Les yeux de la flotte : dans la salle des opérations du NCSM Fredericton
Vidéo / Le 09 mai 2025
Transcription
Bonjour, je suis le matelot de 2e classe Drake MacNeil, fier de servir à bord du NCSM Fredericton. Je vais vous montrer un peu ce que je fais dans une journée.
En tant qu’opérateur d’équipement d’information de combat (Marine), mon travail consiste à détecter, à identifier, à diffuser et à communiquer l’information.
Mon objectif est d’identifier et suivre un contact avant même qu’il ne sache qu’on est là.
Ici, c’est le système qui fournit les coordonnées du contact. La première étape, c’est de le rendre inconnu pour que toute autre personne qui regarde puisse voir qu'on l'a examiné. On détecte les contacts à partir de tous nos capteurs : nos radars, nos systèmes de recherche en surface et aérienne, notre système de détection électronique, et nos capteurs visuels, qui sont nos yeux depuis la passerelle.
La prochaine étape, c’est de vérifier si le signal est réel. On le suit actuellement sur notre radar. Je vais consulter le système de guerre électronique pour voir s’il a détecté quelque chose.
On a des infos qui indiquent qu’il y a peut-être quelque chose qui se dirige vers le nord, et on capte un contact à 40 000 pieds, il arrive rapidement, à 500nbsp;nœuds. Ça veut dire qu’un avion s’approche. « Attention! Au nord, ennemi potentiel à 0-3-0. » À partir de là, le temps est compté pour pouvoir réagir. Le fait de crier « attention » alerte tout le monde. Ça les incite à se préparer pour ce qui s’en vient.
J’ai décidé de devenir opérateur d’équipement d’information de combat (Marine) parce que ça me permet de toucher à tout et de travailler avec les métiers opérationnels. Mes choix et les informations que je fournis ont un impact direct sur ce qui se passe dans l’immédiat. Je suis au coeur des opérations. Je vois tout ce qui se passe et ça me donne une bonne dose d’adrénaline.
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