires. Elle avoue que cette période constitue, pour elle, les plus belles années de sa jeunesse.
Dans son nouvel emploi, au sein de la Force des sous-marins canadiens, elle fait partie du système d’approvisionnement. Des pièces d’équipements aux ingrédients nécessaires pour une bonne soupe, son travail ne lui laisse presque aucun repos. À travers tout cela, sa plus grande difficulté reste l’apprentissage de la langue anglaise. Cette difficulté est une épreuve qu’elle accueille à bras ouverts, car cela lui permet de sortir de sa zone de confort. Durocher a maintenant hâte de voir ce que son nouvel emploi lui réserve.
« J’aimerais faire un déploiement à l’extérieur du Canada, monter le plus haut que je puisse monter, me développer personnellement et dépasser mes peurs, » dit Durocher.
Dans son temps libre, l’aviatrice est une passionnée de sport, de plein air et de conditionnement physique. Le plus souvent possible, elle aime partir en randonnée pédestre accompagnée de sa famille.