Transcription
Aujourd’hui, le 8 novembre, Canadiens et Canadiennes soulignent fièrement la Journée des vétérans autochtones.
C’est une occasion pour nous de commémorer les contributions singulières et les sacrifices consentis par les Premières Nations, les Inuits et les Métis durant leur service dans les Forces armées canadiennes.
De l’époque de la Première Guerre mondiale à celle de la guerre de Corée, et encore aujourd’hui, les peuples autochtones du Canada ont mis à contribution leurs vastes talents et compétences au service de notre pays.
De nombreux Autochtones ont dû faire tomber des barrières linguistiques, culturelles et géographiques afin qu’ils puissent tout simplement s’enrôler.
Bon nombre d’entre eux ont servi sur les lignes de front, dont beaucoup ne sont jamais rentrés au bercail.
Des hommes comme le soldat Thomas Godchere, membre de la Première Nation Anishinaabe, qui s’est battu vaillamment et est tombé au champ d’honneur sur la crête de Vimy.
« Mary Greyeyes » et « Tommy Prince », pour ne nommer qu’eux, sont reconnus d’un océan à l’autre.
Elle, pour avoir fait tomber des barrières dans les FAC, et lui, pour sa bravoure légendaire.
Cependant, il y en a bien d’autres qui ne sont pas aussi connus que ces derniers.
Depuis plus d’un siècle, des milliers d’Autochtones se sont portés volontaires et mis à profit leurs compétences à la fois singulières et essentielles au sein des forces armées.
Ils ont rempli des rôles de direction dans divers domaines des Forces armées canadiennes, allant du génie à la médecine, en passant par la mécanique et la spécialisation en systèmes.
Aujourd’hui, c’est une occasion pour nous de découvrir leurs histoires; de célébrer chacune de leurs contributions et chacun de leurs sacrifices; d’honorer leur passion et leur dévouement à servir le Canada. Ils servent de modèle pour nous tous.
En cette Journée des vétérans autochtones, prenons le temps de considérer, de commémorer et de célébrer les contributions militaires singulières que les peuples autochtones ont apportées au Canada et qu’ils continuent d’apporter aujourd’hui.
Et, disons-leur merci. N’oublions jamais.