Entrelacer le savoir autochtone et le savoir occidental

Le 1er octobre 2025 - Nouvelles de la Défense

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Un groupe de motoneiges se déplace en file à travers un vaste paysage plat recouvert de neige. Le terrain est étendu et ouvert, avec des collines ou des crêtes visibles à l’horizon. Le ciel est clair et bleu, indiquant des conditions météorologiques calmes dans cet environnement hivernal et isolé.

L’Arctique tel que nous le connaissons est en train de changer. La glace fond, les frontières s’ouvrent et le son de l’océan change. Avec ces transformations, les Forces armées canadiennes (FAC) devront accroître leur présence dans la région. Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) a déjà débuté ses recherches approfondies pour soutenir leur présence avec la science et la technologie. Mais personne ne connaît mieux l’Arctique que les communautés autochtones qui y vivent. Leur savoir est inestimable.

RDDC s’engage après des communautés autochtones à travers des projets de recherche, et ce, depuis plusieurs années. Par exemple, le Centre de recherche Toronto de RDDC mène des recherches sur les vêtements autochtones afin d’éclairer la conception de la prochaine génération d’équipements pour temps froid, de sorte que les membres des FAC restent plus au chaud se déplacent plus librement, se fondent dans les environnements nordiques et réduisent les blessures liées au froid pendant les opérations. Aussi, un projet financé par le Programme canadien pour la sûreté et la sécurité analyse la salubrité de l’eau et des poissons destinés à la consommation dans la région de l’Arctique. Le savoir autochtone est primordial, et RDDC sait que la meilleure façon d’appuyer les FAC consiste à favoriser la collaboration entre ce savoir et la science occidentale.

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Des membres de la Force opérationnelle de plongée sont vêtus de vêtements adaptés au grand froid, incluant des manteaux isolés, des gants et des bonnets, collaborent pour déplacer un gros bloc de glace dans un environnement extérieur enneigé. Les membres installent l’équipement et préparent la zone de plongée au cours de l’opération NANOOK-NUNALIVUT, à Rankin Inlet, au Nunavut, le 6 mars 2023. Le ciel est clair et bleu. Des tentes et du matériel sont visibles à l’arrière-plan.

« Bien avant que les changements climatiques et la concurrence géopolitique fassent de l’Arctique un point névralgique, les communautés autochtones avaient élaboré des façons sophistiquées de lire l’environnement, de gérer les risques et d’assurer leur survie. Aujourd’hui, ces mêmes informations sont essentielles à la connaissance de la situation, à la surveillance de l’environnement et à la prise de décisions opérationnelles. Les modèles scientifiques et les imagée satellites offrent une perspective, mais le savoir autochtone fournit une validation et un contexte au niveau du terrain qui rendent les données utilisables et fiables. Le Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord du Canada reconnaît le savoir autochtone et scientifique comme des contributions également valides à la prise de décisions, et cette égalité renforce la qualité et la légitimité des décisions prises », a déclaré Michael Hosken, gestionnaire du portefeuille de recherche sur la résilience des collectivités au Centre des sciences pour la sécurité.

Pour en savoir davantage sur les communautés autochtones et la manière dont leur savoir influencent la recherche en matière de défense, consultez le plus récent RDDC en vedette (accessible uniquement sur le réseau de la Défense nationale).

 

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2025-10-01