Nouvelles de l’Équipe de la Défense | Sur le terrain durant l’exercice TRILLIUM VENTURE
Vidéo / Le 12 juin 2024
Transcription
Cet exercice offre une grande tranquillité d’esprit aux habitants allongés dans leur lit, la tête reposant sur un bel oreiller : ils savent que, vous savez, nous avons des amis pouvant prêter main-forte, au cas où nous connaîtrions une autre inondation ou toute autre catastrophe.
TRILLIUM VENTURE mise sur notre disponibilité opérationnelle, tant sur le plan individuel que sur le plan collectif. À mon avis, nous avons vu au cours des dernières années que les FAC ont été envoyées à plusieurs reprises pour aider les autorités locales à faire face à des incendies, des inondations, et à soutenir les soins de longue durée, entre autres. Et cet exercice a pour but d’amener nos soldats sur le terrain afin de mettre en pratique ces compétences essentielles.
Ce que nous allons faire, c’est enseigner aux diverses autres unités ici comment utiliser, par exemple, des embarcations d’assaut, de l’équipement lourd ou des scies à chaîne, de sorte à simuler une situation d’urgence, le genre de tâche que nous pourrions être appelés à réaliser. Par exemple, si le pont est détruit et que nous devons faire traverser les gens, nous pourrions notamment nous y prendre à l’aide de nos embarcations d’assaut et de nos traversiers asservis. Le fait de nous rendre sur place et de le faire réellement, auprès de la population canadienne, offre quelques avantages. D’abord, cela nous permet de mettre à l’épreuve notre commandement et notre contrôle, de mettre à l’épreuve nos empreintes de viabilité et de logistique, tout en donnant simplement la chance à nos soldats d’interagir avec les Canadiens comme ils le feraient au quotidien pendant une opération au pays. Ainsi, le fait de nous rendre auprès de la population, de collaborer avec les dirigeants locaux, municipaux et provinciaux, ainsi qu’avec d’autres organisations gouvernementales, vous savez, les premiers intervenants à tous les niveaux, c’est plutôt essentiel pour garantir que nous sommes prêts à synchroniser nos efforts, au cas où on ferait appel à nous. Il offre un point de vue singulier qui tient compte de tous les aspects civils de la circulation, des gens qui se promènent. C’est une chose que nous ne vivons pas lors d’un exercice typique mené dans une base des Forces armées canadiennes. Cela contribue vraiment au réalisme de l’entraînement que nous réalisons cette fin de semaine.
En ce qui concerne les capacités, vous savez, nous allons mettre à l’essai un nouveau système numérique de commandement et de contrôle, lequel nous permet de surveiller en temps réel les déplacements de nos troupes et de voir ce qu’elles font, et nous sert d’outil de communication qui inclut tout, y compris la situation aérienne consolidée. Vous savez, au sein de la Réserve de l’Armée, c’est souvent ainsi que l’on fait appel à nous. De toute évidence, il y a de nombreuses pièces mobiles. C’est pourquoi le fait de pouvoir mener des exercices d’essai, de cerner nos lacunes et nos forces – lorsque nous pouvons le faire tout de suite, et non pas en situation d’urgence – nous permet tout simplement d’accroître notre efficacité lorsque nous devons entreprendre un déploiement et qu’il n’y a pas un instant à perdre.