Nouvelles de l'Équipe de la Défense : Ex MOBILE RANGER

Vidéo / Le 22 mars 2023

Transcription

Cplc Crawford : Il y a eu beaucoup de choses à apprendre. Ce n'est pas seulement une question de savoir survivre dans cet environnement. Ils font aussi rayonner leur culture dans tout ce qu'ils font et s'assurent que nos opérations ici ne font pas qu'atteindre les objectifs en matière d'entraînement, mais qu'elles sont aussi durables et respectent l'environnement.

Narratrice : Le 3e Groupe de patrouille de Rangers canadiens a récemment accompli l'exercice MOBILE RANGER dans tout le Nord ontarien, y compris dans les environs de la baie d'Hudson et de la baie James, et dans des régions intérieures de la province. Les Rangers ont mis à l'essai leurs compétences de survie et leurs capacités opérationnelles dans des endroits éloignés où il fait très froid. Les participants ont mis en pratique leurs compétences de campagne hivernales, par exemple les techniques de sauvetage sur glace, la pêche sur glace, la logistique relative aux routes d'hiver et le maniement des fusils de service C-19.

Maj McNeil : MOBILE RANGER est un exercice visant à accroître les capacités hivernales des Rangers canadiens provenant du Nord ontarien dans son ensemble. En fait, la majeure partie des patrouilles participent à l'exercice, de même que des membres de groupes-brigades du Canada, de groupes-brigades mécanisés et du Centre d'instruction de division. Des membres des Rangers canadiens et des Rangers juniors canadiens participent aussi aux activités. Nous mettrons l'accent sur les activités de survie et, tout simplement, le fait de vivre un environnement froid.

Rgr Rickard : En raison des basses températures, -35 degrés certains jours, nous devions amasser une énorme quantité de bois de chauffage. Dans le cadre de la routine quotidienne, notre groupe de rangers était chargé de chercher du bois de chauffage – trouver des arbres séchés, les abattre, les transporter et les couper en petits morceaux au camp. J'ai également eu à accomplir de nombreuses tâches en coulisse avant, durant et après l'exercice, ce qui a amélioré considérablement ma capacité d'offrir du soutien logistique, d'une certaine façon. J'ai aimé le fait que de nombreux participants étaient présents à Moose Factory. À un moment donné, il y avait environ 45 personnes au refuge. Nous n'avons pas habituellement un si grand nombre de rangers en un lieu lors d'entraînements ordinaires. De plus, c'était agréable de voir des rangers provenant d'autres patrouilles. Nous avions aussi des soldats de la Force régulière, que nous surnommons les soldats verts du Sud. C'était une occasion singulière d'interagir avec des personnes avec qui nous n'avons pas souvent la chance de le faire, d'apprendre d'eux et de leur montrer la façon de faire les choses dans le Nord.

Maj McNeil : Les membres de la Première réserve ont pris part à l'exercice de sorte à approfondir leur compréhension des Rangers canadiens et de ce qu'ils font dans le Nord. Ainsi, ils sont mieux préparés à entreprendre d'éventuelles opérations dans l'Arctique ou opérations par temps froid, que ce soit au Canada ou à l'étranger.

Cpl Cleverly : Ainsi, durant quelques jours, trois jours, nous réalisions un entraînement cumulatif menant à notre ultime exercice d'entraînement, au cours duquel on nous a laissés seuls dans la nature pendant 24 heures. Durant ces trois jours, nous avons appris comment obtenir de la nourriture… c'est-à-dire, la pêche sur glace et les techniques de survie dans la brousse, outre les connaissances générales relatives au territoire. Lors de notre dernier XEC, on nous a divisés en équipes, on nous a laissés sur une île et nous avons dû survivre pendant 24 heures. De plus, au cours de ce processus, nous avons dû construire un abri improvisé à l'aide de ressources naturelles aux alentours et on nous également a confié quelques outils généraux dans notre trousse de survie. À l'aide de ceux-ci, il était possible de construire une multitude d'abris, allant d'un refuge à un abri en appentis, ou une structure très élémentaire. Et il était question d'utiliser les éléments naturels du territoire au mieux de ses capacités. C'était vraiment plaisant. Nous avons appris beaucoup de choses, et il y a eu bon nombre d'échanges de connaissances entre l'Armée et les Rangers canadiens.

Cplc Crawford : La collaboration avec les Rangers canadiens a été une merveilleuse expérience d'apprentissage sur le plan de l'interopérabilité avec diverses organisations. Ce sont les experts en la matière, non seulement en ce qui concerne les opérations de recherche et sauvetage, mais également le territoire sur lequel nous menons des opérations, particulièrement ici, dans le Nord.

Maj McNeil : Lorsqu'il est question d'opérations de recherche et sauvetage au sol dans le Nord, les Rangers sont les personnes dans la communauté ayant tout intérêt à sauver la vie de membres de leur communauté ou d'autres membres du personnel. Au fil de la dernière année, nous avons pris part à quelque 34 recherches, lesquelles nous ont permis de sauver 44 vies.

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