Le premier triathlon de la base d’Edmonton est un franc succès

Le 10 juin 2024 - Capitaine Gabriel J. Snyman, aumônier de la Base, Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton

Lorsque je suis arrivé à la Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton en juin de l’année dernière, je me sentais aussi dépassé et désorienté que n’importe quel militaire lors de sa première affectation à un nouvel endroit.

Pour évacuer tout le stress engendré par cette nouvelle situation, je me suis mis au vélo. Je partais de chez moi, à Saint-Albert, et pédalais jusqu’à la Base, située à environ 18 km de là. J’ai également découvert qu’il y avait une piscine dans la Base et j’ai commencé à faire de l’entraînement physique avec mon unité, ce qui impliquait souvent de courir sur la piste de la Garnison.

Même si j’appréciais les bienfaits que me procuraient le vélo, la natation et la course à pied, j’avais l’impression que mon entraînement n’était pas dirigé et que je n’avais pas d’objectif précis. C’est alors que ma femme, physiothérapeute militaire, m’a raconté qu’un groupe d’entraînement au triathlon venait d’être créé dans la Base et que les membres de ce groupe prévoyaient organiser la première compétition de triathlon de la Base au mois de mai. Elle l’avait appris de la bouche d’un de ses patients, un jeune officier d’infanterie énergique, le capitaine Eric Henderson.

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Un coureur franchit la ligne d’arrivée à la fin du triathlon Beat-the-Base du 11 mai à la Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton.

Photo : Cpl Jon Anthony Durrant, Imagerie de la Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton

La curiosité peut parfois avoir de joyeuses conséquences, surtout lorsqu’elle fait place à l’action. C’est donc de manière hésitante que j’ai approché le groupe pour participer à ma première séance d’entraînement. Dans mon esprit, le triathlon était réservé aux super athlètes, la crème de la crème, à ceux dont le niveau de forme physique était bien plus élevé que le mien. Je me suis demandé si j’avais ce qu’il fallait pour terminer un triathlon.

Mais très vite, ces fervents guerriers qui s’entraînaient ensemble sont devenus des amis fidèles et de bon conseil. Surtout en ce qui concerne la natation : leurs suggestions m’ont permis de nager beaucoup plus vite.

On ne saurait surestimer la dynamique d’un groupe solidaire qui nous incite à redoubler d’efforts. Jamais je n’aurais cru trouver en moi la motivation nécessaire pour pratiquer deux ou trois disciplines sportives en une seule journée, mais le soutien de ce groupe a été un véritable gage de réussite.

Nous communiquions par l’intermédiaire d’une application de messagerie qui permettait d’afficher le programme d’entraînement et de planifier nos rencontres. Nous avons organisé quelques petits événements et peu à peu, aux côtés de triathloniens novices et expérimentés, allant du caporal au colonel, j’ai commencé à développer ma condition physique et à prendre confiance en moi, au point de me dire que j’avais peut-être finalement ce qu’il fallait pour relever le défi.

C’est ce même groupe de personnes qui s’est mobilisé pour organiser et mener à bien le premier triathlon de la Base jamais organisé, ouvert à la fois aux membres des Forces armées canadiennes (FAC) et aux triathloniens du monde civil, le 11 mai dernier.

Le jour de la course, nous nous sommes réveillés avec l’odeur de la fumée des feux de forêt de l’Alberta, mais rien ne pouvait nous décourager. Le parcours nous a permis de rouler sur la piste d’atterrissage désaffectée de la Base et de faire de la course à pied et du vélo tout autour de la Base. Les réactions des participantes et participants civils ont été extrêmement positives. Pas moins de 10 membres des FAC de notre Base se sont qualifiés pour les championnats nationaux des FAC qui auront lieu à Gatineau, en juillet.

Alors que nous savourions avec euphorie notre réussite après le triathlon ce soir-là, j’ai pensé à tout ce que cette aventure m’avait apporté. Je me sens non seulement comme un bien meilleur athlète avec un niveau de forme physique encore inégalé, mais j’ai aussi pu développer des compétences de vie et acquérir de bons amis, en plus d’améliorer ma résilience en tant que soldat. Et je ne suis pas le seul.

Nous espérons accueillir de nombreux autres triathloniens et triathloniennes en herbe dans nos rangs. Joignez-vous à nous!

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Les concurrents et concurrentes entrent dans la piscine lors du triathlon Beat-the-Base qui a eu lieu le 11 mai dernier à la Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton.

Photo : Cplc Paul McCahon, Imagerie de la Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton

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Une concurrente enchaîne les foulées lors de la partie course du triathlon Beat-the-Base du 11 mai à la Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton.

Photo : Cpl Kyle Morris, Imagerie de la Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton

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Les participants et participantes au triathlon Beat-the-Base du 11 mai ont roulé tout autour de la Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton pendant la partie cyclisme du parcours.

Photo : Cpl Gabriel Honsinger‑Lefebvre, Imagerie de la Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton

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Le triathlon Beat-the-Base du 11 mai a permis de collecter des fonds pour le programme Sans limites. Après la course, le colonel Robbin Dove, commandant de la Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton (centre), et le lieutenant Colin Munson, organisateur de la course (gauche), ont remis un chèque de 5 000 $ à Ryan Vincent, coordonnateur régional du programme Sans limites pour l’Alberta et le Nord du Canada (droite).

Photo : Cplc Paul McCahon, Imagerie de la Base de soutien de la 3e Division du Canada Edmonton

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2024-06-10