« Sauvetage efficace et rapide » lors du 12e Championnat mondial militaire de sauvetage
Le 6 août 2024 - Emily Tam, Adjointe aux communications (étudiante), 41e Groupe-brigade du Canada
Du 17 au 25 mai, la maître de 2e classe (M 2) Marlee Palmer, du 41e Groupe-brigade du Canada, a représenté le Canada au 12e Championnat mondial militaire de sauvetage à Montpellier, en France.
Le Championnat mondial militaire de sauvetage est organisé par le Conseil international du sport militaire (CISM) qui est reconnu par le Comité international olympique et met sur pied chaque année d’importantes épreuves sportives militaires internationales.
Pendant neuf jours, 144 athlètes de 11 pays différents ont participé à diverses épreuves axées sur le sauvetage, que le CISM définit comme une combinaison d’épreuves aquatiques et terrestres inspirées des défis du sauvetage côtier et en piscine. L’objectif est d’assurer un « sauvetage efficace et rapide ».
La M 2 Palmer aime participer à des compétitions de sauvetage depuis 2010 et a trouvé facile de saisir l’occasion de se mettre au défi. L’un des aspects qui l’a le plus séduite est la diversité des épreuves. Comparativement à la natation, le sauvetage comporte plus de composantes et exige une plus grande variété de techniques, ce qui en fait un sport qui nécessite autant de connaissances et d’habiletés que de vitesse.
Les épreuves de sauvetage comprennent la course de planche, le relais de sauvetage avec la bouée-tube, la course de skis de surf, le portage de mannequin et le sprint sur la plage. Les épreuves sont également classées en deux catégories : les épreuves en mer et les épreuves en piscine.
La M 2 Palmer a expliqué que les épreuves en mer et en piscine sont un autre aspect distinctif du sport, où la variabilité de l’environnement peut influer sur la performance. Par exemple, elle a décrit la plage en France comme un endroit où le temps était chaud et calme, ce qui donnait à l’océan l’impression d’être un lac. Selon l’habitude de la personne, des eaux plates plutôt que des vagues peuvent être avantageuses.
Sur les 24 épreuves de la compétition, la M 2 Palmer a participé à 14 d’entre elles, se classant dans les cinq premières pour beaucoup d’entre elles. Lorsqu’on lui a demandé ce qui, selon elle, a le plus contribué à son succès, elle a répondu que l’endurance est la qualité la plus importante que l’on puisse posséder. Par exemple, l’épreuve « Oceanwomen » (femmes de l’océan) comportait quatre parties, exigeant des participantes qu’elles nagent et qu’elles fassent de la planche, du ski de surf ainsi que de la course à pied successivement. Les athlètes devaient non seulement faire preuve d’une résistance physique impressionnante, mais aussi d’une grande force mentale et d’une attitude déterminée. La M 2 Palmer a déclaré que cela était particulièrement vrai pour ce championnat, car il s’agissait du plus grand nombre d’épreuves auxquelles elle n’ait jamais participé. Par conséquent, elle a estimé que l’entraînement physique et la préparation mentale étaient aussi importants l’un que l’autre avant la compétition.
Bien que la M 2 Palmer n’ait jamais eu besoin d’effectuer un sauvetage aquatique dans une situation réelle, elle a affirmé que la pression que vous subissez pendant la compétition, même si elle n’est pas la même, peut être comparable. Dans les deux cas, il est essentiel de rester calme et d’effectuer certaines actions sous pression, et il est extrêmement utile de connaître les stratégies disponibles.
En outre, elle a indiqué que le sport lui a permis de développer des compétences de leadership grâce au travail d’équipe et à la collaboration, ce qui lui a été très bénéfique dans sa carrière militaire. Elle a souligné que si ses expériences sportives ont contribué à ses capacités professionnelles, cela va dans les deux sens : son poste dans l’Armée a également contribué de manière importante à son évolution en tant qu’athlète.
La M 2 Palmer a également mentionné qu’elle n’aurait probablement pas commencé à pratiquer le sauvetage sportif si sa sœur, qui est majore dans l’Aviation royale canadienne, ne l’avait pas initiée à ce sport.
Bien que l’esprit sportif soit toujours valorisé sur la scène sportive, le CISM met particulièrement l’accent sur les liens sociaux, ce qui se reflète dans sa devise : « L’amitié par le sport ». L’objectif du CISM est d’ « utiliser le sport pour favoriser la résolution des conflits et la consolidation de la paix entre les pays », et des activités telles que le Championnat mondial militaire de sauvetage permettent aux militaires de rencontrer leurs homologues d’autres pays, d’autres cultures et d’autres professions.
Cette année, un prix de l’esprit sportif a été décerné. Chaque pays participant devait désigner une équipe qu’il jugeait la plus méritante, et les membres de l'équipe canadienne de sauvetage du CISM l’ont fièrement reçu.
Un autre ajout unique au championnat de cette année a été une journée culturelle pour les participants. Deux personnes de chaque pays ont eu l’occasion d’initier des écoliers et des anciens combattants blessés au sauvetage sur la plage. La M 2 Palmer a participé à cette journée et a déclaré que c’était non seulement une première pour elle lors d’une activité du CISM, mais qu’il était particulièrement gratifiant d’avoir un effet positif. En plus de favoriser la camaraderie entre les participants, cette expérience s’est avérée précieuse et mémorable.
À l’heure actuelle, le sauvetage en tant que sport gagne du terrain en Alberta, mais demeure peu répandu dans la plupart des régions du Canada.

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L’équipe canadienne au Championnat mondial militaire de sauvetage du Conseil international du sport militaire à Montpellier, en France.
(De gauche à droite) : caporal-chef Olivier St‑Jean, capitaine Liam Cooke, élève-officier Dannis Paribok, capitaine Mercedes Leblanc, maître de 2e classe Marlee Palmer, caporal Alex Desilets, capitaine Aiden Kim, aviateur Matthew Whelan, caporale-chef Sandi McLean, Gabriel Quenneville, sous-lieutenant Colin Conway, Joanna Jarrett et matelot de 1re classe Claire Bortolotti.
Photo utilisée avec l’autorisation de la M 2 Marlee Palmer, 41e Groupe-brigade du Canada

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La maître de 2e classe Marlee Palmer pratique les transitions de traction sur un mannequin au cours d’un échauffement avant une activité.
Photo utilisée avec l’autorisation du Conseil international du sport militaire

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La maître de 2e classe Marlee Palmer (à gauche) et le caporal Alex Desilets (à droite) participent à la journée culturelle du Championnat mondial militaire de sauvetage du Conseil international du sport militaire à Montpellier, en France. L’athlète local Daniel, qui participait à l’activité, s’est joint à eux. La journée culturelle a permis aux athlètes participant au championnat de présenter le sauvetage à un groupe scolaire local et à des anciens combattants blessés de France.
Photo utilisée avec l’autorisation de la M 2 Marlee Palmer, 41e Groupe-brigade du Canada
Lorsqu’on lui a demandé si elle avait des conseils à donner aux personnes désireuses de pratiquer le sauvetage sportif, sa réponse a été simple :
« N’ayez pas peur de sortir de votre zone de confort ».
Bien que de nombreuses personnes s’engagent dans ce sport parce qu’elles pratiquent déjà un sport aquatique, ce n’est pas une obligation. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’est même pas nécessaire d’être nageur, car le sport comporte de nombreuses activités terrestres.
« Chaque membre de l’équipe a des points forts différents, et c’est pourquoi il est passionnant de travailler ensemble », a déclaré la M 2 Palmer.
Elle a ajouté que l’équipe cherchait toujours à recruter d’autres militaires et qu’elle souhaitait faire connaître ce sport. La scène se développe, et il existe de nombreuses possibilités de participation, c’est pourquoi la M 2 Palmer invite et encourage vivement toute personne souhaitant s’engager dans le sport à communiquer directement avec elle à l’adresse suivante : marlee.palmer@forces.gc.ca.
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