Une femme marin se rétablit après avoir été frappée par une camionnette alors qu’elle faisait du vélo

Le 21 juin 2022 - La Marine royale canadienne

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La Mat 1 Marie-Neige Dupuis-Carbonneau, membre de la Musique Stadacona, se rétablit après avoir été frappée l’année dernière par un véhicule alors qu’elle faisait du vélo. 

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Grâce à une bouée de sécurité, la Mat 1 Marie-Neige Dupuis-Carbonneau a pu retourner dans l’eau avec ses coéquipiers du triathlon sans exercer de pression sur ses blessures.

Par Joanie Veitch

En juin dernier, la matelot de 1re classe (mat 1) Marie-Neige Dupuis-Carbonneau, clarinettiste au sein de la Musique Stadacona de la Marine royale canadienne à Halifax, a été frappée par une camionnette alors qu’elle rentrait du travail à vélo.

L’accident a tout changé.

« Il ne m’a pas vue du tout », a-t-elle dit à propos du conducteur qui faisait partie de l’équipe qui réparait la chaussée.

« J’étais coincée et mon vélo s’est retrouvé sous le pare-chocs avec moi encore dessus. Je me suis accrochée au pare-chocs pour ne pas être entraînée sous les roues. Je criais, mais il ne pouvait pas m’entendre. »

Un chauffeur de bus derrière la camionnette a appelé l’équipe de travail et ensemble ils ont attiré l’attention du conducteur. 

Ébranlée, en sang et couverte d’éraflures sur le côté droit, la Mat 1 Dupuis‑Carbonneau a été transportée en ambulance à l’hôpital. Bien que les examens n’aient révélé aucun dommage majeur, elle souffrait beaucoup et a passé quatre jours à l’hôpital. Elle a subi de nombreuses blessures, notamment des déchirures des ligaments de la jambe gauche, des lésions du cartilage de la poitrine et une blessure à l’épaule qui s’est révélée plus importante qu’on ne le pensait.

À la fin du mois d’août, la Mat 1 Dupuis-Carbonneau s’était rétablie au point de commencer à s’entraîner à la natation avec les membres du club de triathlon Navy Tridents.

« J’avais une bouée entre les jambes et je me propulsais vers l’avant à la force des bras… mais je sentais que je commençais à reprendre des forces », a-t-elle déclaré. 

À l’automne, ses compagnons de triathlon ont cessé leurs séances de natation en plein air, mais la Mat 1 Dupuis-Carbonneau a continué. En plus de la bouée de natation gonflable, elle a ajouté des équipements supplémentaires, à savoir une combinaison de plongée, un bonnet de bain en néoprène et des gants de surf. 

« Après l’accident, je me sentais anxieuse. Je pleurais la perte de ma forme physique. Je ressens encore cela, mais nager en eau froide m’a beaucoup aidée. L’eau froide vous oblige à vous concentrer sur votre respiration, à vous détendre et à y aller doucement », a-t-elle expliqué.  

Avant l’accident, la Mat 1 Dupuis-Carbonneau était capitaine de l’équipe de son unité qui participait au Défi-vélo de la Marine, et parcourait régulièrement 300 kilomètres ou plus. En avril dernier, elle a repris le vélo pour la première fois depuis l’accident.

« C’est le même parcours que j’avais l’habitude de faire. La première fois que je suis passée devant l’endroit où l’accident s’est produit, je me suis sentie un peu bizarre, un peu émue », a-t-elle ajouté, précisant qu’elle ne se sent plus invincible comme avant.

Désormais, la Mat 1 Dupuis-Carbonneau se fixe des objectifs à court terme afin de ne pas être déçue. D’ici la fin de l’été, elle espère pouvoir faire une course lente de 5 km.

« Je pense que je suis capable de le faire, mais je vais devoir y aller progressivement ».

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2022-06-21