Méditerranée

Deuxième Guerre mondiale

Date

1940-1945

Paramètres géographiques

L’ensemble de la Méditerranée, la limite ouest étant une ligne joignant le cap Spartel au cap de Trafalgar.

Contexte

Y sont admissibles tous « les navires et sous-marins ayant participé à des actions réussies qui ne sont pas englobées dans les honneurs de bataille désignés pour cette région. Ainsi, la destruction d’un navire ou d’un sous-marin ennemi qui a eu lieu au cours d’une campagne reconnue et dans le cadre de celle-ci, p. ex. SICILE 1943, est considérée comme un élément secondaire de la campagne et ne donne pas droit à un honneur de bataille distinct. En revanche, si la victoire n’est liée à aucune opération désignée pour laquelle un honneur de bataille est accordé, elle ouvre droit à l’honneur général MÉDITERRANÉE, avec année(s). Les bombardements mineurs donnent aussi droit à cet honneur. Honneur de bataille régional officiellement appelé « Méditerranée, 1940-1945 », avec années, selon le service effectué par l’unité visée Footnote 1.

Description

Le 13 janvier 1943, au large de la côte d’Algérie, le sous-marin allemand U 224 aperçoit le convoi TE 13. Le capitaine du sous-marin est tellement obsédé par sa cible, un pétrolier de 14 000 tonnes, qu’il ne se rend pas compte de l’approche du navire canadien de Sa Majesté Ville de Québec, corvette de la classe Flower. Ayant repéré le sous-marin sur son radar, le Ville de Québec charge l’ennemi, qui effectue une plongée en catastrophe à la dernière minute. Endommagé par les explosions des grenades sous-marines, le U 224 fait surface, mais avec son étrave à 20 pieds dans les airs. Le navire canadien se rapproche alors pour l’éperonner, sans cesser de le cribler de tirs de mitrailleuses Oerlikon, les deux navires étant trop près l’un de l’autre pour que le canon de 4 pouces du navire canadien puisse être utilisé. La collision a fait tomber un seul officier allemand du haut de la tourelle avant que le sous-marin ne se retourne et coule, entraînant avec lui le reste de l’équipage.

Une fois le U 224 coulé par le NCSM Ville de Québec, le navire jumeau de ce dernier, le NCSM Port Arthur, est chargé de secourir le seul survivant de l’U 224, qui se trouve toujours dans l’eau. À peine six jours après cette action, le Port Arthur, qui escorte le convoi MKS 6, détecte un contact et lance immédiatement une attaque au moyen de grenades sous-marines. Le sous-marin ennemi qu’il attaque a été endommagé auparavant par un avion américain, mais l’assaut du Port Arthur cause d’autres dommages, de sorte que le capitaine du sous-marin est forcé de faire surface directement devant une corvette britannique, le HMS Antelope. L’équipage du sous-marin italien Tritone (en français, « Triton », dieu marin de la mythologie grecque) hisse alors le drapeau blanc, et le sous-marin coule quelques minutes plus tard.

Le NCSM Regina, corvette de classe Flower, faisait partie de l’escorte du convoi KMS 8 qui se dirigeait vers la Méditerranée depuis le Royaume-Uni en février 1943. Le 7 février 1943, la corvette capte un contact radar, qui se révèle être le sous-marin italien Avorio (« Ivoire » en français). Il est tard le soir, et le sous-marin italien a fait surface pour recharger ses batteries. Surpris par le navire canadien, le sous-marin plonge en catastrophe, mais il est endommagé par les grenades sous-marines rapidement tirées par le Regina. Forcé à refaire surface en raison des dommages subis, le sous-marin engage le combat avec le navire canadien. Dans la lutte qui s’ensuit, le canon de 4 pouces du Regina atteint à plusieurs reprises la tourelle du sous-marin. Plusieurs membres de l’équipage italien sautent à l’eau tandis que d’autres lèvent les mains en signe de capitulation. Le capitaine du Regina a tenté d’éperonner le sous-marin ennemi, mais il arrête les opérations afin de faire monter les survivants à bord et de dépêcher une équipe d’arraisonnement. On tente de remorquer le sous-marin endommagé jusqu’à un port nord africain, mais il coule environ cinq heures après avoir été saisi.

Attribution:

Navires en service

Navires qui ne sont pas en service présentement

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