Courtrai

Première Guerre mondiale

Date

14-19 octobre 1918

Paramètres géographiques

Dottignies — Comines — Messines; de là, le long de la crête jusqu’à Passchendaele; de là, une ligne vers Moorslede-Lendeslede.

Contexte

Honneur de bataille qui est officiellement appelé « Bataille de Courtrai » et qui fait lui-même partie de « La Progression finale ».Note de bas de page 1

Description

À la mi-octobre 1918, la guerre de tranchées n’est plus qu’un souvenir, car les armées alliées repoussent continuellement les Allemands. Les forces britanniques progressant vers l’est à partir d’Ypres sont parvenues à Courtrai, où leur avance est temporairement arrêtée. Les Britanniques débordent la ville en s’emparant de Roubaix, et les Allemands évacuent ensuite le secteur sans autre combat. Au nord de Courtrai, la Deuxième Armée britannique, maintenant placée sous le commandement opérationnel du roi Albert 1er de Belgique, a interrompu son avance pour se reposer, obtenir des renforts et se réorganiser. Le 14 octobre, elle reprend son avance, se heurtant à la résistance acharnée qu’opposent les nids de mitrailleuses, les bâtiments fortifiés et les casemates. Pour prendre ces positions, il faut un habile travail d’équipe, un esprit d’initiative et beaucoup de courage. Au cours de l’avance le 14 octobre, le Newfoundland Regiment se retrouve retenu par un cours d’eau trop large pour être franchi en sautant et couvert par des tirs d’artillerie. L’emplacement de la batterie ennemie est déterminé, et un petit groupe de soldats trouve le moyen de déborder la position. La section de mitrailleuse Lewis du groupe attaque la batterie, qui est protégée par des nids de mitrailleuses. Tout juste avant d’atteindre la batterie, la section de mitrailleuse Lewis manque de munitions. L’un des membres de l’équipe, le soldat Ricketts, âgé de 18 ans, se porte volontaire pour retourner en chercher. Bravant le tir nourri de l’ennemi, il réussit non seulement à retourner 100 mètres en arrière, mais aussi à revenir à la position avec les précieux plateaux de munitions. L’attaque reprend, et le groupe saisit la position, ce qui lui permet de s’emparer de quatre canons de campagne et de cinq mitrailleuses et de capturer huit prisonniers. Le soldat Thomas Ricketts a reçu la Croix de Victoria.

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