Programme d’orientation des élèves-officiers de première année
Vidéo / Le 13 février 2024
Transcription
Nous venons tout juste de commencer! Il reste encore quatre autres semaines!
Comment vous sentez-vous en ce moment?
C’est assez difficile.
On n’a rien sans souffrir.
Et je me sens devenir fou. Il y a bien trop de sacs partout.
Nous prenons nos sacs et les emportons à notre résidence.
J’espère que nous réussissions le tout en 30 minutes.
Encore.
En bas!
Prêt pour l’inspection, Mademoiselle Lee.
En attente d’inspection, Mademoiselle Drew.
Beau travail.
Ouais, je l’ai dit à Monsieur Gonzola. Je n’étais pas certaine si je devais le dire à vous.
(Élof Mackenzie Nauss) Tout ce que nous faisons au collège a plus ou moins un but. Nous le communiquons beaucoup cette année, alors si jamais vous ne comprenez pas quelque chose, demandez-nous des précisions.
(Élof Mackenzie Nauss) Vous en apprenez long sur vous-même durant le POPA, probablement de la meilleure manière possible. Comme [le programme] est si structuré, il vous aide vraiment sur le plan de la résolution de problèmes et du leadership. De plus, il mise sur votre réussite au collège.
Pouvez-vous me dire quand, en quelle année Fort Sauvé a-t-il été construit?
Fort Sauvé a été construit en 2001.
En mouvement!
Réveillez-vous!
(Élof Bianca Pacchiano) Avant même d’avoir la chance de vous réveiller, vous devez courir à votre EP, puis faire l’EP.
(Élof Mackenzie Nauss) Votre emploi du temps est fortement structuré. Ce que vous pouvez faire est très limité.
(Élof Bianca Pacchiano) Par exemple, deux minutes pour vous rendre en haut, trois minutes pour remplir vos gourdes, des chronos impossibles qu’on adore fixer.
(Élof Mackenzie Nauss) Le temps consacré au téléphone, il n’y en a pas. Vous ne pouvez pas tout simplement vous promener, vous devez avancer en marchant. Ce genre de choses.
(Élof Bianca Pacchiano) Le fait d’avancer en marchant en tout temps; vous ne pouvez faire rien d’autre qu’avancer en marchant, ce qui peut devenir agaçant par moments. Par exemple, quand vous êtes fatigué en fin de journée.
(Élof Mackenzie Nauss) Cela aide tout simplement les élèves-officiers de première année à apprendre comment être les leaders qu’ils aspirent à devenir, et de bons leaders.
Nous vous préparons sur le plan du conditionnement physique. Nous vous préparons afin que vous puissiez déterminer votre horaire et la façon dont vous organiserez votre temps en vue de la rentrée.
(Élof William Lee) En ce qui concerne les élèves-officiers, le POPA, Il y a de la confusion, de la désorganisation et du chaos, mais ce qui importe le plus, c’est le fait de travailler ensemble en équipe. C’est là que vous établissez ces liens, cette confiance, cette communication, et c’est une question de connaître les autres élèves-officiers, de travailler ensemble en équipe de sorte à former une unité cohésive.
(Élof Ethan Kearney) Je pense que l’état d’esprit parmi nous, les élèves-officiers, au début évidemment, c’est déstabilisant.
Une section, Alpha Phi, 16 heures, 19 élèves-officiers et aspirants de marine attendent leur repas.
(Élof William Lee) Sont-ils tous normalisés?
(Élof Ethan Kearney) C’est quelque chose d’entièrement nouveau dont nous n’avons jamais vécu l’expérience. Vous vous plongez en quelque sorte dans cette atmosphère. Mais au fur et à mesure que les semaines passent, vous vous habituez à la routine, vous savez, au fait de vous lever tôt le matin et de ne pas savoir ce qui se passe, aux inspections.
Élève-officière Elliot 31121, Escadrille Papa. En attente d’inspection, Madame.
En attente d’inspection, Madame.
Excellent.
Il y a des peluches sur leurs chemises et les brandebourgs pointent dans des directions différentes.
Il y a un fil derrière votre premier bouton.
(Élof Ethan Kearney) Selon moi, ce que l’état-major cherche à voir en nous, en tant qu’élèves-officiers de première année, c’est que nous faisons preuve de dynamisme, nous montrons que nous tenons à être ici.
Un, deux, trois, un.
Marche rapide.
Gauche, droite, gauche.
(Élof Ethan Kearney) Je sais que mon état-major demande souvent : voulez-vous vraiment être ici? Et évidemment, ma réponse est toujours, oui, je veux être ici.
En ce moment, le POPA? Manque de sommeil.
(Élof Bianca Pacchiano) Pendant la première semaine, parce qu’elle était si stressante, je me suis plus ou moins effondrée. Et les membres de mon état-major m’ont vue, m’ont emmenée à l’écart et m’ont demandé comment ils pouvaient m’aider. Ils étaient extraordinaires. Ils tenaient à ce que nous connaissions nos limites tout en veillant à ce que nous nous portions bien.
(Élof Ethan Kearney) J’ai trouvé ça assez génial, en fait, cela nous a vraiment enthousiasmés en vue de la course à obstacles.
(Élof Bianca Pacchiano) En effet, j’ai commencé à pleurer. J’affichais un large sourire sur mon visage. Nous avons terminé le POPA, nous avons réussi, et je pleurais tout simplement parce que c’était fini. La tristesse associée au fait de partir, c’était difficile, mais lorsque nous avons reçu cette pièce, je l’ai contemplée et je me suis dit, j’ai vraiment réussi. Peu de personnes peuvent le dire, et je suis fière d’être l’une d’elles qui peuvent.
(Élof Ethan Kearney) Pour moi, c’était probablement les quatre semaines les plus difficiles de ma vie. Donc, le fait de les réaliser et de recevoir cette reconnaissance, l’insigne de coiffure, ce petit accessoire argenté, c’est comme si vous preniez une profonde respiration. Vous vous sentez soulagé, vous avez l’impression qu’on vous débarrasse d’un poids et, pour moi, j’éprouvais vraiment un sentiment d’accomplissement, tout en étant également fier de moi-même.
(Élof Bianca Pacchiano) Eh bien, vous êtes fier, vous êtes enthousiaste à l’idée de dire que vous fréquentez le CMR et de mettre [la coiffe], tout simplement – j’avais le sourire aux lèvres.
(Élof Ethan Kearney) Le fait de vous rendre compte que vous avez réussi, vous avez enfin accompli [le programme], c’est génial.
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