Entrevue des Nouvelles de l’Équipe de la Défense avec le PM 2 Stevens et l’Adjuc Bérubé portant sur le dévoilement de symboles spirituels autochtones pour les pierres tombales militaires au Cimetière militaire national

Vidéo / Le 29 juin 2022

Transcription

(SL) Le 21 juin, les Forces armées canadiennes ont dévoilé les deux nouveaux symboles spirituels autochtones pouvant être gravés sur les pierres tombales au Cimetière militaire national. Aujourd’hui, le premier maître de 2e classe Patrick Stevens et l’adjudant-chef Jules Bérubé s’entretiennent avec nous et ils vont nous en parler davantage.

(PS) Aujourd’hui, les deux symboles approuvés aux fins de gravure sont le symbole de l’infini des Métis, de même que le symbole du cercle d’influences des Premières Nations. L’importance attachée [à cette annonce] repose sur le fait qu’elle permette aux Autochtones de reconnaître leur voix spirituelle et culturelle. L’importance attachée à ces symboles, c’est particulièrement émouvant, parce que les Autochtones ont la chance d’être véritablement fiers de leur culture et on leur offre un endroit où ils peuvent reposer en paix et vraiment s’identifier.

(JB) Pour honorer adéquatement nos militaires et vétérans autochtones défunts, nous avions besoin des symboles; nous devions toutefois nous y prendre de façon très respectueuse. Les consultations étaient d’une importance primordiale. Nous avons donc consulté le Groupe consultatif des Autochtones de la Défense. Nous avons également reçu des conseils de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, outre les nombreuses consultations que nous avons menées auprès d’Aînés et de dirigeants communautaires au-delà de l’organisation, de sorte à veiller à ce que nous traitions la question dans le plus grand respect de la culture autochtone. C’était essentiel. De toute évidence, ce fut une occasion et un parcours merveilleux pour approfondir nos connaissances sur notre culture autochtone. De plus, la richesse, la diversité et la beauté de la culture ont vraiment été mises en évidence.

(PS) Je me réjouis aussi parce que c’est une autre petite étape que nous franchissons. Je parle souvent du fait qu’il puisse être difficile pour une personne de surmonter des barrières culturelles. Et il s’agit d’une autre barrière que nous avons pu éliminer. Nous franchissons donc une autre étape en vue d’un avenir plus inclusif pour les FAC, ainsi que pour le cimetière Beechwood.

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