Continuez à écouter, à en parler et à être là pour vous-mêmes et pour les autres

Vidéo / Le 26 janvier 2022

Transcription

(ACZ) Je parviens à tout équilibrer en prenant du temps pour moi. Cela peut varier d'une journée à l'autre, mais c'est véritablement du temps que je m'accorde et qui me permet de refaire le plein.

CC version : Je parviens à tout équilibrer en prenant du temps pour moi. Cela peut varier d'une journée à l'autre, mais je m'accorde du temps et je refais le plein.

(VL) J'écoute beaucoup de musique aussi et des livres audio pendant que je marche.

(SL) J'ai commencé à créer des invitations comiques à des réunions avec ma fillette, pendant lesquelles je suis à l'écoute, il n'y a pas d'interruptions et j'éteins tous les téléphones.

(PP) Des sorties en famille, qu'il s'agisse de promener les chiens, d'effectuer des visites ou même d'avoir recours au clavardage ou à des textos pour prendre des nouvelles des personnes qui vous importent.

(JV) Je planifie mon horaire quotidien en me fondant sur mon chien, ce qui est merveilleux parce que cela me donne l'occasion de sortir de la routine du quotidien pour aller me promener ou tout simplement me détendre et jouer avec lui. Cela a été bénéfique pour moi, je pense, sur le plan émotionnel comme sur le plan mental.

(MM) Pour moi, avoir une bonne santé mentale aide vraiment à être capable de trouver un équilibre entre le temps passé à l'ouvrage, le temps passé avec la famille et les amis.

(PP) Il n'est pas question de refouler les émotions que vous sentez, ou encore de nier les émotions que vous ressentez. Par exemple, si un jour vous êtes en colère ou si à un moment vous êtes heureux, vous devez traverser ces émotions. Puis, s'il devient trop difficile de les gérer, vous devez trouver quelqu'un à qui parler.

(VL) D'être capable d'identifier les sentiments que je ressens face à certaines situations et aussi d'être capable de choisir les réactions que je peux avoir face à ces situations-là.

(JV) Pour réduire la stigmatisation entourant la santé mentale, on peut accroître la sensibilisation. En tant que société, je trouve que nous avons peur de l'inconnu et, une fois que nous comprenons vraiment le fait que la santé mentale est tout aussi importante que la santé physique, nous pouvons reconnaître le fait que nous pouvons subir des blessures mentales, mais que nous pouvons aussi nous en remettre. Tout comme nous le faisons à la suite de blessures physiques.

(PP) J'ai récemment suivi un cours de secourisme général et celui-ci renferme désormais un élément portant sur les premiers soins en santé mentale. Et j'ai déjà raconté mon expérience suivant mon retour d'Afghanistan; je n'allais pas bien et j'ai eu recours au Programme d'aide aux membres [des Forces canadiennes]. Celui-ci m'a permis de me rétablir. Je pourrai maintenant faire connaître mon histoire aux personnes qui ont besoin de l'entendre.

(SL) Comment ferais-je pour venir en aide à une personne pouvant être aux prises avec un problème de santé mentale? Je crois fermement en l'empathie et en la réalisation de gestes à la fois simples et significatifs. J'ai récemment envoyé une image comique d'une épaule large à quelqu'un, afin de lui faire savoir que je suis là pour l'appuyer.

(JV) Prêter l'oreille. J'ai toujours été le type de personne ayant l'habitude de dire : « OK. Cela pose problème. J'ai une solution. Remédions-y. » Et j'ai appris au fil du temps qu'il vaut mieux laisser aux professionnels le soin d'arranger cela.

(ACZ) Nous n'avons peut-être pas les réponses ou nous ne savons peut-être pas comment aider, mais nous pouvons quand même être là et nous tenir prêts à écouter.

(MM) D'être là pour eux, soit comme ami ou comme superviseur en tant que sergent ou même en tant que professionnel de la santé. C'est être là pour eux et de savoir où qu'on puisse, avec leur vouloir, être capable d'aller chercher l'aide qu'ils ont besoin, soit en santé mentale, santé physique ou autre ressource possible.

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