Une qualification spécialisée donne lieu à une promotion
Nouvelles de la Marine / Le 14 septembre 2021
par Peter Mallett
Le 16 août 2021, sur le pont d’envol du Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Winnipeg, trois matelots de 1re classe ont été promus au grade de matelot-chef par le commodore David Mazur, commandant de la Flotte canadienne du Pacifique.
Ces promotions peuvent sembler ordinaires, sauf que c’était tout le contraire, car elles s’inscrivaient dans le cadre des efforts déployés par la Marine royale canadienne pour remédier à la pénurie de contrôleurs aériens embarqués sur les navires de guerre.
Les matelots-chefs Venkarlo Cornes, Nicholas Sanders et Shelby Andrews ont été promus à leur grade actuel après s’être qualifiés en tant que contrôleurs aériens embarqués et peuvent désormais assumer la responsabilité du contrôle aérien tactique des hélicoptères et des aéronefs maritimes à voilure fixe.
Leur emploi et leur titre sont une qualification de l’OTAN accordée aux opérateurs de combat issus des groupes professionnels de la Marine suivants : opérateur d’équipement d’informations de combat (Marine) (OP EICM), opérateur de détecteurs électroniques (Marine) (OP DEM) et opérateur de sonar qui ont suivi ce cours facultatif.
Cet accès rapide à une promotion, sanctionné par la Marine royale canadienne, s’accompagne d’une augmentation de solde substantielle. L’objectif est d’inciter d’autres opérateurs de combat à suivre eux aussi ce cours supplémentaire.
« Le but est de remédier aux faibles nombres à bord de nos navires et de rendre les postes de contrôleur aérien embarqué plus attrayants pour nos opérateurs de combat en leur permettant d’être promus avant leurs pairs au grade de matelot-chef », a précisé le premier maître de 2e classe (pm 2) Warren Beattie, OP EICM principal au sein d’Entraînement maritime (Pacifique) et contrôleur aérien embarqué - niveau avancé de la flotte par intérim.
Pour suivre ce cours, les candidats doivent déjà être membres de la Marine royale canadienne (MRC) et être des opérateurs de combat dans les groups professionnels mentionnés ci-dessus. Les opérateurs de combat peuvent demander à suivre le cours une fois qu’ils auront atteint le grade de matelot de 1re classe et qu’ils auront reçu la recommandation de leur commandant et de leur gestionnaire des carrières, a expliqué le PM 2 Beattie.
Selon lui, la promotion et l’augmentation de solde sont une récompense pour ces marins qui font un travail supplémentaire stressant et hautement qualifié.
Le cours de trois mois est très intensif, a-t-il ajouté. Le travail en soi est similaire à celui de contrôleur de la circulation aérienne, mais les contrôleurs aériens embarqués ont la responsabilité supplémentaire d’assurer un contrôle tactique ou un contrôle radar lorsque les pilotes et leurs équipages ne sont pas en mesure de détecter les menaces.
Les Canadiens et Canadiennes qui souhaitent s’enrôler dans la Marine royale canadienne peuvent en savoir plus ici.