Entrevue Nouvelles de l’ED : Lcol Filip Bohac sur l’exercice SEA DRAGON 22

Vidéo / Le 31 janvier 2022

Transcription

(GG) Récemment, le 407e Escadron de patrouille à longue portée et du personnel de soutien de la 19e Escadre Comox se sont livrés à une compétition amicale durant l’exercice SEA DRAGON 22, tenu par la base aérienne Andersen Air Base, à Guam.

L’escadron des Forces armées canadiennes a remporté le convoité prix du « Dragon Belt », lequel est remis à l’équipage le plus performant pendant l’exercice. Aujourd’hui, le lieutenant-colonel Filip Bohac, commandant du 407e Escadron, se joint à nous pour nous parler davantage des efforts déployés au cours de cet exercice multinational de lutte anti-sous-marine de premier ordre.

Nous vous remercions d’avoir accepté de discuter avec nous aujourd’hui. Bravo Zulu à votre équipe et à vous pour cette victoire.

(FB) Merci beaucoup. Merci de votre soutien.

(GG) À quels types d’entraînement en matière de lutte anti-sous-marine l’équipe a-t-elle pris part durant l’exercice?

(FB) Donc, l’[exercice] SEA DRAGON est fondé sur une séquence de type « ramper, marcher, courir ». Pour commencer, on contre en vol des cibles simulées, puis on passe à des cibles autonomes sous-marines qui sont plus complexes; celles-ci sont subséquemment utilisées à des fins d’évaluation. Puis, l’exercice se termine par une guerre anti-sous-marine réelle contre un véritable sous-marin nucléaire.

(GG) Si je comprends bien, c’est un détachement de l’Aviation royale canadienne qui remporte ce prix pour la deuxième année consécutive. À quoi attribuez-vous cette réussite?

(FB) C’est exact. C’est la deuxième fois qu’on nous invite à prendre part à l’exercice. C’est [un exercice] multinational et il a plus ou moins l’actuel format pour la deuxième année consécutive. Nous avons eu la chance de pouvoir envoyer un équipage, et je pense que si nous avons été en mesure de remporter une victoire deux années d’affilée, c’est largement attribuable à l’entraînement exceptionnel que notre personnel reçoit. Celui-ci se sent prêt à mener ce type d’activité, un exercice intégré de guerre anti-sous-marine. Cela témoigne aussi du professionnalisme et de la compétence de nos équipages, de même que de leur capacité de combattre à l’aide de nos aéronefs.

(GG) Pouvez-vous nous parler davantage de l’importance de la collaboration avec nos partenaires et nos alliés dans la région indopacifique?

(FB) Absolument. La région indopacifique a toujours été une région de grand intérêt pour le Canada sur le plan politique et militaire. Cependant, elle est si loin que nous n’avons pas souvent eu l’occasion de travailler avec bon nombre de ces partenaires. C’est donc un véritable plaisir de pouvoir le faire, car ce sont des pays avec lesquels nous collaborons rarement. L’[exercice] SEA DRAGON, en particulier, est dirigé par les Forces navales des États-Unis, avec la [participation] des forces australiennes, ainsi que la participation des forces coréennes, japonaises et indiennes. Ces dernières sont des alliés avec qui nous n’avons pas souvent la chance de mener des opérations.

(GG) Merci de vous être entretenu avec nous aujourd’hui.

(FB) Merci beaucoup de l’invitation. Ça a été un plaisir.

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