Récit des FAC | Le bateau dragon comme antidote à la pandémie

Vidéo / Le 30 octobre 2020

Transcription

(Maj Leonie Farrell) J’appelle mon entraînement en bateau-dragon mon moment de relaxation, et pourtant, c’est une activité incroyablement exigeante. Souvent, vous tremblez en sortant de l’eau car vous avez donné tout ce que vous aviez, mais pendant une heure, vous ne vous êtes souciés de rien d’autre se passany dans votre vie.

(Lcol Melissa Reyes) Plus jeune, j’ai réalisé que j’adorais les sports aquatiques. Lorsque j’étais à Winnipeg, j’ai fondé une équipe de bateau-dragon avec une amie que je venais de rencontrer.

(Maj Leonie Farrell) Ça a été formidable de pouvoir pratiquer ce sport dans le cadre de mes différentes affectations.  Le sentiment d’appartenance à la communauté des pagayeurs de bateau-dragon est extraordinaire.

(Lcol Melissa Reyes) Chaque fois je suis partie en affectation, j’ai dû me faire de nouveaux amis. Le bateau-dragon a donc été très bon pour ma santé mentale, car il m’a permis d’intégrer cette communauté dont les membres se soutiennent mutuellement, et ça a beaucoup compté pour moi.

(Maj Leonie Farrell) Je pense que le monde du bateau-dragon et l’environnement des FAC ont plusieurs choses en commun. Des gens de tous les horizons en font partie. Ce sont des milieux vraiment inclusifs.

(Lcol Melissa Reyes) Nos entraîneurs de bateau-dragon nous servent aussi en quelque sorte de leaders, à cause de leur attitude et de leur capacité à nous amener là où ils le veulent; je crois que c’est très important.

(Maj Leonie Farrell) J’ai été très étonnée de découvrir tous les muscles que le bateau-dragon fait travailler et le niveau de forme physique nécessaire. On ne le croirait pas à nous voir sur le bateau, mais lorsqu’on se donne à fond pendant deux à cinq minutes, c’est assez incroyable.

(Lcol Melissa Reyes) Dans le contexte actuel de pandémie de COVID-19, nos dirigeants des Forces armées canadiennes et du ministère de la Défense nationale ont dû prendre des décisions difficiles pour garantir que nous n’attrapons pas la COVID-19.

Comme au travail, nous avons dû nous entraîner à distance ou individuellement. Au lieu de le faire à bord du bateau-dragon, nous nous entraînons maintenant dans de petites embarcations individuelles, comme des pirogues à balancier. Je dois toutefois souligner que les leaders ont dû prendre des décisions difficiles à cause de la COVID-19.

Mon équipe, l’Ottawa Dragon Masters, devait se rendre en Floride au printemps pour son camp d’entraînement du printemps en prévision des championnats mondiaux, et celui-ci a été annulé. Il y a donc eu de la déception sur ce plan. Nous avions tous hâte d’aller en France pour participer aux championnats mondiaux, qui devraient se dérouler en ce moment même. Nous devrions y être…Toutefois, plusieurs d’entre nous sont d’avis qu’être sur l’eau, que ce soit dans une pirogue à balancier ou un kayak, fait un bien fou à notre santé mentale et à celle de bien d’autres gens, j’en suis sûre.

En fait nous avons organisé un mini-camp aujourd’hui avec quatre de mes coéquipiers et notre entraîneur de pirogue à balancier. Je pense que c’est ainsi que nous avons été en mesure de nous soutenir les uns les autres et de nous entraîner ensemble, faisant tout en notre pouvoir pour préserver notre santé mentale. Nous allons devoir repartir de zéro et nous concentrer sur les prochains championnats mondiaux à Sarasota en 2022. Je crois que si nous gardons tous le cap sur cet objectif au cours des deux prochaines années, nous allons y arriver!

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