Message de la secrétaire parlementaire à l’occasion du Mois national de l’histoire autochtone

Vidéo / Le 29 juin 2021

Transcription

Le Mois national de l’histoire autochtone est une période d’apprentissage et de réflexion sur l’histoire des Premières Nations, des Inuits et des Métis du Canada.

Nous sommes nombreux à en apprendre davantage sur la richesse de l’histoire, des traditions et des réalisations des peuples autochtones dans tout le pays…

Y compris dans ma propre collectivité d’Ottawa, qui a été construite sur le territoire non cédé des Nations Algonquines Anishinaabeg.

Beaucoup d’entre nous ont réalisé qu’ils avaient encore beaucoup à apprendre.

Le pays est en deuil après la découverte des restes d’enfants autochtones dans plusieurs anciens pensionnats, notamment à Kamloops et à la Première Nation de Cowessess.

Malheureusement, nous savons qu’il existe de nombreux autres cas de tombes sans nom dans des sites partout au pays, et de nombreuses autres histoires horribles qui doivent encore être révélées.

Ces événements ont conduit nombre d’entre nous à examiner de plus près les parties les plus douloureuses de notre passé et la manière dont elles ont façonné notre présent…

Les préjudices présents qui remettent en cause nos idéaux en tant que Canadiens et Canadiennes.

Nous avons tous un rôle à jouer dans la construction d’un avenir plus équitable…

Un avenir où les Autochtones sont des partenaires autonomes et égaux dans une relation de nation à nation fondée sur le respect et la confiance.

Le Mois national de l’histoire autochtone est l’occasion pour nous tous de chercher à mieux comprendre notre histoire, de cheminer ensemble vers ces objectifs.

C’est aussi le moment de célébrer le patrimoine diversifié et les réalisations remarquables des Autochtones.

Dans l’ensemble de l’Équipe de la Défense, les gens en apprennent davantage sur le fier héritage des Autochtones en uniforme.

Nous nous sommes inspirés de personnes comme Edith Anderson Monture, une femme mohawk qui a servi comme infirmière pendant la Première Guerre mondiale.

Elle était déterminée à contribuer à sauver des vies, mais les politiques discriminatoires du Canada étaient telles qu’elle a dû déménager à New York pour terminer sa formation.

Elle s’est enrôlée dans le corps expéditionnaire américain en 1917 et a passé un an à soigner les militaires blessés en France, avant de rentrer au Canada.

Nous sommes également touchés par l’héritage du premier maître de première classe Ted Jamieson, un membre de la bande des Six Nations Upper Cayuga qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée.

Il était un expert en guerre anti-sous-marine et a été envoyé en Corée sur le NCSM Iroquois.

Il était à bord lorsque le navire a été attaqué le 2 octobre 1952 : une attaque qui a entraîné les seules pertes de la Marine royale canadienne au combat pendant la guerre.

Il a survécu et il a servi dans la Marine jusqu’en 1960, devenant finalement instructeur principal à l’école d’artillerie à Halifax.

Le Mois national de l’histoire autochtone a été une excellente occasion de découvrir des histoires comme celles-ci, qui nous inspirent encore aujourd’hui.

Mais il est important pour nous de demeurer engagés et de continuer à apprendre tout au long de l’année.

Où que vous soyez, poursuivez ces conversations.

Recherchez des événements culturels autochtones, des cours, des auteurs, de la musique et toute autre occasion de mieux comprendre les expériences vécues par les peuples autochtones du Canada.

Prenez le temps de lire le rapport final de la Commission de vérité et de réconciliation et comprenez le rôle que chacun d’entre nous doit jouer pour favoriser le renouvellement des relations avec les collectivités autochtones.

Apprenez-en davantage sur leur histoire, célébrez leurs réalisations et soutenez le processus de guérison avec compassion, attention et compréhension.

Meegwech, Thank you, Merci.

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