Entrevue des Nouvelles de l’Équipe de la Défense avec la Cplc Pope et la Lt Stephens au sujet de MAPLE RESOLVE 22

Vidéo / Le 1er juin 2022

Transcription

Genevieve Germano : Aujourd’hui, nous accueillons deux participantes à l’exercice MAPLE RESOLVE 22, la caporale-chef Pope, technicienne médicale des FAC, et la lieutenante Stephens, infirmière en soins médicaux et chirurgicaux des forces armées américaines.

Merci de vous joindre à nous!

Pour commencer, pouvez-vous nous expliquer l’objectif de MAPLE RESOLVE, et décrire le rôle que vous jouez dans le cadre de l’exercice, en tant que techniciennes médicales?

Cplc Pope : D’après ce que j’ai compris, MAPLE RESOLVE a pour but de valider les unités de combat de notre brigade et de confirmer qu’elles sont prêtes à passer à l’action, le cas échéant, à l’avenir. En tant que techniciens médicaux, notre travail ici consiste à offrir du soutien médical sur place aux soldats sur le terrain qui subissent une blessure.

Geneviève Germano : Quelles compétences nos militaires acquièrent-ils au cours de l’exercice?

Cplc Pope : Nos militaires sont des techniciens médicaux. Ils semblent surtout acquérir des compétences leur permettant de réagir à des urgences et d’apprendre à collaborer avec nos partenaires multinationaux au sein d’une équipe.

Geneviève Germano : Quels avantages associe-t-on à la tenue d’un exercice comme MAPLE RESOLVE?

Cplc Pope : Nous sommes appelés à utiliser toutes sortes de plateformes différentes dont nous n’avons pas habituellement la chance de nous servir au pays, à la base. De plus, nous pouvons voir les outils qu’utilisent nos partenaires lorsqu’ils sont en déploiement, ainsi… si nous devions collaborer avec eux au cours d’un déploiement, ce n’est pas un mystère total. C’est un outil avec lequel nous nous sommes déjà familiarisés et…

Lt Stephens : Il se peut que nous nous revoyions à l’avenir.

Cplc Pope : C’est ça.

Geneviève Germano : Si je comprends bien, un certain nombre de pays prennent part à MAPLE RESOLVE. Pouvez-vous nous parler des divers domaines d’expertise mis en commun par les alliés durant de l’exercice?

Lt Stephens : Ouais, ça se passe très bien. Les Forces canadiennes n’ont pas nécessairement tous les mêmes groupes professionnels que les forces américaines; nous avons donc appris comment intégrer ce qu’elles n’ont pas, mais que nous avons. En fait, sur le plan personnel, j’acquiers de nouvelles compétences. La nuit dernière, des techniciens médicaux du quart de nuit m’ont montré comment faire une suture. J’ai exécuté une suture réussie, nous faisons donc des progrès. Mais c’est intéressant de voir comment nous pouvons interagir, considérer des points positifs et des points négatifs, et en tirer des leçons et faire fond sur celles-ci pour que les forces de nos deux pays aient de meilleures politiques et procédures à l’avenir.

Cplc Pope : De notre point de vue, nous constatons que les Canadiens ont tendance à être formés à presque tous les égards, de sorte que nous puissions combler toute lacune, le cas échéant. Les Américains, pour leur part, ont tendance à être hautement spécialisés, ce qui est merveilleux parce qu’ils ont donc une expertise dans tout ce qu’ils font. C’est donc intéressant de voir l’intégration de ces deux approches adoptées pour soigner un patient.

Geneviève Germano : Merci à vous deux d’avoir pris le temps de vous entretenir avec nous aujourd’hui.

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