Transcription
(Audrey) Décembre est le Mois de la science dans l’Arctique et nous parlons aujourd’hui avec Adrienne Turnbull, gestionnaire de portefeuille, Connaissance du domaine transfrontalier avec Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) de son travail dans le Nord et des raisons pour lesquelles l’Arctique constitue une priorité pour la Défense, le gouvernement du Canada et la population canadienne.
Quelle importance revêt le Mois de la science dans l’Arctique?
(Adrienne) Bien, la recherche dans l'Arctique est un sujet tellement vaste et il y a un intérêt accru ces dernières années. Alors, c'est utile d'avoir cette occasion de partager notre travail et de trouver des nouvelles façons de collaborer. Il y a une valeur pour la science qui est spécifique à l'Arctique, car il y a tellement de défis différents, par exemple la glace destructrice qui se forme à des températures très froides sur les éoliennes et qui limite la production d'énergie renouvelable. Les serres sont nécessaires pour améliorer la production des légumes frais. Il est également utile de travailler avec les groupes autochtones inuits. Ils constituent une ressource précieuse sur de nombreux sujets. Ils pourraient améliorer la science. Par exemple, comment est-ce que la culture scientifique, qui a tendance à préférer les bases de données et les résultats écrits, comment peut-elle profiter de la culture autochtone du Nord qui a réussi à partager ses informations oralement pendant des siècles ou plus?
Pourriez-vous décrire votre travail en appui à la présence du Canada dans l’Arctique?
(Adrienne) Je travaille pour la Recherche et développement pour la défense Canada au sujet de la connaissance du domaine frontalier. Le gouvernement a des avions, des navires et des satellites qui suivent les navires qui traversent les eaux canadiennes, en particulier les Grands Lacs et les trois océans. Dans l'Arctique, cela est particulièrement important, car un navire qui tombe en panne a besoin de Recherche et sauvetage, et les avions et navires de sauvetage vont parcourir une longue distance pour les aider. L'Arctique est également plus impitoyable envers ceux qui ont besoin d'aide. Il n'y a pas de noix de coco qui traînent et le froid peut tuer rapidement. Les navires de croisière présentent un risque plus élevé, car ils ont plus de passagers. Maintenant, lorsque les passagers sont amenés en toute sécurité à terre itls sont nourris et abrités par des petites communautés qui n'ont pas de fournitures supplémentaires, car ils reçoivent leur carburant et nourriture expédiés du sud. Une grande partie de mon travail consiste à améliorer les capacités de Recherche et sauvetage afin d'aider à trouver les gens plus rapidement et de garder les communautés du Nord en sécurité et en santé.
Quels sont d’autres travaux scientifiques en cours dans la région?
(Adrienne) La Recherche et développement pour la défense Canada a beaucoup de projets, certains qui sont spécifiquement liés à l'Arctique et d'autres qui sont utiles partout. Le programme Connaissance de la situation de tous les domaines et le Programme de suivi de la défense de l'Amérique du Nord recherchent des moyens d'améliorer le suivi des inconnus dans l'air et l'océan Arctique. Je trouve tellement intéressant que les changements dans la glace arctique affectent ces technologies. En plus de mon travail, le Centre des sciences pour la sécurité a un projet sur la résilience des communautés qui prépare mieux les communautés éloignées aux urgences. Le programme d'innovation pour la défense, l'excellence et la sécurité ou IDEeS présente de nombreux défis pour l'industrie et les universitaires. Les défis récents incluent la performance humaine dans les environnements climatiques extrêmes, les communications dans l'ensemble du cercle dans l'Arctique. Il y aura bientôt des défis concernant les éoliennes robustes.