Récit des FAC | Bon leadership et culture exemplaire vont de pair pour le Pm 1 Gilles Grégoire
Vidéo / Le 17 décembre 2020
Transcription
J’avais un secondaire 5. Je me suis enrôlé. C’était une excellente occasion. Je viens d’une petite ville où l’on devient soit bûcheron, soit possiblement un employé saisonnier. Personnellement, j’ai voulu m’enrôler dans les Forces depuis l’âge de 13-14 ans.
La génération d’aujourd’hui, comparativement à la mienne, elle sait mieux comment utiliser les technologies de l’information à l’ère de l’information, donc ces personnes sont des types qui s’y connaissent bien en données, et sont probablement beaucoup plus intelligentes que je l’étais au moment de mon enrôlement, et elles sont très… Elles aiment vraiment savoir pourquoi nous faisons les affaires et nous leur devons bien ces renseignements. Et c’est important parce que le pourquoi vous donne un objectif. Et quand vous avez un objectif, vous êtes plus concentré sur votre travail.
Dans mon ancien travail, je voyais beaucoup d’hommes et de femmes qui participaient à des opérations. Et je dirais qu’ils sont tout aussi dévoués, sinon plus, aujourd’hui en ce qui concerne la façon de faire les affaires. Et bien souvent, il s’agit d’avoir un bon leadership pour leur montrer la façon de faire et de leur donner un objectif. Pour leur montrer ce que c’est que de diriger les gens et surtout les opérations.
Je suis le premier maître Gilles Grégoire. Mon nom de famille est G-R-É-G-O-I-R-E. Je suis donc actuellement le 14e adjudant-chef des Forces armées canadiennes en service. Je pourrais dire que lorsque je suis devenu maître de 2e classe, c’est à ce moment que j’ai commencé à constater que de jeunes matelots de 3e classe, que j’avais côtoyée, commençaient à devenir des matelots de 1re classe. Et c’est à ce moment qu’ils ont commencé à me poser des questions sur les carrières. C’est donc aussi à ce moment que j’ai compris l’importance d’être un dirigeant qui mène par l’exemple. Parce que cet exemple va loin et que les gens qui, selon vous, ne vous prêtent pas vraiment attention, en fait, vous observent, et portent attention à ce que vous faites et à ce que vous ne faites pas. Et il faut s’assurer que cette personne est prête à 100 %, grâce à de bons superviseurs et à une bonne compréhension du domaine humain. Donc, pour moi, c’est ce qui est essentiel en matière de bon leadership.
Un bon leadership est aussi lié à une bonne culture. Il ne peut y avoir de bon leadership sans bonne culture. Ils vont de pair, ils sont inextricablement liés. Et les sous-officiers supérieurs jouent un rôle essentiel dans le maintien d’une bonne culture et d’un bon leadership. De prendre en main, d’assumer, d’être responsable, de rendre des comptes. Tout repose sur cette bonne culture et ce bon leadership.
Donc, en ce qui concerne la forme physique, je ferais valoir mon opinion avec tout le monde. Si vous prévoyez faire cette carrière pendant longtemps, le conditionnement physique est un élément important de votre régime. Il vous donnera plus d’endurance, surtout lorsque vous travaillez fort et que vous essayez de prendre certaines décisions difficiles que nous devons parfois prendre.
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