Récit des FAC : Faites la connaissance de la major Melissa Reyes, une mordue de l’espace.

Transcription

Vidéo / Le 25 novembre 2016

Major Reyes : Tout le monde aime l’espace. C’est un endroit si extraordinaire, tellement mystérieux, vous savez.

Plus jeune, vers l’âge de cinq ans je crois, je voulais devenir astronome.

C’est peut-être le côté romantique de l’espace qui séduit les gens, qui les attire. Mais je pense que c’est avant tout l’envie d’explorer et de découvrir de nouvelles choses. Il y a tant que nous ignorons.

Je suis la major Melissa Reyes, ingénieure en communications et en électronique.

Quand j’ai commencé ma carrière au sein des forces armées canadiennes, je ne travaillais pas dans le domaine spatial et je ne me serais jamais attendue à occuper un poste en lien avec l’espace.

Lorsque je suis rentrée de l’Afghanistan, mon gestionnaire de carrières m’a téléphoné pour savoir si je voulais travailler à l’Agence spatiale canadienne. J’ai répondu : « Bien sûr! Qui donc refuserait un emploi à l’Agence spatiale canadienne? »

Lorsque je travaillais au Bureau du Système d’alerte du Nord, nous visitions les différents sites faisant partie de ce système.

Une certaine journée d’hiver alors que nous volions vers l’un des sites en hélicoptère, tout était recouvert d’une épaisse couche de neige blanche. Tout à coup, un point noir est apparu. Je croyais qu’il s’agissait simplement d’un arbre ou d’autre chose du genre, mais c’était tellement loin. Puis le point noir s’est mis à grossir, et j’ai reconnu le site du radar.

C’était incroyable! Je me rappelle encore ce sentiment d’émerveillement que j’ai éprouvé en prenant conscience de notre petitesse. Même la Terre est minuscule comparativement à l’univers tout entier.

Voici le satellite que nous avons lancé à partir de l’Inde en juin dernier. Il se nomme microsatellite de surveillance maritime et de messagerie.

Ce petit satellite, qui est en orbite polaire, captera des signaux qu’il retransmettra à la Terre. La Marine royale canadienne mais aussi d’autres ministères du gouvernement canadien veulent savoir ce qui s’approche de nous.

Bien sûr, on peut affirmer qu’on apprend chaque jour quelque chose de nouveau. Moi, en tout cas, j’ai cette possibilité dans les forces.

Quand on songe à l’immensité de l’espace, on a du mal à s’imaginer la distance.

Je me plais beaucoup où je suis en ce moment parce que je suis une mordue de l’espace. Pensez-y; à cinq ans, je voulais déjà travailler dans l’espace, et me voilà aujourd’hui!

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