Frederick William Hall

Comme l’indique l’extrait suivant du London Gazette, Frederick William Hall est récipiendaire de la Croix de Victoria. Cette médaille est décernée pour un acte de bravoure remarquable, un acte de vaillance ou d’abnégation audacieux ou extraordinaire, ou un dévouement extrême au devoir face à l’ennemi.

Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918

Frederick William Hall

Frederick William Hall naît à Kilkenny, en Irlande, le 21 février 1885. Au début de la Première Guerre mondiale, il habite Winnipeg, au Manitoba, et s’enrôle dans le 8e Bataillon d’infanterie du Corps expéditionnaire canadien.

La Croix de Victoria a été décernée au Sergent‑major de compagnie (SMC) Hall pour avoir sacrifié sa vie afin de sauver un camarade blessé durant la deuxième bataille d’Ypres, en Belgique, le 24 avril 1915. Quand le blessé qui gît à 15 mètres de la tranchée appelle à l’aide, le SMC Hall et deux autres soldats tentent de le rejoindre malgré un feu ennemi très intense. Les deux hommes qui accompagnent Hall sont blessés, et la première tentative échoue. Le SMC Hall fait alors une deuxième incursion, seul cette fois. Alors qu'il s'efforce de soulever le blessé, il est atteint mortellement.

Le SMC Hall est l’un des trois militaires habitant rue Pine, à Winnipeg, à avoir mérité la Croix de Victoria durant la Première Guerre mondiale. Les deux autres sont Leo Clarke et Robert Shankland. La rue Pine a depuis été rebaptisée Valour Road en l'honneur des trois hommes, dans l’esprit des mots inscrits sur la Croix de Victoria : « For Valour » (pour vaillance).

Citation

Le 24 avril 1915, près d'Ypres, lorsqu'un soldat blessé, gisant à une quinzaine de verges de la tranchée, appelle à l'aide, le Sergent-major de compagnie Hall tente d'aller le chercher sous les tirs d'enfilade très denses de l'ennemi. La première tentative échoue, un sous-officier et un soldat qui voulaient porter assistance au blessé étant tous deux atteints par des balles. Le Sergent-major Hall fait courageusement une nouvelle tentative. Il est en train de soulever le blessé pour le ramener quand il est atteint mortellement à la tête.

(London Gazette, no 29202, le 23 juin 1915)

Détails de la page

Date de modification :