Robert Shankland

Comme l’indique l’extrait suivant du London Gazette, Robert Shankland est récipiendaire de la Croix de Victoria. Cette médaille est décernée pour un acte de bravoure remarquable, un acte de vaillance ou d’abnégation audacieux ou extraordinaire, ou un dévouement extrême au devoir face à l’ennemi.

Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918

Robert Shankland

Robert Shankland naît à Ayr, en Écosse, le 10 octobre 1887. Il immigre au Canada en 1911 et s’établit à Winnipeg, dans la rue Pine (plus tard rebaptisée Valour Road en son honneur et en celui de deux autres récipiendaires de la Croix de Victoria). Il s’enrôle en qualité de soldat, est promu sergent-major régimentaire et mérite la Médaille de conduite distinguée dans le bois du Sanctuaire, en juin 1916. Il obtient sa commission d'officier à l’automne, à la Somme.

Le Lieutenant Shankland mérite la Croix de Victoria à Passchendaele, en Belgique, le 26 octobre 1917. Il sert alors dans le 43e Bataillon d’infanterie et combat sur l’éperon de Bellevue, l'une des principales lignes de défense avant Passchendaele. S’étant emparé d’une position, il rassemble le reste de son peloton et des hommes d’autres compagnies, les dispose de manière à ce qu'ils puissent se rendre maître du terrain devant eux, puis inflige des pertes importantes à l’ennemi en retraite. Plus tard, il disperse une contre-attaque et permet ainsi aux troupes de soutien d’avancer sans encombre.

Le Lieutenant Shankland s’éteint à Vancouver, en Colombie-Britannique, le 20 janvier 1968.

Citation

Pour un acte de bravoure remarquable et pour son esprit d’initiative dans l’action, dans des conditions difficiles et même critiques.

Après s’être emparé d’une position, il rassemble le reste de son peloton et des hommes d’autres compagnies, les dispose de manière à se rendre maître du terrain qui se trouve devant eux, puis inflige des pertes importantes à l’ennemi qui retraite. Un peu plus tard, il disperse une contre-attaque et permet ainsi aux troupes de soutien d’avancer sans encombre.

Il transmet ensuite personnellement au poste de commandement du bataillon un rapport exact et fort précieux expliquant la position sur toute la largeur de front de la brigade; cela fait, il rejoint son commandement et poursuit sa tâche jusqu’à l’arrivée de la relève.

Son courage et le très bel exemple qu’il a donné ont inspiré des militaires de tous grades et, grâce à sa vaillance et à son habileté, il a sans aucun doute contribué à sortir ses camarades d’une situation très critique.

(London Gazette, no 30433, le 18 décembre 1917)

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