Transcription
GG : Aujourd'hui, nous sommes à la base du Corps des Marines de Kane'ohe Bay, aussi connue sous le nom de « K-Bay », afin de nous entretenir avec le major Andy Holden, commandant du détachement « les Démons » du 407e Escardon. Il nous parlera de la contribution de l'Aviation royale canadienne au RIMPAC.
SVH : En quoi consiste le rôle de l'ARC durant le RIMPAC?
AH : Eh bien, l'ARC, c'est-à-dire l'Aviation royale canadienne, a déployé ici deux CP 140 Aurora dans le cadre du RIMPAC. Il s'agit d'un détachement du 407e Escadron. Durant l'exercice, nous avons deux équipes de personnel navigant opérationnel qui prennent part à des entraînements axés sur la lutte anti-sous-marine, ainsi que le renseignement, la surveillance et la reconnaissance.
SVH : Et quel rôle jouez-vous plus particulièrement durant le RIMPAC?
AH : Je suis le commandant du détachement de patrouille à long rayon d'action et du système déployable de soutien de mission. Lorsqu'on amorce les vols, mon rôle est lié à la CTF-172, qui assure le programme de vols, et je m'assurerai que celle-ci est au fait de l'état de notre détachement.
SVH : Et comment votre détachement s'est-il entraîné en vue du RIMPAC?
AH : Nous nous entraînons régulièrement en vue d'exercices comme celui-ci, soit à l'aide de simulateurs au pays, soit en menant un exercice de disponibilité opérationnelle de l'équipage, c'est-à-dire un COREX, dans la localité. La plus grande distinction entre cet entraînement et l'entraînement que nous réalisons durant le RIMPAC, c'est que nous collaborons maintenant avec nos partenaires internationaux et de véritables unités et opérateurs se trouvent à l'autre bout de la radio. C'est donc différent dans ce sens-là, et c'est la raison pour laquelle les vols au cours d'entraînements nous importent vraiment.
SVH : À quoi ressemble donc votre quotidien une fois l'exercice amorcé? Votre journée, de même que celle du détachement et de l'Aurora? Que se passe-t-il?
AH : C'est très différent. Pour moi, les équipages et les spécialistes de la maintenance. En ce qui me concerne, j'adopte un rythme de bataille : j'assiste à certains breffages obligatoires, je présente un compte rendu sur notre état. Les équipages se concentrent uniquement sur leurs missions de vol. Trois équipes de techniciens, en service 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, travailleront en tout temps sur ces aéronefs. Quant à elles, les équipes de soutien aux opérations effectueront aussi des quarts de travail pour faire le lien avec nos missions de vol durant l'exercice.
SVH : Merci beaucoup d'avoir pris le temps de discuter avec nous aujourd'hui.
AH : Je vous en prie.