Les plongeurs d’inspection portuaire s’entraînent pour maintenir leurs compétences

Nouvelles de la Marine / Le 10 février 2022

Des plongeurs d’inspection portuaire provenant de 15 divisions de la Réserve navale au Canada se sont regroupés sur l’île de Vancouver, du 21 au
30 janvier 2022, pour participer à un exercice annuel de plongée.

En tout, 48 réservistes de la Marine se sont rendus sur des sites de plongée se trouvant à Comox, à Nanaimo et à Port Hardy, en Colombie-Britannique, pour prendre part à l’exercice Dive 2270.

L’événement n’a pas eu lieu l’an dernier en raison de la COVID-19, mais cette année, le groupe s’est rassemblé pour effectuer les tâches de sorte de maintenir leurs compétences en plongée et de répondre aux exigences d’instruction de récupération.

Ils se sont rendus dans des endroits éloignés au large des côtes au moyen de canots pneumatiques.

À l’aide d’un appareil respiratoire à air comprimé (ARAC) et en plongeant à des profondeurs de 30 mètres, ils ont effectué des recherches sous-marines et des inspections de carènes.

Une partie de la mission de cette année avait pour but de permettre à un grand nombre de ces plongeurs d’acquérir les compétences pour utiliser le nouvel équipement ARAC léger.

Elle consistait également à faire connaître aux plongeurs le nouvel équipement sonar Shark Marine de la Marine qui leur permet de détecter plus facilement les objets sous-marins.

« Tous s’est bien passé et nous avons certainement éprouvé une certaine satisfaction, moi et les autres organisateurs, parce que nous avons réussi à surmonter de nombreux obstacles pour faire de cet exercice un succès », a déclaré le maître de 1re classe (M 1) Jacek Jaskiewicz, chef du Centre régional de plongée (Ouest) de la division de la Réserve navale de Winnipeg, le navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Chippawa.

Il mentionne que plusieurs jours de brouillards ont empêché l’équipe d’atteindre les sites de plongée préalablement choisis, plus au large. Ils ont donc dû opter pour des sites de plongée plus proches de la côte. La mauvaise visibilité a également mené à l’annulation d’un exercice d’hélicoptères auquel devait participer l’équipage aérien de la base des Forces canadiennes Comox.

Avant de mener les exercices, les réservistes de la Marine se sont isolés pendant deux jours et ont subi un test de dépistage rapide de la COVID-19. Il a également fallu nettoyer et désinfecter rigoureusement l’équipement pour assurer la sécurité des participants.

« Grâce à un effort collectif important, nous avons fait de cet exercice de dix jours une réussite », déclare le M 1 Jaskiewicz. « En fin de compte, nous sommes restés en sécurité, nous avons respecté les règles et nous avons quand même réussi à atteindre nos objectifs. »

Détails de la page

Date de modification :